Bonjour,
J’ai écrit que Raymond Brault était un ingénieur talentueux issu d’une de nos prestigieuses Grandes Ecoles. C’est une « critique sévère », ça ? J’ai simplement constaté en simulation que ce qu’écrivait Brault au sujet du déphaseur de Schmitt étaut faux, rien de plus. N’importe qui peut refaire ces simulations, il suffit de télécharger la version « student » de PSPICE, très performante et gratuite. Ensuite, le logiciel PSPICE n’est pas très exigeant question matériel et un vieux PC dont Emmaüs ne voudrait pas est utilisable. Donc n’importe qui peut vérifier en simulation que disent Brault, Chrétien, Lollieux et autres au sujet du déphaseur de Schmitt est faux. C’est très regrettable. Je n’y suis pour rien, c’est la simulation PSPICE contre Brault, Chrétien, Lollieux et autres. On peut commencer par le circuit original de Otto H. Schmitt, chapitre « Déphaseur de Schmitt », page 327 du Brault (dont j’ignore le numéro d’édition) dont un intervenant m’a très aimablement envoyé les scans.
Avec les valeurs utilisées par Brault, le déphaseur marche moins bien que la version originale de Otto H. Schmitt de 1937 ! : polarisation excessive + forte inégalité des tensions de sortie + utilisation de résistances de charge de plaque de valeurs très différentes, c’est un comble !!! . N’importe qui peut le vérifier.
Les alimentations négatives sont d’usage courant depuis longtemps, dans les étages de puissance en classe B par exemple, il n’ y a ni complications ni pannes. Déjà, en 1937, Otto H. Schmitt écrivait :« Since a supply of negative potential (50-200 V) is usually available in modern amplifier, this bias requirement does not cause any great difficulty. »
Un couplage capacitif n’est pas forcément nécessaire, exemple avec l’amplificateur de Yves et d’autres dont j’ai donné les schémas. D’autre part, dans la cas où le couplage capacitif est nécessaire, il y a une certaine différence entre un étage prémplificateur qui ne passe pas les très basses fréquences et un étage déphaseur qui fonctionne mal à ces mêmes très basses fréquences.
M.L.