J’aimerais savoir comment créer des défauts numériques pour les mettre en valeur sur des fichiers *.*jpg, *.*png et autres, en utilisant un éditeur héxa, sans que l’aperçu me dise « Le dessin a échoué ».
Cela nécessite de connaître en détail la structure de chaque format pour savoir sur quels offsets il faut modifier les octets.
Je sais qu’il ne faut pas modifer les en-têtes.
d’après l’article wikipédia on peut le faire avec le logiciel audacity en le détournant de son usage d’origine, tu ouvres ton fichier image tiff/raw sous audacity via le menu « fichier, importer, données brut raw », tu appliques divers filtres dessus, puis tu sauvegardes le résultat au format raw de nouveau ( en choisissant le menu « format non compressés » dans la boite de dialogue qui propose les formats de fichiers, puis choisir raw headless et u-law )
il faut convertir d’abord ton image jpeg vers un format non compressé ( raw, tiff ) en utilisant gimp, puis ensuite tu utilises audacity en le détournant de son usage, il parait que ça donne de bons résultats pour le glitch art
Concernant l’échantillonage des couleurs par le JPG, observe-t-on une différence notable entre le 4.4.4 et le 4.2.0 ?
Essais sur une capture d’écran, aucune différence visible.
quand tu sauvegardes l’image en jpg avec gimp il faut cliquer sur « options avancées » de la boite de dialogue jpeg, puis choisir « 4.2.0 quart de chrominance » pour la rubrique sous-échantillonage,
on remarque alors que les couleurs seront moins bonnes dans les zones où se chevauchent 2 carrés de couleurs différentes, alors qu’avec la version PNG il n’y a pas ce souci :
Effectivement c’est sur les transitions brusques entre couleurs saturées (verticales et horizontales) que ça se manifeste. C’est sur la base du fait que ce type de transistion est très rare dans la nature que les systèmes de TV couleur analogiques ont réduit la bande passante chroma par rapport à la bande passante luma (c’est plus ou moins du 4:1:1 pour le NTSC et du 4:1:0 pour le SECAM, le PAL pouvant être qualifié de « 4.1.1/2 » puisqu’il mélange le contenu chroma de 2 lignes successives.
Le D2MAC quant à lui était du 4.2.0.
Euh les gars je viens de penser à un truc: s’il est possible de glitcher les images avec un éditeur audio, est-ce que l’inverse serait faisable, càd glitcher un fichier audio non-compressé avec un éditeur graphique comme Gimp, grâce au mode Données Brutes (sans en-tête) ? :mrgreen:
Je n’ai pas exploré toutes possibilités de G’mic mais certains effets pourraient correspondre à des « défauts ».
A voir. gmic.eu/
Utilisable avec divers logiciels en tant que plugin (gimp, krita)
Je pense qu’il faut travailler sur un format de fichier sans compression, par exemple le BMP
Donc conversion jpg → bmp, modifications hexa puis conversion bmp->jpg
@Mannix54: Justement, les résultats imprévisibles, c’est ce qui fait tout le charme de l’Art of Glitch !
Les fichiers audio que je génère ne sont pas en *.*wav, mais en *.*raw (headerless) mais que je renomme en *.*data !
Je fais en sorte aussi de prendre la raçine carrée du nombre d’octets composant le fichier.
@Mark: Les 2 images en début du post sont d’origine en *.*jpg et *.*png, mais en fonction de l’endroit ou je procède à la modif, c’est soit je n’ai aucune image (message d’erreur), soit l’image avec les effets de glitch.
Y’a que chez glitch qu’on peut glitcher, y’a que chez bidouille qu’on peut bidouiller !
Etant sous Linux, j’utilise le visionneur GwenView pour les *.*png modifiés avec Okteta, car il ne fait pas de contrôle CRC, ce qui permet d’afficher l’image avec les défauts.