Décodeur et cryptage Discret 11

Ca aurait été, donc, un firmware utilisé durant l’ été 1984, pour tester le cryptage sur le signal de TF1 diffusé le matin sur le 4 eme Réseau TDF analogique, qui était crypté pour essais.

Je précise que mon D11 a été fabriqué en 11/85 et que j’ai moi-même programmé 0000 0000 en n° de eeprom.

Bonjour, très intéressant. :slight_smile:

Comment tu as fait pour connaître l’année de fabrication de ton décodeur?

Cordialement,

Broguvic :slight_smile:

@Broguvic:
Cette roue est frappée dans le châssis:

Autant pour moi, je n’ai jamais osé ouvrir mon discret 11.

Cordialement,

Broguvic :slight_smile:

Ce n’est pas la date fabrication du décodeur, mais la date du pressage capot du décodeur.

Chez Philips les appareils avaient la date fabrication dans le numéro série.
Pas exemple

Donc
:arrow_right: " SF00" correspond est le code de l’usine de fabrication dans le groupe Philips, en l’occurrence ici c’est le code de l’usine du Mans.
:arrow_right: « 86 » année de fabrication, 1986
:arrow_right: « 43 » semaine de fabrication, la 43 semaine c’est fin octobre.
:arrow_right: « 9025908 » numéro série.
Les étiquettes collées sur les platines a l’intérieur des appareils, se lisent de la même façon, à une différence prés, elles comportent plus de détails
le numéro de la semaine est suivi du numéro de la ligne de fabrication, puis du quantième du jour de la semaine et enfin les quatre derniers chiffres correspondent à l’ordre de sortie de la platine en fin de chaine. Ces quatre chiffres étaient remis a zéro chaque jour. Ce qui en cas de panne récurrente permettait de remonter a quel moment le problème est survenu en fabrication.

Bonjour à tous,

J’ai moi aussi succombé aux charmes discrets des années 1980… :wink:

Bonjour à tous :slight_smile:

J’ai regardé, et mon décodeur porte le numéro : SF0084420294485. Cela veut donc dire qu’il a été fabriqué à l’usine du Mans, la 42 ème semaine de 1984. Soit, la semaine du lundi 22 au dimanche 28 octobre 1984. Il a donc été produit avant le lancement de Canal+, et a sûrement vu les premières images diffusées le 4 novembre 1984. En tout cas, c’est cool maintenant, je sais à peu près quand lui souhaiter son anniversaire. :laughing:

Un peu de statistiques : Mon décodeur est l’exemplaire n°294485. Supposons que la production a commencé la première semaine de l’année 1984, et que mon appareil est le dernier produit la semaine du 22 au 28 octobre 1984. Avec 5 jours de travail par semaine, et 8 heures par jours, on obtient environ 7012 décodeurs produits par semaine. Donc environ 1402 par jours, ou 175 par heures. Cela fait environ 3 décodeurs sortis d’usine par minutes. Ça vous paraît correct?

Il serait intéressant de recenser les numéros de série des Discret 11 pour voir l’évolution du rythme de production. Sûr le forum de l’association du musée du Minitel, on a fait pareil avec les Minitels 1 à clavier ABCDF.

Cordialement,

Broguvic :slight_smile:

Bonjour Broguvic
Je ne suis pas sur que le numéro de série corresponde au nombre d’appareils produits :confused:
Il y a peut-être un codage interne avec le numéro de la chaîne de production ou du contrôleur
Mais peut-être l’ami Bernard en sait-il plus ? :wink:

Attention les numéros séries ne commence pas à 0.
Comme d’ailleurs les pré serie qui on lieux avant la mise sur la marché.
Par exemple une première pre-serie de 10 appareils peut commencée avec le n°1000.
La 2ème pré-serie de 50 appareils au n° 5000.
Et il y a plusieurs pré-serie avant la mise sur le marché
Ces pré-series qui servent aux tests, à évaluer les proces de fabrication ect…
Qui normalement ne sont normalement pas mise sur le marché.

Je dis normalement, car il arrivait que certains petits malins revendaient l’appareil qu’Ils avaient eus en test après la fin du test.
Ces appareils étaient souvent fournis gratuitement et étaient laissés au testeurs après les phases d’évaluation.
Mais là je m’éloigne du sujet de ce topic.

Merci pour ton message. :slight_smile:

Du coup, comment je peux savoir précisément combien d’exemplaires ont été produits jusqu’au mien?

Cordialement,

Broguvic :slight_smile:

seule les archives de fabrications pourraient te le dire.
Mais je craint, qu’ils n’ont pas été gardé longtemps après la fermeture de l usine du Mans et des labo à Surennes.

Vraiment dommage. Tu crois que c’est là même chose pour les Minitels 1 ABCDEF?

Cordialement,

Broguvic :slight_smile:

Hello,

Je reformule plus précisément ma question.

Quels sont les paramètres idéaux dans Cryptimage pour éviter les bavures et autres dérives chromatiques et est-ce que je peux obtenir un résultat correct en n’exploitant que du PAL sans le transcodeur ?

J’observe que lorsqu’une vidéo comprend un fond blanc ou très clair, les transitoires et “bavures" chroma sont alors très visibles.

Il doit exister un compromis dans les valeurs de paramétrage couleur (RVB, PAL, Sécam…) ainsi que dans le traitement vidéo (compression, videodatarate).

Merci pour vos conseils. :wink:

Le créateur du logiciel te répondra mieux que moi, mais d’après lui, les défauts que tu observes sont dus aux algorithmes de compression qui ne sont pas conçu pour traiter une vidéo cryptée.

J’ai repéré une autre particularité que le créateur du logiciel ne parvient pas à expliquer : lorsque je choisis un autre niveau d’audience que le 7, si j’utilise mon décodeur sur un vieux CRT, l’image scintille. Ça ne le faisait pas avec une vidéo cryptée avec un codeur analogique.

Cordialement,

Apollo12 :slight_smile:

Bonjour Clopos,

le meilleur résultat s’obtient avec le paramétrage couleur RVB (celui par défaut), puis l’utilisation d’un codec vidéo qui fait une compression non destructive comme le huffyuv et le FFV1, et dans une moindre mesure le codec nommé « h264 v2 » dans la liste déroulante (qui fonctionne avec un échantillonnage de la couleur en YUV 4:4:4 au lieu du YUV 4:2:0),

le souci : très peu voire aucun lecteur vidéo matériel supporte les codecs qui font une compression non destructive, et ni le YUV 4:4:4, ces fichiers vidéos « haute qualité » ne pourront être lus que sur PC, et la taille des fichiers sera beaucoup plus grande.

Pour les codecs classiques qui font une compression destructive de l’information vidéo : il faut utiliser un bitrate élevé pour minimiser les défauts de compression.

Est-ce qu’on pourrait avoir une idée du résultat pour la formule Sécam (Secam : encode and decode") ?

Merki ! :wink:

Super un grand merci, génial Mannix54 ! :wink:

Cela va certainement grandement améliorer mes tests actuels. De plus, je peux utiliser un disque dur au lieu d’une simple clé USB bien moins véloce, certainement.

Spécifications du format YV12 ici, pour info:
http://avisynth.nl/index.php/FAQ_YV12

En fait l’option « secam » qu’on voit dans cryptimage n’est conçu que pour le mode « syster » (pour simuler les défauts de couleurs d’une émission cryptée en syster sur un système SECAM, les bandes de couleurs violettes vers le bas de l’image), si tu l’utilises avec le discret ça agira comme l’option « RVB ».

On peut aussi générer du discret11 (en pal ou en secam) avec la version hacktv de captainjack et un adaptateur USB3 vers VGA (ou un hackRF) :
github.com/captainjack64/hacktv

ce sera en mode « audience 7 », j’avais fait le test en avril dernier avec un adaptateur USB3 vers VGA (tu m’avais prêté le tien), ça donnait ça avec hacktv (version de captain Jack) après décodage, certains défauts de couleur viennent de la compression h264 :