Récup d'un moteur 220V AC

bonjour à tous,
ma machine à laver ayant laché , je l’ai changée et ai récupéré sur la vieille un moteur 220V

c’est le moteur de pompe de brassage du bras

et j’aimerai savoir si je peux en faire quelquechose

merci…

Bonjour,
60w cela fait 0,08 CV.
Vous pouvez faire tourner une hélice de ventilateur, vous n’en ferez pas une perceuse…

Yannick

certes mais ça me ferait une bonne occasion d’apprendre

y a t il par exemple des modules de commande (genre sur aliexpress) ?

Bonsoir,

C’est un moteur triphasé à condensateur permanent qui s’alimente entre Bleu et noir.
Comme il est monté en élévateur la tension entre Bleu et Rouge doit largement dépasser 240V.

En supprimant le condensateur, il doit pouvoir se piloter à vitesse variable avec des petits variateurs de fréquence triphasé qu’on trouve ici et ailleurs. Mais il va peut être falloir ouvrir pour réaliser le couplage.

Tx

— Triphasé :astonished: ? Avez-vous bien vu la plaque signalétique :open_mouth: ?
— Dans un moteur TRIPHASÉ, il y a 3 bobinages égaux en nombre de spires et en grosseur de fil. Or, ici, je n’en vois que 2 et un condensateur de démarrage/déphasage ! Je suis donc en présence d’un moteur MONOPHASÉ à démarrage par condensateur !
— Et, au vu de la puissance du moteur, je penserais plutôt à un moteur de lave-vaisselle, le moteur de lave-linge (entraînement du tambour) étant nettement plus gros (À moins que ce ne soit le moteur de pompe de vidange…) !
— Cordialement !

oui, je n’avais pas précisé: c’est un moteur de machine à laver LA VAISSELLE
c’est le moteur de la pompe du bras gicleur

une fois débarrassé de ses accessoires, je me retrouve avec un moteur nu
qui a de beaux roulements : il tourne très bien à vide !!!

je n’ai même pas essayé sur le 220 entre les fils noir et bleu : je pense qu’il marche !

mais le faire fonctionner en 12 ou 24 V avec un montage ?..

bizarrement, j’ai cherché sur amurane et je n’ai guère trouvé de réalisation pour des contrôleurs de moteurs …

Bonsoir
Il s’agit d’un moteur asynchrone simple phase.
Yannick

Bonjour à tous,

J’ai envie de dire oui et non ! Un moteur triphasé, il y a 3 bobinages identiques à 120°, et dans ces moteurs monophasés à condensateur, il y a 2 bobinages à 90°, dont un de puissance plus faible que l’autre…

C’est vrai, mais je dirais que ça revient au même : on crée un champ magnétique tournant dans les 2 cas, et on peut faire fonctionner un moteur monophasé à condensateur en triphasé, soit directement avec 2 phases, mais l’écart des phases (120°) n’est pas conforme à l’écart de phases du moteur (90°). On peut prendre un transfo 400V/150V qu’on branche au primaire entre les 2 phases restantes, et le secondaire directement sur l’enroulement en fil fin du moteur, sans le condensateur…

Comme dit plus haut, avec ces petits moteurs on peut d’amuser avec les petits variateurs de fréquence triphasés du commerce…

Amicalement. Jean-marc

Pour peu que laisse entrevoir la photo, on dirait bien que les bobines sont faites du même fil.
Ce qui pourrait signifier que les enroulements sont identiques et que c’est le couplage qui fait la différence.

Comme cela a été dit, Il faudrait l’ouvrir pour avoir une idée plus précise.

Exemple de variateur susceptible d’être utilisé : ebay.fr/itm/AC220V-Single-p … Sw4xxbQr7f

Tx

Bonjour à tous ! :slight_smile:

Mais le variateur de fréquence …il coûte beaucoup plus cher que ce moteur !!

avec mes ventilateurs = en mono 220 V on faisait varier la tension…jusqu’à moins 70%
avec seulement certains moteurs !

et puis plus tard en triphasé pour tous les moteurs et d’une puissance plus élevée on faisait varier la fréquence sans problème ( moteur direct sans transmission ) mais cela restait trés cher

les allemands en fabriquaient puis les chinois ( de bonne qualité ) et toujours

@+

B

voyons, j’ai fait des mesure à l’ohmètre

est- ce que ça parle à quelqu’un ??
Presse-papiers-1.jpg

Ben oui, du moteur à courant continu avec génératrice tachymetrique aux variateurs actuels, la variation de vitesse à toujours été très chère.

Et encore, les prix ont beaucoup baissé.

Je dis bien variation de vitesse et non pas variation de tension avec compensation de couple comme sur les perceuses électriques.

Tx

— Les bobines identiques, c’est pour le sens de rotation ! Si on alimente ton moteur entre :

  • noir et rouge, il tourne dans le sens indiqué par la flèche.
  • noir et bleu, il tourne dans l’autre sens !
    — Au vu des résistances de bobines que tu as mesurées, le bobinage noir/rouge (102 ohms) est la phase principale. Le bobinage noir/bleu (157 ohms) est la phase de démarrage.
    *** Au fait, je ne sais pas si c’est comme le mien : un BEKO ! Dans ce cas, tu pourrais faire une recherche sur ce site où j’en ai dépanné un qu’on m’a donné : un triac de la carte électronique avait “claqué” ! Vérifie donc… ***
    — EDIT : Ah non ! Je l’avais posté sur ce site :
    econologie.com/forums/deche … 14902.html
    — Y’a tous les détails ! Cordialement.

Deux notes d’application Microchip pour contrôler un moteur monophasé à deux enroulements, avec l’avantage de pouvoir inverser électroniquement le sens de rotation:

AN967 : Bidirectional VF Control of Single and 3-Phase Induction Motors Using the PIC16F72
AN1660 : A Complete Low-Cost Design and Analysis for Single and Multi-Phase AC Induction Motors Using an 8-Bit PIC16 MCU

PWM.PNG
Le datasheet du module IPM référence IRAMS10UP60A évoqué dans l’AN967.
La note d’application sur ces modules IPM : AN-1044 : IPM Application Overview

Et accessoirement :
AN843 : Speed Control of 3-Phase Induction Motor Using PIC18 Microcontrollers
AN887 : AC Induction Motor Fundamentals

— D’après ton schéma, Raffou, on pourrait se contenter de 2 paires d’IGBT, le point commun des bobinages pouvant être connecté à un neutre…

C’est même la toute première configuration proposée dans le document AN967, le pseudo neutre évoqué étant le point commun des condensateurs du nécessaire doubleur de tension de Latour. Cependant, si l’on se fie à l’énumération de ses inconvénients en haut de la page 4, la solution avec le pont triphasé lui serait préférable.


L’intérêt de ces modules IPM, c’est que les IGBT y sont déjà intégrés avec leur drivers et les dispositifs de sécurité. Ils sont sans aucun doute moins onéreux que les composants discrets qu’ils intègrent si on devait les acheter au détail, on trouve des IRAMS10UP60A pour moins de 10€, voir même moins de 5€ FdP inclus sur eBay.
Et rien n’empêche d’utiliser ce module IPM pour la solution à pseudo neutre, afin de bénéficier de l’intégration, une des branches du pont triphasé restera alors inemployée.

Bonjour à tous,

Le moteur asynchrone monophasé à condensateur, qu’on appelle justement et injustement « condensateur de démarrage », n’est pas optimisé lorsque branché avec le condensateur justement :

  • l’enroulement principal fournit beaucoup de puissance, mais ne peut pas générer le champ tournant à lui seul.
  • l’enroulement secondaire (parfois en fil plus fin), fournit une puissance très faible puisqu’alimenté par ce condensateur série !

Ces moteurs sont beaucoup mieux optimisés si alimentés sur 2 phases du triphasé, ou sur un générateur à IGBT comme présenté plus haut : le couple sera bien supérieur…

Un ami dont le compresseur d’un climatiseur était bloqué (mécaniquement) m’a demandé si on pouvait faire quelque chose : nous avons alimenté le moteur sur 2 phases du réseau triphasé et le moteur a démarré instantanément !

Si on alimente ces moteurs sur du triphasé, prévoir une sécurité (des disjoncteurs spéciaux) qui coupent tout si absence d’une phase…

Variation de couple et variation de vitesse ça revient un peu au même ! Sur les locomtives électriques anciennes, les vieux métros, les vieux trolleybus, on faisait varier la vitesse du véhicule avec un rhéostat en série, et ça marchait très bien… (moteur série : le moteur de la perceuse)

Ca s’est compliqué quand on a voulu faire du freinage par récupération d’énergie, là le moteur série ne convenait plus, il a fallu alimenter l’inducteur (le stator) par un système indépendant et externe (Trolleybus Renault ER100 2ème genération), et au freinage l’induit (rotor) pouvait renvoyer du courant dans la ligne grace à un élévateur de tension électronique.

Amicalement. Jean-Marc

Bonjour,

Resistance de l’enroulement de démarrage = 100 / Resistance de l’enroulement principal = 160 (Total = 260)

Si les diametres de fil sont les mêmes alors les longueurs de fil donc et le nombre d’encoches occupés par ces fils sont dans le même rapport

L’enroulement de démarrage devrait donc occuper 10 encoches et l’enroulement principal 16. Ce qui semble un peu beaucoup pour un petit moteur.

Tx

Deux enroulements dont un déphasé par un condensateur donc pas triphasé. Certains ont 3 enroulements et une capa pour simuler le triphasé avec du mono. Le moteur que j’ai bricolé pour le rideau électrique de mon garage était ainsi.

ce moteur doit être idéal pour réaliser un brasseur d’air… Reste à vérifier en charge sa vitesse de rotation sans qu’il ne chauffe. Un brasseur d’air est beaucoup mieux qu’un ventilateur…Mais faut le refiler …Au plafond.

J’en ai un pour rafraichir ma vieille secrétaire un peu usée. Elle survit même avec 28 dans la pièce.
Un ventilateur c’est super pour s’attraper la crève gratis.

L’enroulement principal reçoit la plus forte intensité donc constitué par un fil de plus grand diamètre et la plus faible résistance, l’enroulement de démarrage est constitué de fil plus fin et présence une plus grande résistance.

« - l’enroulement principal fournit beaucoup de puissance, mais ne peut pas générer le champ tournant à lui seul. »
Le problème c’est que seul il en crée deux, chacun tournant en sens inverse et le rôle de l’enroulement secondaire est justement de favoriser l’un des deux sens par son déphasage. A noter que l’on peut inverser le sens de rotation d’un moteur mono en inversant le branchement de cet enroulement secondaire.

Enfin pour relancer un moteur de compresseur de clim ou de réfrigérateur (étanche) on n’a pas forcément un réseau tri à disposition ( et c’est risqué pour les bobinages, pas prévu pour ces tensions et intensités) mais une méthode « barbare » mais qui m’a plusieurs fois réussi: quelques coups de marteau sur la cloche, on dégomme un compresseur arrêté trop longtemps mais aussi on réarme la sécurité thermique d’un compresseur qui a déclenché trop souvent et est restée ouverte même après refroidissement.