Bien après l’article paru dans Radio Plans avec un schéma complet pour un décodeur « de tests » à fabriquer soi-même
…des revues anglaises du milieu / fin des années 1980 affichaient des publicités pour ce type d’appareils, soit en kit, soit tout montés. Le prix variait de 80£ à 200£ pour les plus évolués.
Vers le tout début des années 1990, certains petits malins assez doués proposaient même des « multi-décodeurs » adaptés à la réception satellite, capables de décrypter jusqu’à 8 systèmes différents, donc bien sûr, le Discret 11 et 12, le Videocrypt, l’Eurocrypt D2 Mac, etc…
J’avais pu tester celui qu’avait ramené Daniel Renard et qui fonctionnait presque mieux en termes de qualité d’image que les véritables décodeurs. Cela fonctionnait même pour les séances de Pay Per View. Mais je ne me souviens plus comment la réinitialisation mensuelle des droits pouvait être réalisée (manuellement ou automatiquement). Ce dont je me souviens, c’est qu’avec tous les branchements, commutateurs et équipements nécessaires (multisatellite bien avant le Diseqc), le bureau de Daniel était une usine à gaz…
Le décodeur Discret 11 (et 12) était totalement transparent au télétexte (les lignes VBI en début de trame ne sont pas décalées).
Les données S/T TXT passaient dans le décodeur mais sans qu’elles ne soient traitées, à charge alors pour le tv d’être capable de les afficher.
Le tuner ASTON XENA 2000, mixte DVB-S MPEG 2 SD, et analogique, avait 4 péritel dont une pour brancher, en cascade, un décrypteur analogique, comme le DISCRET. Mais en décryptage uniquement image, pas le son.
Ce qui était interressant, c’ était d’ enregistrer en VHS, une émission cryptée DISCRET, puis de relire la K7 en y décrypant avec le DISCRET, avec le " code " à taper sur le clavier.
De nos jours, c’ est le moyen le plus simple pour faire revivre ce déco analogique. S’ il y en a qui ont gardé de telles VHS, avec " le code du mois " ! . Certes, le son decrypté n’ est pas bien audible.
Bonjour,j’ai trouvé ça: une séquence vidéo d’un test de cryptage en Discret 12 de la BBC sur un signal satellitaire,je crois… youtube.com/watch?v=XE385yG_SI4 l’audio était codé lui aussi.
J’ai essayé de décrypter le son de ladite vidéo, et je confirme, le résultat est très dégueu !
Petite manip intéressante…
Cryptez le son de cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=zWsVlp3ITxo avec le greffon idoine de Audacity, à la fréquence de 12,8 kHz.
Mais vous allez ensuite le décrypter en 12 kHz, cela vous donnera un son audible, mais un peu particulier.
—Pour ceux qui n’ont pas le greffon Audacity—
Copiez-collez le contenu ci-après dans un fichier *.*ny
;nyquist plug-in
;version 1
;type process
;name "Modulation Canal+"
;action "Modulation échantillon"
;info "by yrraHM\nLe filtre passe-haut est Butterworth 1er ordre.\n"
;control Freq "Fréquence porteuse (Hz)" real "" 12800 1 192000
;control Cutoff "Cutoff du filtre passe-haut (Hz)" real "" 1 1 192000
;control Gain "Gain applicable (dB)" real " " 0 -10 10
(loud Gain (mult (hp s Cutoff) (hzosc Freq)))
En fait il était impossible d’obtenir un son correct sur le sat avec le codage audio du discret ou du syster à cause de la préaccentuation/désaccentuation qui n’était pas respectée par les récepteurs grand public.
Avec un son normal ce non-respect des spécifications avait un effet relativement peu gênant car il affectait la partie haute du spectre (> 3 kHz) mais l’effet était catastrophique sur l’audio à spectre inversé par le codage discret/syster car il détériorait la qualité sur la partie la plus importante du spectre (au-dessous de 3 kHz).
C’est pour ça que Canal avait ajouté une voie stéréo en clair (système Wegener Panda à 7,02 / 7,20 MHz) en plus de la voie mono codée (avec préaccentuation J17 à 5,85 MHz) sur ses programmes diffusés par satellite.
Hello,
L’audio Canal+ en J17 effectivement était calamiteux.
Après avoir testé une trentaine de démodulateurs satellite au tout début des années 1990, ceux que j’ai pu qualifier comme corrects pour l’audio étaient de marque Chaparral, Echostar et Sky-link. Nous avions accès à tous types d’appareils, y compris ceux que ne voulaient pas nous prêter les marques mais que nous obtenions grâce à l’un de nos annonceurs : le célèbre Serge Surpin, alors N°1 des revendeurs d’équipements satellite en France.
Sans doute quelques uns d’entre vous se souviennent d’autres marques comme Uniden, Donatec, Cambridge, Drake, Ecoshpere, Encom, Nokia, Pace, Grundig…
Dans les marques « d’entrée de gamme », il y avait aussi Alba, Amstrad, Brunor ou encore Fagor.
Malheureusement, je n’ai rien trouvé d’autre qu’une très mauvaise photo d’un relevé de schéma de 1985…
Peut être qu’il est possible d’en déduire quelquechose ?