Doctsf (Modèles & Marques)
AnnoncesBonjour, j'ai une petite collection de transistors, une trentaine, dont certains ne fonctionnent pas évidemment
, j'aimerais savoir les réparer moi même, mais voilà, mes connaissances en électronique se limitent à la connaissance des composants, quelqu'un peut il m'aiguiller sur un livre ou un site qui pourrait m'aider à les faire chanter de nouveau? Merci de votre aide.
radioboy,
Un ouvrage de vulgarisation ici:
http://www.pascalchour.fr/ressources/apprenez_la_radio/apprenez_la_radio.htm
C'est très bien fait
Bonne lecture
jean louis
Super! Merci à toi Jean Louis, y à t-il des généralités à faire en premier lorsque l'on souhaite réparer un transistor?
Non , pas de généralités , et pas de risques non plus, car la tension maxi est celle des piles, souvent 9VDC, maxi 
Le dépannage c'est d'abord de la logique, avoir un bon multimètre et savoir interpréter les mesures.
Bon courage
jean louis
Un multimètre ça j’ai, c’est un numérique ,mais un multimetre à cadran aiguille c’est pas mieux?, et la tension bien sur est faible, je me suis mal exprimé… ce que je voulais dire, c’est à part les parties qui peuvent être corrodées (bloc piles),ou fils dessoudés, quel sont les composants qui ont le pus tendance à lâcher avec le temps?
Il est très bien ce multimètre ITT-Métrix, il faudra juste lui faire une petite toilette.
La fiche noire est sur 10 A !! elle devrait être sur COMM ( commun) !!
Un multimètre numérique est souvent plus précis, qu'un multimètre à aiguille , mais son impédance d'entrée est plus grande , ce qui peut induire des mesures fausses si les pointes de touche ne sont pas bien en contact.
Comme sur tout les appareils anciens, il faut toujours se méfier des mauvais contacts, dans les commutateurs, claviers , potentiomètres etc...
Sinon ce sont les condensateurs électrochimiques qui sont souvent la cause de pannes.
jean louis
Ok merci je vais deplacer le câble je n'avais pas vu, pense-tu que l'on puisse remplacer les condensateurs récupérés sur des appareils plus modernes?
Avant de se lancer dans le dépannage, il d'abord lire, comprendre, assimiler les principes de bases, pour toujours savoir ce que l'on fait et pourquoi on le fait 
http://www.pascalchour.fr/ressources/apprenez_la_radio/apprenez_la_radio.htm
jean louis
Bien sûr Jean Louis, je vais le lire avec attention, ce que je pensait, en demontant des composants(sur des appareils modernes hs bien sur pas sur mes transistors) cela permet aussi d'apprendre
bernier a écrit :
Non , pas de généralités , et pas de risques non plus, car la tension maxi est celle des piles, souvent 9VDC, maxi
Aucun risque pour l'opérateur mais pour le matériel, si!!!
En effet, j'ai été marqué par ma première expérience de bricolage radio. A 15 ou 16 ans, je n'ai pas pu résister à ausculter le poste à transistors que j'avais reçu pour mon certificat d'études. En le remontant, j'ai branché les piles à l'envers, et j'étais tout surpris que plus rien ne marchait, même en remettant les piles dans le bon sens... 
Heureusement, un cousin de mon père qui était dépanneur radio a sauvé l'affaire en changeant tous les transistors du poste (7 au total). Depuis, je pense toujours à cette aventure quand je branche un montage à transistors. 
radioboy a écrit :
... ce que je pensais, en démontant des composants (sur des appareils modernes hs bien sur pas sur mes transistors) cela permet aussi d'apprendre
Démonter simplement des composants n' apprend pas grand chose , si on ne sais pas à quoi ils servent dans l' appareil , comment ils fonctionnent et quelle est leur interaction avec les autres composants dans un circuit actif , et les autres circuits de l' appareil .
En plus dans les appareils " modernes " les composants sont "intégrés " c a d qu' ils remplissent plusieurs fonctions en même temps , donc difficile d' apprendre et d' assimiler les principes de la radio !
Rien de tel pour apprendre qu' un vieil appareil à lampes des années 50 qui ne " vaut " pas grand chose , où tous les composants sont dicrets , parfaitement reconnaissables , et remplissent chacun un rôle bien défini ..
Si l' appareil est encore en état de fonctionnement , c' est encore mieux , car avec un multimètre et s' aidant d' un " schéma type " à défaut de posséder celui de l' appareil , on peut mesurer des tensions en divers endroits , et apprendre comment ça fonctionne . en notant ces tensions sur un schéma , Celà permet , le jour où on un appreil en panne , et par comparaison , de détecter où une tension semble anormale , chercher pourquoi elle est anormale , trouver la panne , et y remédier
Il faut aussi d' abord assimiler la constitution d' un poste de radio, par où passe le signal reçu de l' antenne , quelle transformation il subit , pas à pas : antenne , étage amplificateur HF ( s' il ya , mais pas toujours ) , étage changeur de fréquences , étage amplificateur moyenne fréquence , étage de détection ( quasi toujours une partie d' une lampe double ) , étage préampli BF , étage de sortie BF , plus l' alimentation !
Bien sur savoir e repérer les " accessoires " bien identifiables sur le chassis : antenne ferrite , condensateurs variables , transformateurs moyenne fréquence , self de filtrage ou bobine excitation du HP faisant office , transfo d' alimentation, transfo de sortie BF , haut parleur , condensateurs chimiques de filtrage de la HT redressée , et bien sur toutes les lampes .
Quand on va voir sur un site la description des caracrtéristiques d' une lampe particulière , il y a quasi toujours un schéma d' un étage fonctionnel , représentant la lampe avec son environnement lui permettant de remplir sa fonction, les composants associés : résistances , condensateurs , et la valeur des tensions et courants aux principaux points .
Il faut aussi apprendre comment fonctionne une lampe , et donc le rôle de ses différentes électrodes : filament , cathode , les grilles et leur rôle , l' anode !
Bien avoir en tête qu' il existe beaucoup de lampes doubles ou triples , c à d qui comportent deux ou trois lampes indépendantes dans une même enceinte en verre , et qui remplissent donc le rôle de deux ou trois étages ( fonctions ) séparés
Sur les postes à transistors anciens, le principe est le même , sauf que les lampes sont remplacées par des transistors , que l' alimentaion est basse tension la plupart du temps à piles , donc qu' il n' y pas généralement de transformateur d' alimentation secteur, pas de " self de filtage " de la HT , les caps chimiques sont BT et plus eptits , et pas en cartouches alu debout sur le chasssis comme sur un poste à lampes et que le HP est à aimant permanent et pas à excitaion avec le courant de HT comme sur un poste à lampes .
Mais pour le principe , les fonctions sont assurées de la même manière .
Pour les " transistors " plus récents , des circuits intégrés multi fonctions ont remplacé les transistors discrets , et celà devient moins facile
La radio , c'es t come le piano ou nimporte quel instrument de musique : on ne peut pas jouer du Mozart si on n' a pas appris le solfège , et à faire des gammes ... ce qui prend .... un certain temps 
radioboy a écrit :
ce que je voulais dire, c'est à part les parties qui peuvent être corrodées (bloc piles),ou fils dessoudés, quels sont les composants qui ont le plus tendance à lâcher avec le temps?
Dans un poste à transistors ce sont les capas chimiques qui sèchent avec le temps , et ne remplissent plus leurs fonctions
Sauf accident , ou mal utilisé , sauf exception dont il n' y a pas lieu de parler pour le moment, le composant discret appelé " transistor " est " increvable " et les courants et tensions étant faibles , les résistances ne sont généralement pas en cause .
Les pannes sont souvent dues à de l' oxydation , mauvais contacts, fils coupés , soudures dites " sèches " sur les circuits imprimés , transformateurs FI ou oscillateurs déréglés
Et il faut toujours avoir en tête qu' un poste en panne ; quel qu' il soit , est sensé avoir fonctionné correctement.sortant d' usine , oud e cehz son cosntructeur , fut il un simple artisan ! donc ne pas tenter de modifier des valeurs de composants en croyant que ça ira mieux !
Merci pour vos commentaires, j'imaginais bien que cela ne s'improvisai pas, d'autant que j'ai une formation d'ébéniste à la base, et pas d'électronicien, mais je vais potasser le document de pascal chour et essayer de comprendre le fonctionnement de base d'un transistor. c'est aussi pour cela que je me suis inscrit sur doctsf.
Emmanuel.
radioboy a écrit :
Merci pour vos commentaires, j'imaginais bien que cela ne s'improvisai pas, d'autant que j'ai une formation d'ébéniste à la base, et pas d'électronicien, mais je vais potasser le document de pascal chour et essayer de comprendre le fonctionnement de base d'un transistor. c'est aussi pour cela que je me suis inscrit sur doctsf.
Emmanuel.
En voilà une bien bonne et raisonnable décision 
bon potassage
A +.
radioboy a écrit :
, d'autant que j'ai une formation d'ébéniste à la base, et pas d'électronicien,
Waouh ! une formation d' ébéniste , ça sert aussi en radio pour refaire les caisses des postes à lampes et les meubles radio
https://www.doctsf.com/forum/viewtopic.php?f=21&t=13133&start=0
dans ce domaine je peux évidemment vous donner des conseils, j'ai egalement un cap marqueteur, utile pour les placages.
Emmanuel.
bernier a écrit :
Un multimètre numérique est souvent plus précis, qu'un multimètre à aiguille , mais son impédance d'entrée est plus grande , ce qui peut induire des mesures fausses si les pointes de touche ne sont pas bien en contact.
C'est tout le contraire: si l'impédance d'entrée est grande (en mode voltmètre bien sûr), la qualité du contact a en théorie moins d'importance qu'avec un apparel d'impédance plus faible puisque la résistance du contact est en série avec l'impédance d'entrée. La chute de tension occasionnée par le contact est donc moins grande avec un appareil à forte impédance d'entrée.
Quel que soit le type d'appareil il faut assurer un bon contact pour avoir une mesure fiable, mais c'est beaucoup plus critique en mode ampèremètre ou ohmmètre qu'en voltmètre à forte impédance.
Avec un appareil à affichage numérique, ce qui peut induire des erreurs de mesure c'est surtout de ne pas attendre assez longtemps que l'affichage soit stabilisé à cause du temps d'échantillonnage et du temps de rafraîchissement de l'affichage.