Bien sûr que des canicules ont toujours eut lieu, mais cela ne constitue pas un argument contre l'affirmation du réchauffement climatique.
Il est possible de trouver des canicules précoces datant de plusieurs dizaines d'années et des gelées précoces d'actualité.
Cela ne change rien au fait que la moyenne des températures augmente et que cela est un fait objectif venant de mesures multiples et précises faites depuis des dizaines d'années.
Face à ces données, nous pouvons affirmer la réalité du réchauffement climatique sans pour autant affirmer le futur de ce réchauffement car "la machine climatique" est une chose très complexe et certainement encore largement à découvrir. Donc, ni optimisme, ni plan catastrophe mais seulement méfiance et questionnement.
D'une manière générale c'est un biais cognitif ou bien une figure de rhétorique que de contredire l'affirmation d'un "global" en montrant du "local" opposé au global.
Le biais cognitif est une erreur inconsciente, la figure de rhétorique est faite pour tromper.
Dans ma grande famille, des gros fumeurs ont affirmé à l'unisson et pendant des années que le tabac n'avait aucun effet cancérigène "puisque telle personne était morte d'un cancer du poumon sans jamais avoir fumé de sa vie" ( Mais peut-être avait-elle été exposée à d'autres produits nocifs... ). Maintenant tous ces gros fumeurs sont morts, certains encore jeunes, du cancer du poumon ou de la gorge... Mais il y a bien eu un non fumeur mort d'un cancer du poumon...
De même il est possible de trouver un conducteur bien sage qui vient d'avoir un accident et un fou du volant qui roule sans ennuies depuis des années. Une vérité locale ne fait pas une vérité statistique, sinon aucun assureur ne prendrait le risque d'assurer qui que ce soit. C'est en cela que l'assurance est possible : la mutualisation d'un grand nombre de risques rend le risque global calculable et donc calculable aussi la prime d'assurance.
Pour en revenir au réchauffement climatique, ce qui me semble important est d'en bien comprendre les mécanismes pour savoir "à quelle sauce nous allons être mangé", si seulement nous devons être mangé. Il me semble que nous devons rejeter tout autant ceux qui nient le problème et ceux qui font leur beurre avec des plans catastrophes.
Bien sûr que des canicules ont toujours eut lieu, mais cela ne constitue pas un argument contre l'affirmation du réchauffement climatique.
Bien entendu mon propos n' était pas d' apporter un argument contre la réalité du réchauffement climatique !
Simplement au fil de ma lecture des ces revues anciennes , de découvrir que certains phénomènes ponctuels de canicules ou d' étés précoces s' étaient déjà produits dans un passé pas si vieux que ça , tout autant que d' hivers très rudes ( 1956 ) !