régulatrice "fer- hydrogène"

C'est connu, le dire c'est bien, mais le "faire" c'est mieux!

l'eau ferugineuse Je sors

Entre l'eau ferrugineuse et les pets de grisou des vaches , on est bien   .......Yes

bonjour a tous!

Merci pour les reponses!

j'ignorais que l'hydrogène était ininflammable tout seul......merci Mr Boulet pour cette précision.Il est exact que le fer pur ne s'oxyde qu'en presence d'oxygène.Si je me souviens bien on appelle ça "une reduction oxydo- ferroxygénique" mais je suis plus très sûr....  

Pour le grisou, il y a une proportion d'hydrogène dedans, mais variable, En tout cas ça explose dur!

Et puis, Mr Boulet, vous qui savez beaucoup de choses, même si celà ne touche pas la radio, dites moi pourquoi le méthane ( enfin je crois) s'enflamme au contact de l'air?? je penses aux "feu follets" que j'ai vu dans un cimetière, une flamme bleu-vert, même que ma grand-mère m'avait dit que " c'était l'esprit du mort qui brûlait en enfer" et que "ça portait malheur" il doit y avoir un additif qui fait que ça s'enflamme.....enfin je crois!

 

mais pourquoi mettre de l'hydrogène  alors qu'il existe des gaz neutres genre argon ou azote qui feraient ( PEUT-ETRE ? ) le même travail surtout s'ils sont mis dans l'ampoule a un pression assez forte mais pas trop, par exemple 0,5 bars pour qu'ils soient assez denses ??

Il est exact que le fer pur ne s'oxyde qu'en presence d'oxygène.Si je me souviens bien on appelle ça "une reduction oxydo- ferroxygénique" mais je suis plus très sûr.... j'adore ce terme ésotérique "reduction ferroxygénique" qui n'a aucun sens ,   mais désolé, ça  s'appelle tout simplement ..... de la rouille ( ou oxyde de fer)  !  

Pour le grisou, il y a une proportion d'hydrogène dedans, mais variable, En tout cas ça explose dur!    

Totalement faux , le grisou est du methane (CH4)  et n'explose qu'au contact d'une flamme s'il a été mélangé à l'oxygène de l'air

dites moi pourquoi le méthane ( enfin je crois) s'enflamme au contact de l'air 

le méthane ne s'enflamme pas au contact de l'air , seulement mélangé et en présence d'une flamme

je penses aux "feu follets" que j'ai vu dans un cimetière

ils ne sont pas composés de méthane mais d'hydrogène phosphoré qui , lui , s'enflamme spontannément au contact de l'humidité de l'air

mais pourquoi mettre de l'hydrogène  alors qu'il existe des gaz neutres genre argon ou azote qui feraient ( PEUT-ETRE ? ) le même travail surtout s'ils sont mis dans l'ampoule a un pression assez forte mais pas trop, par exemple 0,5 bars pour qu'ils soient assez denses ??

on est dans le vague absolu , a votre avis quel est le fameux "travail" que doit effectuer le gaz ?

Bonjour.

La dernière question de Butcher n'est pas sans intérêts.

L'on peut se demander s'il n'existe pas d'autre gaz qui conduisent la chaleur aussi bien, voir mieux, et qui n'entrent pas en réaction avec le fer du filament.

Je suppose que le choix de l'hydrogène se fait ( ou se faisait ) soit pour une question de prix ( il est très facile d'obtenir de l'hydrogène très pur par électrolyse de l'eau ), soit pour une question de pression ( à froid et à chaud ) à l'intérieur de l'ampoule.

Mais utiliser des gaz ayant des molécules plus grosses pour limiter les fuites pourrait aussi se justifier.

Tenter de répondre à la question du pourquoi l'hydrogène et pas un autre gaz, qui conduirait autant la chaleur et qui ne se combinerait pas au fer, ne peut être qu'instructif.

En tous cas, je suis curieux de savoir les raisons de ce choix...

Bonsoir

il suffit de demander

http://www.elementschimiques.fr/?fr/proprietes/physiques/capacite-thermique

bonjour,

après lecture des liens, n'y a-t-il pas plusieurs types de "régulatrices" ?

-un type qui serait une simple résistance chutrice pour transformer le 220 en 110 par exemple ; dans ce cas, l'intérêt du fer ou tungstène dans l'hydrogène, est comme précisé au-dessus, de pouvoir évacuer la chaleur rapidement, l'hydrogène étant bon conducteur d'icelle (de nombreux alternateurs industriels sont refroidis par un courant d'hyrogène) ; ainsi, plus de grosse résistance extérieure au poste, mais une lampe qui peut chauffer beaucoup et qui dissipe en fait la même puissance que le poste

- un autre type, qui régulerait la HT, qui fonctionne comment ? en fait, la température est constante si le courant est constant ; si le courant augmente, la température augmente, la résistance aussi, ce qui ramène à la valeur initiale, comme une boucle de réaction.

peut-être si quelqu'un a des idées claires là-dessus, un petit résumé en deux phrases

(pour les feux-follets, gaz s'enflammant spontanément, mais aussi vers luisants : j'en ai observé dans mon composteur de nuit, alors que j'y versais des épluchures de légume ; c'est une réaction de défense, et une parade nuptiale parait-il... sans que l'un exclue l'autre...)

 

Bonsoir Hermes

il y a deux "races" de résistances montées dans des ampoules de verre  , d'une part les régulateurs fer-hydrogène et d'autre part les résistances ordinaires a filament de tungstène montées dans des ampoules , et qui étaient censées remplacer les cordons chauffants si dangereux

hermes a écrit :

....  mais aussi vers luisants : j'en ai observé dans mon composteur de nuit, alors que j'y versais des épluchures de légume ; c'est une réaction de défense, et une parade nuptiale parait-il... sans que l'un exclue l'autre...

Ce sont  st essentiellement les femelles  qui sont lumineuses , pour attirer les mâles en vue de la reproduction .

J' en ai qqs uns tous les ans dans le jardin , bien que cet insecte se soit raréfié de nos jours

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lampyre

Tu imagines  les femmes à la recherche d' un partenaire se promener avec les fesses lumineuses  Mort de rire

 

 

Bonjour.

Effectivement, F6CER, le tableau sur les capacités thermiques des éléments naturels répond très bien à la question du choix de l'hydrogène ! 

Aujourd'hui, j'ai appris quelque chose. Sourire

Restes quelques questions :

Pression initiale dans l'ampoule ?

Y- a-t-il perte importante d'hydrogène au fil des ( dizaines ) d'années ?  Ou, autrement dit, ces tubes risquent-il de mourir simplement par la fuite de leur hydrogène ?

bonsoir a tous!

Je vais tenter de repondre a Coyote:

Sur un tube a vide, le vide est quasi parfait, soit UNE PRESSION NEGATIVE importante; de plusieurs dizaines de mmHg ! mais de tres vieux tubes ont gardé leur vide malgré des fois 80 ans d'âge! seul un tube qui prends un patac sur le verre et donc fendu sera naze,( ou bien une surchauffe due a un incident?)

Cette PRESSION NEGATIVE est de très loin très superieure a la pression POSITIVE dans une fer -hydrogéne, au pire y aura -t-il 1 bar?

et même si l'hydrogène se dilate, vu qu'il transmets les calories a l'ampoule qui se refroidit ar l'air ambiant, il restera a temperature quasi constante: pas de dilatation excessive du bulbe donc pas de fuite!! enfin si je ne m'abuse....

D'ailleurs il a existé des alternateurs et des transfos de puissance refroidis a l'hydrogène, ( Poste 225 kV de Portet sur Garonne a Toulouse)

Sa conductivité thermique est sept fois supérieure à celle de l'air il me semble.

cela me fait penser aux vieux "phares à iode", dans lesquels, le métal du filament s'évapore, et se combine à l'iode, pour se redéposer sur les parties les plus fines du filament, donc plus chaudes, lui permettant ainsi de ne pas se couper. Est-ce le cas du fer dans l'hydrogène ? ou ce choix est-il du simplement à des considérations d'évacuation de la chaleur ?

 

P.S :selon Claude :

<<Tu imagines  les femmes à la recherche d' un partenaire se promener avec les fesses lumineuses   cela résoudrait le problème de l'éclairage nocturne de certaines rues... (et une partie du chauffage urbain d'ailleurs) bon, toutes mes excuses pour ces propos sexistes, il y en aurait autant à dire à propos des mâles en chasse mais je crois qu'il est sage de s'en tenir là...

Bonjour.

Si je pose la question de l'étanchéité à long terme du tube vis à vis de l'hydrogène qu'il contient c'est que la molécule d'hydrogène est bien plus petite que celle de l'oxygène ou de l'azote qui compose l'air à 99 pour cent.

Bon, il est vrai qu'une fois le tube "dégonflé" à la pression atmosphérique l'hydrogène n'a plus aucune raison d'en sortir...  

Le tour de force mécanique des gens qui ont fabriqué les premiers tubes est d'avoir trouvé du verre et du métal dont la dilatation conjointe garde l'étanchéité au passage de la sortie de fils pendant si longtemps. 

Pour Butcher, les tubes à vide subissent au maximum la pression atmosphérique soit environ 10 puissance 5 Pascals ( 1 bar ). Ce n'est pas un problème mécanique majeur tant que l'on n'est pas obligé de leur donner une grande surface quasi plane ( tube d'une ancienne télévision ). Un pneu de voiture subit 2 fois plus, celui d'un camion 8 fois plus, une bouteille de plongée 200 fois plus, le bathyscaphe ( du moins sa capsule d'équipage ) 1000 fois plus...      

bonjour a tous!

Soit! mais je sais qu'un tube subit la pression atmospherique, mais je sais qu'a l'interieur il y a le vide ( inventé par Irwin Langmuir qui a pondu la pompe spéciale a mercure pour faire un vide poussé) donc le verre a une contrainte negative très forte, maintenant, comment ont-ils pu faire "un joint" aussi parfait entre l'ampoule et les fils sortants?

surtout sur les tubes Noval ou Rimlock ou les broches passent au travers du verre??  ça j'aimerai bien savoir.......

quant au verre je me suis laissé dire que ce n'estt pas un verre spécial proche du cristal, a resistance mecanique plus élevée.........

Bonjourà tous,

Dans les tubes électroniques , il y a le piège à gaz : le getter

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pi%C3%A8ge_%C3%A0_gaz

jean louis

Et pourquoi ne pas aller voir des articles sérieux  ?  

http://paillard.claude.free.fr/

bonjour,

j’ai craqué pour un poste CY2CBL6ECF1ECH3 pour des raisons sentimentales (je pourrai expliquer un jour), mais voilà, il a 5 lampes!! et celle qui s’y trouve n’est pas la bonne, reconnaissez vous l’intruse?

c’est pourquoi j’exhume ce vieux post (au passage, je ne vois pas pourquoi j’ai la question “voulez vous relancer cette conversation?” , oui, je veux relancer cette conversation) car je soupçonne la lampe d’être une “chutrice-régulatrice” ou l’inverse ou un des deux, avec un support octal; si sa fonction est évidente puisque les fils du sélecteur de tension vont directement sur son support, la question est de savoir de quel type il s’agit!
j’ai eu ce schéma sur le site de domi33, (voir poste Cibot dans le GL) si quelqu’un a une autre indication, merci par avance

:bonsoir:

Il y a de grandes chances que ce soit effectivement une régulatrice CELSIOR à culot octal qui doit se trouver à la place de la lampe “MG” qui a dû être mise là pour boucher le trou et une R30N irait bien là car elle est prévue pour 2 lampes chauffées en 6,3 V, une en 30 V et une en 44 V série Transco et c’ est ce que tu as dans ton poste ( avec 2 à 3 ampoules cadran 0,1 A).

A +.