mes intérrogations concernent surtout les redresseurs sélénium.Le redresseur simple alternance de ce poste ne redressait que 189 volts à sa sortie et avait tendance à tiédir.J’ai monté une diode 1N4007 afin d’obtenir 250 volts redressés en sortie et d’avoir désormais les 235 volts nécessaires à la plaque de l’ EL84.
Le mauvais vieillissement de ce genre de redresseur est il la cause de cette baisse de la tension redressée et de ce"tièdissement"?
Un redresseur bi alternance est il plus efficace qu’un redresseur simple alternance?
Il est souvent indiqué qu’il faut mettre une résistance en série afin de simuler la résistance interne du redresseur que l’on a remplacé selon le cas par une ou plusieurs diodes.Pourquoi sur ce poste (redresseur simple alternance) ainsi que sur mon Surcouf (redresseur bi alternance), je n’ai pas eu besoin de mettre cette fameuse résistance en série afin de corriger la haute tension redressée?
Par ailleurs, j’ai constaté qu’il n’ y avait pas d’antenne cadre pour la réception PO/GO; les allemands en 1956 devaient déjà privilégier la réception FM.C’est par hasard, en obervant le double potentiomètre de volume, que j’ai découvert qu’il avait un correcteur de tonalité à deux positons qui est indiqué nulle part. Comme sur certains Ducretet, on appui sur l’axe du potentiomètre de volume pour enclencher les basses qui sont vraiment très puissantes pour un si petit poste et bien agréables pour l’écoute de certaines musiques en FM.
Cordialement.
Patrick.
la diode est installée sous le redresseur qui n’est pas démontable car riveté sur le chassis.
Les redresseurs utilisés en radio, ont été principalement,les tubes à vides et les redresseurs secs succesivements , oxyde de cuivre,sélénium,diodes germanium puis silicium,
Les redresseurs au sélénium ont été utilisés , surtout en Allemagne dans les années 50-60.
Ils étaient fragiles,celui de ta photo est un ( 250V-85 mA).
Comme les tubes à vides ils présentent, une résistance interne importante.
Dans le cas d'un redressement simple alternance, l'alternace négative du secteur est supprimée ( diode bloquée).Le filtrage doit être efficcace, car on a une tension résiduelle 50Hz importante.
Dans l'utilisation du redressement double alternace( utilisation de deux diodes ou d'un pont de Greatz), l'alternance négative est redressée, la tension résiduelle est de 100Hz ,elle n'a pas besoin d'un filtrage aussi efficcace , pour obtenir une bonne tension continue.
La tension de sortie du redresseur est toujours fonction de la tension d'entrée , donnée soit par le secteur ou le transformateur.
Tu trouveras plus de détails sur ce vaste sujet , sur le net , ou dans les livres spécialisés
Il faut aussi signaler , notamment utilisé par certaines marques de Tvs N et B dans les années 1960 , comme Grammont , le montage redresseur double alternance et doubleur de tension , dit montage " Latour " .
Toute la gamme de 1964 en était équipée . l' alim étant constituée de deux diodes au silicium BY120 ou similaires , et de deux chimiques de 150µF - 325 V TS , tension redressée filtrée de 230 Volts
C' est un pont également , mais dans lequel deux des diodes sont rempacées par deux chimiques
On peut ausi signaler le " doubleur Schenkel " , qui peut se cumuler en tripleur , etc .. Il a été utilisé je pense pour la fabrication des tripleurs de THT des Tvs couleurs à une époque
Les condensateurs électrochimiques n'ont jamais remplacé les diodes
je n' ai jamais dit que fonctionnellement les chimiques remplaçaient les diodes , mais que si on considérait le dessin du pont de Graetz , il y avait deux chimiques à la place de deux diodes pour constituer le doubleur de Latour !
Un doubleur de tension fournit directement une tension continue exploitable
pas si sur !
dans les alims des Tvs Grammont , après la cellule doubleuse de tension " Latour ", il y a quand même une grosse self de filtrage à fer , et des chimiques de 150 µF , 50µF, 16µF, 150µF sur les lignes de HT1 , HT2 , HT3, HT4
Si ce que tu dis et vrai , ces cellules seraient inutiles donc inexistantes !
Et comme j' ai bossé ( en stage ) sur la mise au point en sortie de chaine de ces TVs à l' époque , j' en sais quelque chose !
J' ai même encore deux ou trois 150µF et des diodes ad hoc dans mes tiroirs !
A mon avis , les deux chimiques de 150 µF de la cellule " Latour " , branchés en série , ils ne servent qu' a additionner les deux tensions redressées et pulsées , mais ne filtrent rien ou pas grand chose ! il faudrait brancher unoscillo en sortie du doubleur paur savoir exactement .
Ils ne "rigolaient" pas chez Grammont, avec les valeurs des condensateurs electrochimiques
Dans ce montage,il faut obtenir plusieurs HT , ela HT1 , ne passe pas par la self.
La mesure à l'oscilloscope lèverait un doute,
Je me souviens que dans les années 64-65, lors de l'apparition des premiers tuners UHF à transistors, on fabriquait le 12V d'alimentation , avec un doubleur de tension Latour, alimenté par le 6.3v des filaments.
Dans ce montage,il faut obtenir plusieurs HT , ela HT1 , ne passe pas par la self.
Jean Louis
Sur ce schéma , la HT1, qui ne passe aps par la self alimente les étages de séparation de tops , et les étages de balayage vertical .. Le filtrage semblait peut être moins important, au départ .... . Mais sur une notice du même tv , additif , toutes les HTs passent par la self !
Quant à la tension du tuner UHF à transsitors , apparu , ainsi qu' un préampli FI à Tr SFT316, sur une version ultérieure pour remplacer le tuner à lampes EC86 et EC88 bien bruiteux , la HT5 ( 12 V ) qui les alimente est obtenue à partir de la HT 4 , avec interposition en série d' une résistance de 1.5K et refiltrage avec une capa de 8µF
La mesure à l'oscilloscope lèverait un doute,
certes !
Je me souviens que dans les années 64-65, lors de l'apparition des premiers tuners UHF à transistors, on fabriquait le 12V d'alimentation , avec un doubleur de tension Latour, alimenté par le 6.3v des filaments.
Par contre, oui , quand en 1964 - 65 , j' ai adjoint un tuner UHF Arena à trs AF139, alimenté sous 12 V , au TV P111 des parents , j' ai effectivement fabriqué le 12 V à partir de la tension 6.3V filaments avec un petit doubleur Latour !
Après quelques recherches sur le net il apparaît bien que :
- La tension de sortie du doubleur Latour est bien une tension continue avec une ronflette de 100Hz
Il faut bien que la tension aux bornes des chimiques soit à composante principale continue , sinon les chimiques exploseraient .. Ce qui s' est passé parfois , je me souviens à la msie sous tension , quand une des diodes de redressement était claquée !
Parce qu' en bout de chaine de montage , on ne prenait pas de gants .. on mettait sous tension , et pas avec un Variac .. Et le premier appareil de mesures était " le nez " ! . tout de suite détecter si ça sentait le crâmé quelque part ! et être près à couper le jus si qq composant " fumait" !
- Les 2 condensateurs , se comportent comme un condensateur de tête de filtre.
CQFD
Bon ça nous a éloigné un peu du Blaupunkt " ballet " !
Pour répondre à Pat54, un redressement double alternance fournit une tension moyenne supérieure à celle du simple alternance, puisque les 2 alternances sont exploitées et rechargent 2 fois plus souvent le condo de filtrage.
De plus la ronflette à 100 Hz est plus facile à filtrer...
Le problème est le même quand on compare les 2 types de doubleurs : le Latour fournit une ronflette à 100 Hz, et les 2 condos sont en série et ne doivent supporter que la moitié de la tension totale.
Si on met leur point commun à la masse, on obtient une alim symétrique + / - bien utile dans les montages symétriques comme les amplis OP, les amplis de puissance...
Le doubleur Schenkel a un avantage : masse commune à l'entrée et la sortie et un gros inconvénient : le chimique en série à l'entrée doit supporter l'alternatif et doit être prévu pour ça !