Quel est le modèle de ce téléviseur et de quand date-il?

Non, cette largeur de bande vidéo a été définie pour le noir et blanc car elle est plus proche d’une résolution horizontale équivalente à la résolution verticale qu’avec 5 MHz seulement. C’était d’ailleurs le choix qu’avait fait l’OIRT (pays de l’Est) pour le 625 lignes avec la norme D puis K.
Pour la France je pense que ce choix a été fait pour minimiser la différence de résolution apparente entre le 819 et le 625 lignes.

J’ai du mal à croire cela car la version SECAM utilisée partout (en France comme ailleurs) a été le SECAM III B qui a été optimisée pour la bande passante de 5 MHz des canaux de la norme B/G pour essayer de la « vendre » à nos voisins utilisant cette norme. Sans succès, sauf en Allemagne de l’Est et en Grèce.
C’est pourquoi la couleur ne bénéficie pas de la bande passante plus grande des normes D, K, K’ et L, seule la luminance peut en bénéficier (en principe) mais le SECAM avec le spectre continu de sa FM est beaucoup plus « aggressif » contre la luminance que le PAL ou le NTSC.
En SECAM III B les transitions entre couleurs vives sont plus dégradées que cela serait nécessaire avec une bande de 6 MHz en partie du fait que les pointes de préaccentuation sont tronquées pour tenir dans la bande de 5MHz. Antiope n’a rien à voir là-dedans (hormis l’identif trame) et le NICAM non plus puisque la porteuse NICAM à 5,85 MHz est au-dessus de la limitation à 5MHz.
Le NICAM peut apporter une légère perturbation de la luminance aux TV qui ont une bande passante video effective de 6 MHz ou plus (à mon avis seuls des TV noir et blanc assez anciens).

Oui, c’était une idée intéressante (concurrente du D2-MAC) mais comme lui arrivée trop tard car le numérique pointait le bout de son nez, ce qui fait qu’elle n’a pas eu plus de succès que le D2-MAC.

Bonjour à tous,

Comme le sujet a bifurqué vers les mérites respectifs du PAL et du SECAM, j’ajouterais deux observations venant des diffuseurs lors de l’étude des systèmes couleur à la fin des années 60.

Deux paramètres étaient difficiles à maîtriser sur une cascade de dispositifs devant transmettre un signal vidéo :

  • Le gain différentiel : le gain varie dans la bande passante à transmettre.
  • La phase différentielle : la phase varie dans la bande passante.

Sur une chaîne de relais Hertziens, par ex. envoyer les images de Paris à Lyon ou Marseille on a observé que la FM du SECAM supportait bien mieux un long parcours. On a fait un essai Paris/Marseille/Paris satisfaisant en comparant les images source et retour.

Magnétoscopes : situons nous vers le milieu des années 70.
à l’époque, il y avait les machines 2 pouces avec un correcteur de base de temps (TBC). Extrêmement chères, entre 1,5 et 3 millions de Francs, et les machines 1 pouce à usage industriel, sans TBC et beaucoup plus économiques (180KF à 300KF).
Le réseau FR3 régional, doté de peu de moyens, a opté pour ces machines « low cost » car la bande passante était suffisante pour enregistrer le SECAM directement sans utiliser un hétérodynage « color under » comme l’U-Matic.
Cela se passait à l’époque où la France travaillait encore en SECAM au niveau de la production.
ça n’a pas duré longtemps, tellement le SECAM était peu commode à gérer en studio (mélangeurs).

En 1982, les progrès technologiques ont rendus le format 1 pouce véritablement Broadcast.
Ce fut la naissance du format C normalisé par le SMPTE avec Ampex et Sony proposant la norme.
Le TBC est devenu numérique. Les machines ont offert la recherche rapide visuelle, la couleur parfaite en ralenti/accéléré (-1/+3), l’arrêt sur image.

Les avantages étaient tels, que le 2 pouce a disparu très rapidement.

Anecdote perso : au NAB 1982, l’encre était juste sèche sur les spécifs techniques de la norme C.
Dans les premiers jours du salon, une délégation d’ingénieurs s’est présentée pour lire une bande Ampex sur une machine Sony et vice-versa. Le double essai a été réussi et la compatibilité démontrée.
Plus tard, autour d’un repas, j’ai appris qu’il régnaient une forte appréhension à propos de cet essai effectué « sans filet » car malgré la coopération entre les deux constructeurs pour la mise au point de la norme, aucun test préalable n’avait jamais été effectué dans des conditions réelles d’exploitation.

Cordialement
jhalphen

Voici un résumé très intéressant de cette technique ▼
(cliquer sur l’image pour agrandir)

source ► avec l’aimable autorisation de l’auteur :wink:

Merci de l’info,
de toutes façons ça ne devait pas trop gêner l’utilisateur lambda dans les années 80 cette impossibilité de gérer le pal vidéo-composite via la péritel, vu la difficulté d’avoir des sources Pal dans ces années là en France si on n’était pas frontalier (laserdisc coûteux et qui a fait un flop, le câble peu développé, les offres satellites démocratisées que dans les années 90).

Les TV sont ensuite devenus multistandards dans les années 90, excepté le support du NTSC qui était rare.

Bonjour,
bien au contraire, le Laserdisc a réellement cartonné sur trois marchés: Les Etats Unis, le Japon et la France.
NTSC au Japon et aux Etats unis, et PAL en France.
EN France les premiers lecteurs de Laserdiscs avaient un « transcodeur » PAL vers RVB.
Ensuite les lecteurs de LD Pionner PAL/NTSC (leader sur le marché) avaient un transcodeur commutable NTSC=> PAL 60.
De nombreuses boutiques Parisiennes proposaient l’import de Laserdiscs NTSC, même la FNAC et le feu Virgin Megastore en vendaient.
Pour les personnes maitrisant mal l’anglais, on pouvait trouver des décodeurs Close Caption, pour avoir les sous-titres anglais sur les LD NTSC.
Le magasine mensuel LES ANNEES LASER était dédié au début au Laserdisc !

Le PAL s’est développé en France grâce au satellite PAL puis numérique, au camescope PAL 8mm et Hi8, les consoles de jeu.
Même avec le Mediasat de Canal Satellite numérique on pouvait sortir en PAL au lieu du SECAM, seule solution pour avoir des enregistrements VHS de qualité.

Tu tapes « laserdic flop » dans google, tu vas voir le résultat :mrgreen:.
En Asie ça a été un peu moins la débacle en terme de vente.

C’est un flop dans le sens où il n’a jamais réussi à avoir le même succès que le DVD et la cassette VHS auprès du grand public, les freins ont été le prix des appareils et du disque, sa taille encombrante, le fait de devoir le retourner en milieu de film et pas de possibilité d’enregistrer la TV dessus, du coup c’est resté un marché de niche, pour les amateurs de home cinema, alors que les inventeurs du laserdisc voulaient que ça entre dans le foyer de monsieur tout le monde.

Ce youtubeur résume assez bien les raisons de l’échec de ce format :
youtube.com/watch?v=TClRRMFZ7Sw

C’est vrai, le Laserdisc était un marché de niche, je l’admets, un caprice d’enfant gâté, pour les cinéphiles, et pour les amateurs de home cinéma.

Un édito de 60 millions de consommateurs de décembre 1993 était très critique sur le LD:

  • support lourd et encombrant
  • obligé de retourner le disque au milieu du film car une heure par face.
  • n’enregistre pas
  • produit bâtard car numérique pour le son et analogique pour l’image
  • ce n’est pas un format d’avenir
  • il est urgent d’attendre disait la magazine en décembre 1993 un nouveau support plus pérenne: il évoquait sans le savoir le futur format DVD.
    Je rajouterais:
  • pas de version multilingue, pas de S/T.

En tout cas la mauvaise qualité du VHS SECAM divisé par 4 (système Franco-français), a permis à la France d’être le premier marché Européen du LD PAL. Même si c’était un marché confidentiel.

Le SECAM me rappelle les célèbres « bouteilles » qui devinrent inactives bien plus tard. Aussi, cette sous-porteuse couleur qui semblait faire une sorte de « moirage » sur la veste d’un costume gris du présentateur du JT du soir. En compétition avec le PAL, heureusement que l’on a connu les téléviseurs PAL/SECAM qui permettaient de visualiser les images des camescopes et magnétoscopes.
Il est vrai que géographiquement, le système SECAM dans ses différentes varaiantes occupaient une grande partie du territoire international, notamment l’URSS.
Tout cela est entré dans l’histoire du 20ième siècle, celle de la TV de nos parents.

pour ce châssis tvc8 je possède une alim complète au cas ou… 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8)

Le système couleur de la Radiotechnique, avec les TDA 3560 et 3591, ne plaisait pas tellement à THOMSON.

Quant au PAL PLUS, j’ ai acheté, en 1997, à Genève, le SV 260X de SAMSUNG, un S-VHS uniquement PAL, avec PAL Plus, j’ enregistrais le concert du Nouvel An, sur la ZDF, via ASTRA, du temps de l’ analogique, en PAL Plus, S-VHS HIFI STEREO en vitesse SP uniquement.Cet appareil n’ était pas commercialisé en France !

Il y a 25 ans, THOMSON, avait fait courir un " fake " évoquant un « SECAM Plus », qui n’ a abouti à rien de concret, c’ était, uniquement de la politicaillerie.

Les appareils ANTIOPE ont fini à la déchetterie, même si ça a fait travailler des gens en France.

Cependant, en 1979, les tv Multistandard, avec chassis K, étaient initialement optimisés pour la Belgique, avec les canaux Télédistribution, et s’ il y avait le chipset 640 650 660, le TCA 640 était optimisé en Usine Belge pour les salves d’ identification ligne, car le tv pouvait aussi recevoir le SECAM B/G de la DDR, du Maroc, de la Grèce, et de la Tunisie( de toutes façons, voila 30 ans, en analogique, l’ image couleur SECAM de ces pays, dont les chaines étaient transmises via satellite Eutelsat 16 ° Est, avait les 2 identifications simultanées, tout comme la TV Russe, transmise en Bande C, via GORIZONT, en 1983-1985.)
Rapidement, les chaines Marocaines Tunisiennes et Grecques via satellite, ont été transcodées de SECAM en PAL.

Même en DX TV, sur les propags OIRT de l’ époque, quant apparaissaient la couleur SECAM, on avait la couleur avec les tv avec identif ligne, et on remarquait la ligne " verte " sur les VBI, prouvant que les " bouteilles y étaient aussi présentes, pareil pour les chaines sur Eutelsat 16 ° Est, en 1991( couleur sur un chassis THOMSON ICC3 en identif ligne, et couleur, sur un TVC 5 en identif trame )

Bonjour, je suis intéressé par ton TVC8, je t’ai envoyé un mp.

Cordialement,

Broguvic :slight_smile:

+1 !

Mauvaise qualité du VHS SECAM Français, problème avec l’ absence de "bouteilles " sur les K7 VHS Françaises, protégées par la MACROVISION, tout ça a contribué au succés, en France du LASERDISC à la fin des années 90, jusqu’ à l’ avènement du DVD.
Cerise sur le gâteau: PIONEER a commercialisé un lecteur capable de lire les LD, et les DVD :smiley:

les lecteurs PHILIPS CDV 476, et 486, manquaient de fiabilité, pour les SONY, je ne sais pas, mais pour les PIONEER, ça " tient la route " 25 ans, plus tard ! :smiley:

Avec les TV avec commutation lente uniquement externe, en branchant le lecteur de LD, lorsqu’ on met en marche ce dernier, il fait commuter automatiquement la Péritel.

Même avec le TV portable 36 cm avec 8 touches mécaniques, de 1982( chassis TVC 12, version uniquement L/L’ ), avec l’ image du LD en couleur PAL, sans besoin de refaire une " fausse RVB ", comme c’ est le cas pour le CDV 486 de PHILIPS, le PIONEER nous sort, directement une CVBS PAL, restituée en couleur sur le TVC 12 ! :smiley:

Bonjour tout le monde :slight_smile:

Grâce à

, J’ai maintenant un vrai Philips TVC8. Merci encore à lui d’ailleurs. :slight_smile:

Ce téléviseur est super :slight_smile: :smiley: il fonctionne très bien. En revanche, mon Transcodeur PAL SECAM Sony SFR-1000 ne donne pas de très bonnes couleurs, son résultat ressemble à du NTSC je trouve, avec des couleurs tirant vers le vert sur les visages. En RVB par la péritel, je trouve que c’est plutôt propre. En revanche, dans le tiroir où il y a les molettes de réglage des chaînes, il y a un switch rouge dont je n’arrive pas à comprendre le fonctionnement. Contrairement aux switchs blancs, il ne change pas la bande de fréquences reçu. En revanche, dans une certaine position, l’image va légèrement de bas en haut quand je referme le tiroir. Je pense qu’il doit avoir un lien avec le switch « Ancienne norme Nouvelle norme » qui est rouge aussi.

Savez-vous précisément à quoi correspond ce fameux interrupteur rouge du « tiroir à programmes »?

Cordialement,

Broguvic :slight_smile:

@Brogovic,bonjour,

Le bouton rouge sur le selecteur de programme correspond au CAF/AFC. Le bouton AN/NN se trouve au dos du TV( vérifier si c’ est marqué AN/NN ou AV/TV )

Merci beaucoup pour ta réponse BAISIN :slight_smile:

Comment fonctionne le sélecteur CAF/AFC, Il a plus de deux positions? Possèdes tu le mode d’emploi de ce téléviseur?

Sur le mien, c’est marqué AN/NN. Ça veut dire que pour mettre TF1 en 819 lignes avec ce téléviseur, il fallait tripoter l’arrière à chaque fois? Pas super pratique :frowning: J’espère que TF1 pouvait être reçu partout en 625 lignes quand il est sorti. Surtout que le potentiomètre de la touche 1 ne peut pas être réglé en UHF.

Cordialement,

Broguvic :slight_smile:

non, il n’a que 2 positions : OFF pour débrayer le CAF pour faire le réglage des canaux, ON pour embrayer le CAF qui "rattrapait’ les dérives en fréquence

Bien sur que non : on le mettait en « AN » pour recevoir TF1 en 819 lignes sur les émetteurs qui n’avaient pas encore été dupliqués en 625 lignes : seules 2 touches du téléviseur étaient alors affectées au 819 lignes

Ben non, justement , un peu de lecture, ça va t’occuper
https://forum.telesatellite.com/showthread.php/1679-Bien-avant-la-TNT…-Les-antennes-d-%C3%A9mission-TV-en-France-dans-les-ann%C3%A9es-50-60?p=44140&viewfull=1#post44140

@Brugovic, bonjour,

A la fin 1979, quand le TVC 8 a eu cette commutation, par exemple, sur Grenoble, il a fallu attendre un an environ, avant d’ avoir le signal de TF1 625 lignes SECAM( la mise en service a eu lieu le 13/12/1980 à 12 h quand le PDG de TF1 a appuyé sur le bouton, sur l’ émetteur de Chamrousse ), j’ avais 17 ans, à ce moment là !

Sur le TVC 8 millesime 1980, pour recevoir le signal de TF1 819 lignes, dans notre région, on devait l’ accorder sur la varicap n°4 ( programme 4, et se mettre sur AN), avec le remplacement de TF1 819, par le réseau 4 TDF( C+ analogique ), on a basculé sur NN, en norme L’. C’était le même topo, pour la version multistandard du TVC 8, avec AN/NN( avec 12 varicaps )

Pour mémoire, sur la région de Grenoble, le 12/12/1980:
-Nouveau canal TF1 625 lignes SECAM( identif ligne et Trame): Canal 56 UHF pour Chamrousse( Grenoble 1 ), canal 25 UHF pour La tour sans Venin( Grenoble 2 )
-TF1 819 lignes:
-F10 pair VHF bande III pour Chamrousse
-F 11 impair pour la Tour Sans Venin bande III
-F 2 VHF bande I pour Montmayeur( la Rochette Savoie, piloté par Chamrousse), et pour le Cairn/Diable( Venosc)
-F 4 VHF Bande I pour St pierre de mésage( Vizille ), et la Scia( St pierre de Chartreuse )
Le nord Dauphiné, sur Voiron, capte le Mont PILAT, qui diffusait TF1 625 lignes SECAM sur le canal 46 UHF avec une PAR de 1250 KW( portée max: 150 Km à vol d’ oiseau )
-TF1 819 lignes UHF St Ange( Jarrie Varces ), canal 58 UHF
-TF1 819 lignes UHF Chevalon de Voreppe, canal 48 UHF.
Emissions TF1 819 lignes norme E, définitivement coupées le 02/05/1983

Mars 1986:
C+ analog Chamrousse: Canal L’ 06/2 VHF bande III, canal+ analog tour sans venin: Canal L’ 09/5 VHF bande III
La 5: Canal 59 UHF, uniquement sur la Tour Sans venin
M6 : Canal 62 UHF, uniquement sur la Tour sans Venin
TV locale: Canal 65 UHF, uniquement sur la Tour sans Venin( mis en service, seulement en Octobre 2005). Cependant il y a eu des émissions expérimentales, voila 30 ans, sur ce canal 65 UHF, en D2 Mac, cas très rare ! On pouvait brancher un décodeur D2 MAC de type CENTAURY PHILIPS sur la Péritel du TVC 8, et on voyait des images d’ essais( Mires, diapos, etc…)

Et, à certains endroits, soit directement, soit par écho, réception analogique de la Dole, normes CCIR B/G:
-Canal E4 VHF Bande I: SSR 1
-Canal 69 UHF : TCR ( TELE CINE ROMANDIE ) cryptée DISCRET, puis SSR 2 en clair
-Canal 31 UHF: SRG 1
-Canal 34 UHF: TSI 1

Initialement, d’ après un autre article sur Tele 7 Jours, de 1976, le réseau TF1 couleur devait être totalement fini en 1986. Mais il y a eu une avance de 5 ans sur le calendrier( probablement pour des raisons politiques, cause, élections présidentielles de 1981 ! )

En 1986, commençaient les réseaux multivilles de la 5 et de M6 !

Ce TVC 8 de 1980, grace à sa Péritel, permet d’ y brancher un appareil DVB-T2 HEVC qui a cette prise( mais image toujours en 625 lignes, pas question de 819 lignes, ni de commutation en mode " AN " !!! )