Un grand merci à tous !
Cela fait avancer un peu l’enquête. J’hésite entre une fabrication italienne ou japonaise.
Pour info, j’ai remplacé tous les vieux condensateurs.
Il étaient tous orange et d’une présentation que je n’avais jamais rencontré.
Photo ci dessous d’un exemplaire (le logo est-il identifiable ?)
Ce condensateur qui parait être un électrochimique de 50µF/10V encapsulé epoxy est assez rare.
On trouve a peu près les mêmes sous la marque ERO dans le materiel allemand et notament sur les platines des Revox A77.
Mais le marquage est quand même plus succint. Ceci me fait penser à une copie Est-allemande de ces condensateurs.
Qui pourrait très bien avoir été incorporée dans un magnétohone italien…
…ou construit dans un ex pays de l’Est car l’appareil parait aussi inspiré du T34.
C’est peut être aussi un enregistreur 1 piste qui peut se contenter d’un guidage approximatif de la bande.
Sans être expert du domaine, je pense qu’il ne s’agit pas d’un modèle artisanal ou prototype car le casing plastique nécessitait un moulage d’usine qui devait représenter un certain investissement, ce qui rend plus probable une série industrielle, même basique.
Voici l’appareil avec son capot refermé et l’emplacement du logo absent (la colle est assez moche ou elle a mal vieilli).
Grâce au site donné par Radioman33 (merci à lui), j’ai quelques indices qui me font penser à la marque EHrcorder (Japon).
Outre le casing qui ressemble un peu, on retrouve les deux piles 1.5V pour le moteur + la pile 9V associée pour l’amplification.
Ou alors un autre fabricant japonais. Le logo sur le condensateur, serait alors la lettre J pour Japan.
Je touve qu’il ressemble, un peu, au magnétophone que j’avais acheté à Londre lors d’un voyage linguistique lorsque jétais collégien vers 1960 ? C’est un « All transistor taperecorder Model IM 501 ». fabriqué au japon. Il est siglé « ROYAL », mais j’ai vu sur internet le même modèle sous les noms De Ville IM 501, CODEGE 501, CAMBRIDGE 501…
Pour savoir s’il s’agit de la même famille, il faudrait comparer leur interieur
Le miens semble attractif vu de l’exterieur. Mais en l’ouvrant on decouvre « un service minimum ».
Le moteur entrainent directement les plateaux par une friction de son axe qui depasse des deux côtés : Le bouton principal incline le moteur d’un côté c’est la marche avant en faisant tourner un plateau. D’un autre coté c’est la marche arrière en faisant tourner l’autre plateau (et en inversant le moteur) , entre deux c’est l’arrêt. Ce bouton commande également le circuit électronique.
Le bouton « play » et « record » fait pivoter un petit aimant, situé avant « la tête magnétique » pour l’éloigner de la bande lors de la lecture ou le rapprocher de la bande pour l’effacer avant l’enregistrement.
La bande n’est pas guidée
Sa petite notice presente un circuit éléctronique très simple. Mais il n’indique pas le type de ses 3 transistors (dont 2 en push- pull) , les valeurs des 9 resistances et celles des 5 condensateurs… Il fonctionnait avec deux piles de 1,5 v pour le moteur et 1 pile de 9 v pour l’électronique.
Je ne me souvient plus de la qualité du son enregistré, mais elle ne devait pas être extraordinaire… et je suis rapidement passé aux cassettes.
J’avais acheté cet appareil après avoir vue une publicité dans une revue électronique anglaise. En parcourrant ces revues, vers 1960, il devrait être possible de retrouver son prix…
Ci-joint, pour info, l’autre face de la notice du « Royal » Vous aurez ainsi la notice complète ! A noter que le 3e ligne du PDF précédant, n’est pas très visible : il faut lire « simplified one knob control »
Merci pour avoir soulevé ce thème : il m’a permis de ressortir cet appareil de l’oubli, de le restaurer, et de le documenter. (Merci à F6FLC pour ses recherches).
Je revois aussi, presque, le magasin d’électronique, où je l’avais acheté. Je me souviens ainsi avec nostalgie d’un temps où ces magasins étaient nombreux, en France comme en Angleterre !
Le « s » de « le miens » et de trop, car je n’en ai qu’un. Mais une fois envoyé, il n’était plus possible de corriger cette faute, comme les autres dues à l’heure tardive… Désolé ! 2 Royal IM 501.pdf (34.9 KB)