même avec 576 trous réels, en demi hélicoïde soit 2x288 trous, bonjour la taille, le diamètre et l’éclatement du disque en fonctionnement, avec le synchronisme à 50hz/2 à maintenir soit 1500 tours minutes avec une taille énorme de disque, bonjour la vitesse linéaire en bord du disque et la force centrifuge, ça va déménager à travers les planchers et les plafonds !!! A côté, une machine à laver de laverie c’est de la rigolade…
Ensuite si le propriétaire veut laisser la caisse en mauvais état et toute écaillée, c’est son choix de s’encombrer de machines cosmétiquement dégradées et à les avoir sous les yeux tout le temps (personnellement je ne supporte pas)… Sachant qu’un appareil qui n’est plus en état cosmétique finit par être très vite déconsidéré et bazardé pour rien, voire, hélas, jeté…
Quand Baird faisait des expérimentations, sur les caméras il utilisait de très gros disques en métal avec des trous énormes, munis de lentilles en verre, afin de mieux concentrer la lumière sur ce qui servait de capteur. Sauf qu’une fois ils ont eu la mauvais surprise d’avoir le disque qui se mette à projeter les lentilles partout dans la pièce avant de sortir de son axe à toute vitesse. Ils ont eu beaucoup de chance de s’en sortir sans blessures
À l’époque, le standard commercial utilisé avec le Televisor était de trente lignes verticales, avec un ratio d’image 3:7. Les trois lignes les plus à gauche et les trois lignes les plus à droite étaient plus larges que les autres. On n’utilisait pas encore l’entrelacé, qui est venu plus tard avec le tube, donc c’était un format progressif. Pour réduire la bande passante on a donc fait du 12,5p. La diffusion se faisait sur un émetteur radio AM, logiquement la bande passante est de 4,5kHz, mais pour avoir des «pixels» carrés il aurait fallu au moins 13.
Il existe très peu d’archives d’époque, mais certains se sont amusés à graver des images de télé sur des 78 tours.
Il n’y avait pas de synchro par contre.
Il faut se rendre compte qu’en 1928, soit deux ans après avoir obtenu les premières images, Baird et son laboratoire ont inventé la télévision en couleurs, la caméra infra-rouge, l’enregistreur sur disque, puis fait des essais concluants de transmission longue distance et débuté l’exploitation commerciale de la première chaîne de télé au monde. Tout ceci en l’espace d’une année, si l’on s’en tiens aux dépôts de brevets.
Vers la fin de sa vie il a même inventé un prototype de télévision en relief ( marchant avec un tube ).
Salut, je préfère celui restauré. Il faut trouver le bon artisan qui sache refaire à l’identique. A paris cela se trouve. Ce sont les mêmes qui refont, par exemple les pièces de collection comme les théatrophones, les pavillons de phonographes etc…
Ils étaient comme ça quand ils sortirent des chaînes de fabrication à l’époque. Ensuite, peut-être que pour vous un appareil ancien doit-il être marqué par l’âge (ou par un mauvais stockage qui en a pu être fait ?)
En tout cas bravo encore pour cette belle pièce d’exception.
Pour la TV à disque de Nipkow, restituer la couleur n’est pas un problème de disque , mais celui du convertisseur. Voir la-radiovision.fr
Ceux qui viendront à Radiomania auront l’occasion de voir cela en direct.
Et pour l’image orange, pourquoi utiliser une gélatine colorée, alors qu’il y a de très bonne leds de cette couleur?
Amitiés à tous !
R.D.
Et dire qu’il y en a qui trouveront certainement ma machine trop chère… C’est vrai qu’elle n’est pas d’époque, c’est un prototype etc etc… Donc elle ne finira pas chez un collectionneur mais dans un musée comme les deux autres ou à Supelec et c’est tant mieux.
R.D.
Avant la guerre, les Allemands avaient un système 441 lignes mécanique qui faisait un bruit énorme et surtout nécessitait un disque ultra équilibré pour ne pas s’envoler. J’ai vu une photo des nombreux trous d’équilibrage dans la présentation de Gerard Bauer à la convention ETF de 2007.
Pour faire du 625 lignes, d’abord ce n’est pas 50 tours par seconde avec un disque de 625 trous, mais 25 tours par seconde (rappel: il y a 25 images par seconde, chacune étant constituée de deux trames entrelacées).
On peut donc tricher et ne pas entrelacer: puisqu’il n’y a que 576 lignes visibles, on balaye deux fois 288 lignes, ce qui réduit d’autant le taille du disque. Cela nécessite un petit système qui numérise chaque image et ne renvoie que les 576 lignes visibles à une vitesse un chouilli plus lente de façon à compenser le temps de « balayage » des 49 lignes non visibles.
Cela revient à faire du pseudo-625 réduit en 2x288 à presque 50 tours par seconde (en fait, 50 tours par seconde moins le temps de balayage de 50x49 lignes). Reste à déterminer la taille du disque, comment assurer une rotation fiable à une telle vitesse. Du gros boulot pour un résultat… par forcément épatant.
le 441 lignes était électronique à tubes. Je n’ai pas souvenir qu’ils aient été au delà de 180 lignes en mécanique.
( note, façon simple de savoir si un format est mécanique ou électronique : le nombre de lignes, s’il est pair, c’est mécanique, s’il est impair c’est électronique ) ( exception, Baird 240 lignes, le 180 lignes allemand j’ai un doute, et les formats numériques modernes ) ( formats non entrelacés )
Si l’on fait 25 trous, on réduit la définition par deux. Ou alors il faut doubler la vitesse du disque.
S’il y a 25 trous, que ce n’est pas entrelacé, mais qu’il y a bien les deux trames, l’image va vibrer.
De toute façon, ça ne sert à rien de se casser la tête là dessus, au delà de 200 lignes, le disque deviens trop gros, et on atteint la limite de la réalité.
Vers la fin des systèmes mécaniques, le disque était déjà du passé, il y a eu le cylindre à trous, le cylindre à miroirs, puis la vis sans fin à miroirs. Et enfin le tube cathodique a été utilisé sur ces systèmes pour capter des émissions filmées avec des dispositifs mécaniques.
Question caméra, le studio de Baird avait expérimenté pendant les dernières années, une sorte de projecteur qui envoyait un rayon lumineux balayer la scène, et l’intensité lumineuse était récupérée par deux capteurs de chaque coté. C’est un peu comme une caméra montée à l’envers. Cela évité le coté déformant du disque de Nipkow.
Dans certains projecteurs modernes on est revenu à une technique de miroirs oscillants, pour la trame du moins je crois.
Dans les dernières caméras mécaniques (Bartelemy CDC), il me semble avoir lu qu’il y avait un double système de disque.
La caméra 180 lignes de Barthélemy mise en service fin 1935, possédait un disque à 3 spirales. La réception se faisait sur tube cathodique.
R.D. http://la-radiovision.fr
Il y a bien eu un système à analyse mécanique supérieur à 180 lignes en France.
Le 240 lignes utilisé uniquement pour le « télécinéma » entre 1937/1938 seule la caméra était à analyse mécanique.
les récepteurs étaient munis d’un petit tube cathodique appelé « cathoscope ».
Il faudrait que je fouille dans mes archives pour être plus précis (période exact et jours et heures de diffusions).
Apparemment les récepteurs de l’époque (peu nombreux) pouvaient recevoir les 2 standards
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