Un bolomètre.

Bonjour
en gros c’est une résistance dont la valeur dépend du courant qui la traverse , avec ça on peut mesurer les puissances par simple comparaison : imaginons un système en pont en équilibre lorsqu’ on y fait passer une certaine puissance en courant continu , si on superpose au système de la HF ou des hyperfréquences dont on veut mesurer la puissance , le pont sera déséquilibré , on le remet à l’équilibre en modifiant le courant continu et la différence sera égale à la puissance HF ou Hyper à mesurer , cela fonctionne également avec des rayonnements solaires ou autres , on fait simplement une double pesée : le premier avantage est que la mesure du courant continu est simple et précise , le deuxième avantage est que l’échelle est linéaire
on fabrique facilement de petits milliwattmetres VHF en utilisant comme élément sensible de petites ampoules à filament tungstène

Bonjour,

une partie du schéma d’une sonde-bolomètre bien connue des adeptes des fréquences élevées, une HP-8481A destinées aux milliwattmètres UHF HP-435, 436 et autres :

ces sondes sont très chères et ne se réparent pas

si je ne me trompe pas, un thermocouple est excité par la HF à mesurer, l’autre pas, c’est fait pour compenser la température ambiante
F6CER me corrigera si je me trompe
en France, c’était (c’est ?) Oritel le spécialiste

la description détaillée de la sonde HP :

simonsdialogs.com/2015/11/hp … all-blown/

Michel…

Presque , en fait on envoie dans les thermistances un courant pour qu’elles fassent chacune 100 Ohms , du point de vue HF elles sont en parallele donc on a 50 Ohms ce qui est très pratique , dès qu’il y a de la HF appliquée leur valeur diminue , le pont est déséquilibré et on refait le zéro soit manuellement (il y a longtemps) soit électroniquement : la puissance HF mesurée est alors égale à la différence entre la puissance continue avant et après que l’équilibre ait été rétabli , c’est très pratique et très juste
par contre on est tributaire de la température et donc dans le pont Hp il y a deux séries de deux thermistances identiques , on applique la HF sur un des ensembles et l’autre est simplement la pour compenser la dérive en température
En France Oritel sortait une copie conforme du Hp , j’ai les deux , ce sont deux clones :slight_smile: et il y a eu aussi Férisol avec des appareils quasiment identiques… mais ils sont tous sur le même principe , vive la double pesée!

Bonjour,

perso, j’ai aussi et un HP-435 et un Oritel MH-408
je crois que Oritel est le nouveau nom de Ferisol, et distribué maintenant par Chauvin Arnoux
à vérifier
voilà mon MH-408 avec sa sonde 10 MHz à 4,2 GHz à gauche
mesure de 10 mW pleine échelle à 3 W

les HP selon la sonde peuvent mesurer des picowatts

Michel…

Tout ça, c’est des milliwattmètres mais le sujet c’était un appareil qui mesure les bolos, un bolomètre ! :wink:

Bonjour,

lesquels ?

:mrgreen: :mrgreen:

Michel…

Je rappelle que Albert Turpain a bien connu Pierre Curie, le professeur Bergonié, pionnier de la radiothérapie, Camille Tissot, Pierre Duhem, et bien d’autres.

Bonjour
J’ai un ancien HP 430C , Microwave power meter .
Le bolomètre était un thermistor ou un barretter .
La sonde 477 B 10 MHz - 10 GHz (thermistor) est pratiquement inutilisable au dessous de 1 mW à cause de la dérive thermique .
Le Barretter est souvent constitué d’un fusible de 10 mA ,travaillant presque au rouge dans une cavité coaxiale .

literature.cdn.keysight.com/lit … id=1874137

Bonjour,

le 430 est une antiquité à tubes de 1950
il a été suivi 10 ans plus tard par le 431 à transistors plus stable
à l’époque il n’y avait qu’une gamme de puissance disponible
depuis, les sondes on fait des progrès
voilà l’entrée et les sondes UHF et SHF du 431 des années 60/70

Michel…

Bonjour,
Ce fil aurait sans doute plus sa place dans le sujet « mesure ». :wink:

Exact

Bonjour,
Pour signaler un sujet dans la mauvaise rubrique, il y a plusieurs solutions :

  • Me faire un MP, c’est le plus simple et le plus sympa pour moi
  • Le signaler en cliquant sur l’icône « ! » qui a été mis à l’origine pour cela

tempsnip.jpg

Le sujet a été transféré
Cordialement
L’administrateur du Forum

Merci, je ne connaissais pas

Bonsoir,
Le point qui me semble important est de comprendre pourquoi au delà d’une certaine fréquence, l’on utilise une mesure de puissance basée sur la mesure de l’échauffement d’une sonde, alors que pour des fréquences plus basses l’on mesure simplement le niveau de tension efficace.
Plusieurs raisons:

  1. D’abord, l’on ne sait pas fabriquer un voltmètre RMS qui fonctionne au delà d’une certaine fréquence.

  2. L’échauffement d’une résistance est une image fidèle de la tension efficace et ceci quel que soit la forme d’onde et son spectre. Donc la mesure de puissance est possible avec une grande précision et ceci quel que soit la forme d’onde

  3. Les impédances sont souvent parfaitement connues et stables dans les montages HF, ce qui permets la conversion Veff/Puissance

Bonjour,

exact
j’ai testé mon HP 435 avec sa sonde 10 MHz-4,2 GHz sur le géné Rohde SMT-03
sonde vissée directement sur le géné sans coax
moins de un demi dB d’écart partout jusqu’à 2,5 GHz
moins de 1 dB entre 2,5 et 3 GHz
je considère que les deux sont très précis (ou tout les deux faux, mais ça serait une drôle de coincidence)

Michel…

Bonjour, à l’occasion d’une formation suite à l’acquisition de caméra infrarouge
nous avions appris que les capteurs étaient à base de microblomètres.
Ceux-ci étaient censés être un réseau de thermistances, éclairé au-travers d’un coûteux
et fragile objectif en Germanium. (Dixit le service de formation de Flir)

A l’époque la caméra (Flir) était fort chère, et les « petits » modèles à 6000/8000 €
n’existaient pas encore.

Elle a notamment été utilisée pour observer le comportement en ligne des frotteurs de trolleybus ,
et aussi au passage des aiguillages, en parallèle avec une autre caméra, classique celle-là.
Désormais ces appareils se sont fort démocratisés et sont systématiquement employés lors des
contrôles périodiques des armoires électriques des métros, trolleybus, tramways, des sous-stations
d’alimentation électrique, comme dans la plupart des grandes entreprises.

Je ne sais pas si c’est le même principe de capteur employé dans les caméras thermiques à bas coût
(et basse résolution) proposées aujourd’hui entre 200 et 6oo€.

Il faut lire: microbolomètres

Bonsoir
Le principe de mesure est le même , on compense la variation de résistance due a l’énergie mesurée par une variation de l’énergie fabriquée dans l’appareil de mesure et dont on connait la valeur …c’est la double pesée
Le premier milliwattmetre que j’ai fabriqué dans les annees 70 utilisait simplement deux lampes de cadran subminiatures alimentées en courant continu par un ampli OP (schéma dans ham radio magazine) il était précis au dB jusqu’au delà de 432 MHz

Bonjour à tous,

Langley en 1881 a imaginé un appareil électrique pour mesurer un flux d’énergie rayonnante par la variation de la résistance d’une bande métallique.
Le bolomètre est un récepteur thermique de rayonnement permettant de connaître directement l’énergie totale transportée ; il est constitué par une lamelle noircie placée dans un pont de Wheatstone : les légères variations de température de la lamelle se traduisent par des variations de résistance qui sont détectées par le déséquilibre du pont. Le bolomètre est particulièrement utilisé pour détecter le rayonnement infrarouge, exemple, pour mesurer la « magnitude bolométrique » d’une étoile.

On utilise les supraconducteurs au voisinage immédiat de la température de transition pour fabriquer des bolomètres d’une très grande sensibilité, utilisables pour détecter le très faible rayonnement calorifique en provenance des étoiles. Sous l’effet du rayonnement, la température du supraconducteur s’élève et sa résistance augmente très rapidement.
Source : Grand Larousse Encyclopédique (1969).

Jean

Remarque : le « bolo » n’existe pas.

Bonjour
Du grec Bolé , rayon .
cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?P84.4/146/100/432/0/0