Il y a deux faits qui n’ont pas retenu l’attention de la plupart des concepteurs concernant l’audio des clones.
? Le premier, c’est que le son était préaccentué à 75 µs à l’émission.
D11.pdf (259 KB)
Et effectivement, il y a bien une cellule de désaccentuation juste après la démodulation ( R533 = 15 k? et C722 = 4,7 nF) dans le démodulateur audio de l’original. Cette cellule n’est active à travers le deuxième switch de U119 que quand le démodulateur est en service sinon elle est remplacée par un atténuateur (R533 et R576 = 4,3 k?) quand le son est en clair.
Sur le schéma du démodulateur posté plus en avant, cette cellule de désaccentuation est exceptionnellement présente malgré sa valeur un peu en dessous (R32 = 2,2 k? et C16 = 33 nF donc 72,6 µs). Cette cellule devrait être supprimée pour tout modulateur réalisé à partir de ce schéma alors qu’une cellule de préaccentuation devrait être insérée au niveau du filtre anti-repli d’entrée.
? Le second fait concerne la présence d’un circuit réjecteur du 12,8 kHz en sortie du démodulateur original.
Bien qu’un réglage d’équilibrage du hacheur soit prévu (R523), il subsistait un reliquat gênant de la sous-porteuse en sortie.
Une fraction de cette sous-porteuse était donc réinjectée après contrôle de sa phase et son amplitude (U120A et B, R535 et R538) après démodulation afin de contrer et ainsi rendre le plus inaudible possible le reliquat de 12,8 kHz.
oui, quand je disais plus haut que j’étais preneur de schéma,
c’est parce que je suspectais une erreur de composant à ce niveau
il est clair que cette cellule « jure » avec le reste
elle atténue clairement trop et sa fréquence de coupure ne sert à rien (1/2pirc = 2.2 khz)
je n’avais pas pensé une seconde à la préaccentuation puisque que secam L est modulé en amplitude
je vais la réduire ou supprimer ou convertir en filtre 12khz
j’avais aussi remarqué sur le schéma officiel un réglage précis du niveau d’inversion (le potar sur l’émetteur du transistor) solution que j’ai jugée comme luxueuse (les res de mes aop sont à 1%)
j’ai aussi vu que les filtre du déco d11 sont exclusivement des filtres réjecteurs en double T
j’envisage de mettre un LC en série vers la masse pour réjecter cette fréquence
mais se posera le problème de changer de fréquence …
j’ai aussi vu que ma platine dvd sort un niveau bien trop élevé
j’ai mis un potar à l’entrée
Jmespe : est-ce que vous envisagez plus tard d’évoluer vers un cryptage « maison » basé sur la permutation de lignes ? (line shuffling, en version beaucoup plus simple que le syster)
est-ce que le fait de numériser une ligne vidéo pal, de la mettre dans une mémoire pour se constituer une pile de 288 lignes (768 pixels chacune), puis de faire l’inverse (conversion numérique vers analogique de la ligne pour créer une trame cryptée en piochant dans cette pile) serait trop compliqué à faire ?
vous pouvez même faire un mode « videocrypt » en coupant en deux la ligne numérisée (partie gauche qui va à droite et vice-versa au niveau du point de coupe)
à priori : je dirai non :
1- je manque trop de temps (j’ai plein de dépannages à faire de toutes sortes)
2- c’est un sacré saut technologique pour un PIC (et pour moi !) .
Le « line suffing » est plus plausible que le vidéocrypt car il n’y a pas d’action en milieu de ligne à un point (temps) précis .
Dans ce cas, on peut imaginer de s’inspirer du schéma de O.viacara paru dans EP
il y a pas mal de logique en CI, mais cela soulage le PIC qui devient juste un chef d’orchestre
j’ai ces TDA87xx dans mes tiroirs
Une autre chose me chiffonne : Qui a fabriqué les LàR bobinées ?
un exemplaire de navragon ?
Le numérique (line suffling) serait beaucoup de travail pour un résultat … égal à zéro je crois …
ok, mais juste une précision : ce qui vous semble délicat c’est le coté « programmation du microcontrôleur pour le line shuffling », ou bien le coté matériel « conception du schéma » ?
si on pouvait avoir un schéma d’un codeur « line shuffling basique » (on permute X lignes d’une trame avec un ordre fixe, identique à chaque trame, un algo tout bête), avec liste des composants nécessaires alors ça serait déjà un bon point de départ, ce O. Viacara ça me dit rien du tout, son schéma est disponible sur le web ?
voici le schema du son d un d12 ainsi que la variante que j ai fait !
si ça peut aider
du coup si Raffou peut m indiquer ou intervenir pour le cas d un codeur SonD12v2.pdf (91.6 KB)
Voici les fichiers que Olivier Viacava m’avait retransmis après lui en avoir fait la demande été 2017.
Le source du SX28 (à renommer en .src): Crypteur.TXT (17.4 KB)
Le source du programme de test (à renommer en .src): Test.TXT (17.5 KB)
Les µC de la gamme SX ne sont plus supporté par Parallax, cependant il est encore possible de télécharger des logiciels et de la documentation car ils ont été archivés, lien: parallax.com/Downloads. Faire une recherche après avoir entré « SX » dans la fenêtre « Product Title » pour obtenir la liste des fichiers à télécharger.
Le cross-assembler est inclus dans le fichier « SX-Setup-SX-Key-Editor-v3.3.0-R2.zip »
Le PCB (à renommer en .lyt): Crypteur10.TXT (112 KB)
Ce PCB a été créé avec Ares lite 5.20 de Labcenter. A vérifier s’il est récupérable avec la dernière version de démonstration de Proteus.
Ci-dessous un aperçu avec Ares lite 6.3:
je me souviens que Raffou avait posté il y a 2 ou 3 ans un montage basé sur un FPGA, dans l’ancien sujet sur le discret11 (supprimé par un modérateur), je ne sais plus si ça concernait un montage pour le discret12 ou pour du line-shuffling
Au sujet du codeur de o viacava de EP334 :
effectivement, le programme du scénix n’est pas colossal
en fait , avec le soutient des circuits logiques, le microP ne fait qu’adresser les 5 bits ( 0 à 31 lignes)
et commuter le mode 1 ou 2 (toutes les 32 lignes)
le micro ne fait donc qu’une chose par ligne
du coup, le pic surcadencé à 24 MHz y arriverait surement aussi …
Merci pour le schéma du décodeur son du D12, je ne l’avais pas vu
il y a un quartz, un 4060 , bref, pas d’asservissement de phase et glissement probable de qques hertz
(précision du quartz)
Je manque cruellement de temps (débordé par des réparations diverses)
mais j’avais en tête , pour la continuation de ce fil « cryptage maison » :
1- continuer le cryptage son (avec eventuellement fréquence par pas …)
2- continuer navragon (évolution du message pour faire un code tournant …, élaboration d’un circuit imprimé ???)
3- discret 11 « format officiel » j’en étais à 90% , mais maintenant que j’ai un analyseur logique, peut être que je pourrai pousser mes investigations …
4- discret à ma sauce (navragon -D) puisque j’ai accés à toutes les cellules, faire un cryptage avec 8 niveaux de retard (avec un 4051 à 8 entrées et une sortie)
peut être fin mars …
@Mannix
A l’origine il s’agissait de réaliser un substitut à la puce PCB1316P qui regroupait les lignes à retard numériques et les commandes des retards du D12.
Dans un premier temps, le schéma de principe proposé était à base de composants discrets:
? De registres à décalage à longueur variable du type TMC2011A pour les lignes à retard.
? De multiplexeurs 8 fois 4 vers 1 avec des boîtiers 74F153 ou 74F253 pour l’aiguillage des retards.
? De multiplexeurs 8 fois 2 vers 1 avec des boîtiers 74HC157 ou 74HCT157 pour injecter un niveau blanc (0D5H) ou un niveau noir (40H) permanent à la place de la vidéo retardée.
Les 2 boîtiers constituant le multiplexeur 8 fois 2 vers 1 avait même pu ensuite être supprimé en combinant les poids binaires des niveaux blanc et noir.
La réflexion avait ensuite été portée sur l’utilisation d’un CPLD pour remplacer tous ces boîtiers et la toile d’araignée des fils de liaison.
On trouve sur eBay ou AliExpress des cartes à base de CPLD EPM240 ou EPM570 bien plus pratiques que les boitiers eux-mêmes car, avec leurs broches au pas de 2,54, elles peuvent être enfichée comme cartes filles sur un circuit imprimé principal.
Ne reste plus qu’à apprendre à se servir du logiciel de programmation qui va bien et ça c’est encore beaucoup de temps à y consacrer.
ha, je suis encore pris par les réparations , mais je commence à en voir le bout …
pour le son, c’est plutôt compromis …
même à fréquence fixe, il y a déjà des problèmes de filtrage …
il me reste donc comme piste :
1- continuer le cryptage son (avec eventuellement fréquence par pas …)
2- continuer navragon (évolution du message pour faire un code tournant …, élaboration d’un circuit imprimé ???)
3- discret 11 « format officiel » j’en étais à 90% , mais maintenant que j’ai un analyseur logique, peut être que je pourrai pousser mes investigations …
4- discret à ma sauce (navragon -D) puisque j’ai accés à toutes les cellules, faire un cryptage avec 8 niveaux de retard (avec un 4051 à 8 entrées et une sortie)
et j’en rajoute une cinquième (4 ème …)
5- plutot que l’inversion vidéo, faire un gain par « pas »
ex une ligne 100% (normal); une autre 50% ; une autre 75% … cela devrait créer un « bruit »
hé bien, heureusement que domi-niaque me relance , car après y avoir réfléchi, l’option « 5 » me semble très intéressante :
l’inversion vidéo est réversible à 99% ; il est très difficile d’avoir 100% : il reste qques micro défauts à l’image décodée; le gain par « pas » a toute les chances d’améliorer cela
le schéma est finalement très simple :
le décodeur sera identique avec un simple pré-ampli de gain x2
c’est à peine plus compliqué que navragon … et plus sûr : au lieu de 0 ou 1 (en inversion vidéo)
il y a 4 (voire 8 ) choix.
et en plus, le réglage du gris moyen disparaît
Le seul inconvénients: l’image ne sera plus « masqué » elle sera plus reconnaissable …
allez, je me lance :
j’ai commencé par faire le schéma
la plaquette est finie à 90%
le programme ne devrait guère poser de problème: j’ai déjà toutes « les briques » (les routines)
pour programmer le pic
je n’ai fait qu’un cryptage par « pas de gain » très simple et fixe (4 lignes à 100%, 4 lignes à 65%)
2 vidéos dans le zip :
la première étant le cryptage (bien sûr)
la deuxième étant le décryptage enregistré et lu via un VHS (je n’ai qu’un seul exemplaire de N2 !)
vous voyez à la fin avec l’accéléré que le comptage de lignes n’est plus bon …
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