Décodeur et cryptage Discret 11

Bonjour,
Je ne sais pas si les règles de propriété industrielle sont les mêmes que pour les brevets (20 ans), auquel cas ils seraient dans le domaine public.
La question cependant est de savoir comment ces fichiers ont été obtenus s’ils n’ont pas été publiés par leurs auteurs ou détenteurs.

peut-être que les fichiers ont été générés via une technique de décompilation depuis la version binaire du programme (obtenue par un dump du contenu du microcontroleur),
et qu’ensuite le code source brut obtenu a été retravaillé via retro-ingénierie pour le rendre plus lisible (renommage des variables, ajout de commentaires),

je pense qu’on ne risque pas grand chose vu que l’objet n’est plus commercialisé,

si on veut vraiment avoir l’esprit tranquille il faudrait réécrire un nouveau programme pour ce micro-controleur, reprenant les principes de l’algorithme du discret11, un « clone » (qui serait peut-être plus performant que l’original, moins tortueux), un peu comme ce qu’avait fait les fabriquants de PC compatibles au début des années 80 (Compaq) quand ils ont voulu cloner le bios des PC ibm, par rétro-ingiénierie ils ont crée un programme bios qui avait les mêmes fonctionnalités que l’original, en partant d’une page blanche, sans regarder le code source original d’IBM

Je pense que c’est la bonne réponse.

Quelqu’un a dumpé le binaire.
Ensuite, ce n’est pas de la décompilation puisqu’il s’agit d’assembleur.

Le binaire est remis en forme pour être lisible, c’est le boulot d’un banal désassembleur des années 80.

Ca ne vaut pas plus de 35 ans fermes pour celui qui a fait le dump et qui l’a diffusé. [TDA4565]

Mieux encore, nous ne risquons pratiquement plus rien, vu qu’un brevet dure 20 ans, et que ce délai est largement dépassé pour ce qui nous intéresse !

c est clair d autant plus que vu que l on arrête pas a la fois d en parler et de faire de nombreuses démo il me semble que nombre d entre nous aurais déjà eu de drôle de problèmes hors dans les fait rien ne s est jamais produis dans ce sens CDT

et pour que ce brevet se poursuive au dela des 20 ans il aurais fallut une reconduction de ce brevet tant sur le plan judiciaire que commercial mais pour des raisons évidentes que l on connais tous a ce jours cela n as jamais été fait et évidement ne seras jamais reconduis CDT 8) 8) 8) 8)

il n y a qu une entité a craindre c est c+ mais le brevet du discret appartenait a la RTIC pas a c+
de plus les copies du brevet ont été publiés de ci de la …
la copie de rt84/86 de la page precedente est effectivement issu d un dessassembleur « année 80 » ecrit en turbo pascal .
pour une version extremement commentée on peut voir avec notre ami raffou qui s était penché sur ce long travail d ecriture .

Le D11 n’est plus utilisé depuis belle lurette par C+, je pense qu’ils ont d’autres chats à fouetter que de nous traîner en justice pour cela !

arretez de jouer les flippette les gards lol en revanche j aimerais avoir des news de notre ami humeur pour son deco piloté par pc ce serais kool 8) 8) 8) 8)

on parle du discret 11, mais il y a aussi le syster qui conserve ses mystères et qui génère encore plus d’engouement que le discret11 dans les autres pays d’europe, mention spéciale à nos amis Polonais et ceux qui ont connu le satellite analogique astra dans les années 90, je remets le lien de leur site facebook dédié au syster (il faut s’inscrire pour voir le contenu) :

facebook.com/groups/CryptImageTeam/

des mystères au niveau du contenu des puces dans le décodeur syster, quand on fait un dump on constate que leur contenu est crypté, les puces n’ont pas de réelle identification (puces propriétaires ?), et une clé « carte à puce » complique le tout, avec les données VBI dont on a pas percé complètement le secret (juste un fichier PDF qui donne quelques pistes),

sans compter qu’il y a 3 versions du décodeur syster : le français (secam), l’européen (pal) et le russe (secam), et parfois les clés « carte à puce » ont un fonctionnement bizarre, valide sur certains décodeurs mais pas sur d’autres,

concernant les Anglais eux ils ont été marqués par le videocrypt avec les chaines du groupe sky

C’est un peu le même acabit que celui du « Coca vs Pepsi » ?

je ne sais pas qui des deux avait tenté de copier l’idée de l’autre :mrgreen:

alors humeur tu boude ou quoi? :laughing: :laughing: :laughing: :laughing: :laughing:

Textcontent : c+
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Textcontent : c+
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merci humeur pour les photo je pense qu on serrais tous preneur ici ensuite partant de la faire des relevés de schéma se serais une pierre de plus dans le mythique édifice du D11 excellente journée a toi 8) 8) 8) 8)

Bonsoir,
A quand la prochaine version de notre préféré soft CryptImage et quelles nouveautés ?
Pour info aux autres, topic ici:
https://eighties.fr/forum/viewtopic.php?f=39&t=9327&sid=7773901a759c1ce114975abda673402a

patience ça va arriver, courant février j’espère,
comme nouveauté ça reprendra la version bêta postée il y a quelques pages, et avec comme ajout le mode de décodage automatique des décodeurs à base de microcontroleur 68705 pour le discret 11

:open_mouth: :open_mouth:

C’est vrai? Vas tu pousser le vice jusqu’à afficher la fenêtre de recherche en surbrillance? [TDA4565]

pas d’OSD pour l’instant :mrgreen:

Raffou avait fait une feuille de calcul libreoffice calc qui expliquait le principe de l’algo du 68705 (renommer le fichier en supprimant l’extension txt) :

Algo68705.ods.txt (62 KB)

Principes de base utilisés dans l’algorithme de recherche du 68705

1) Particularités du GPA


Le tableau central ci-dessus, représente l’évolution des bits du GPA pour une douzaine de lignes quelconques d’une trame.

A chaque nouvelle ligne, un nouveau bit issu du OU exclusif entre Q2 et Q0 fait son entrée par la gauche dans le GPA.
Ainsi le bit qui était en Q10 (ligne « n ») se retrouve en Q0 une dizaine de lignes plus tard (ligne « n+10 ») pour finalement sortir du GPA par la droite la ligne suivante (ligne « n+11 »).

Le bit Q10 du GPA ou bit « Y » est un des 3 bits (X, Y et Z) qui déterminent les retards infligés au signal vidéo. Ainsi quand on regarde l’évolution de ce bit Y dans la colonne la plus à gauche du tableau, on constate que le bit Y (b11) sur sa dernière ligne résulte du OU exclusif entre les états de ce même bit Y pris 9 et 11 lignes (b2 & b0) plus en avant dans la trame. L’équation du polynôme générateur se transpose donc verticalement, soit temporellement dans la trame, sous la forme [Y] = [Y-9] XOR [Y-11].

Le OU exclusif étant une opération particulièrement commutative, ceci implique les relations ci-dessous avec certaines des lignes précédentes de la trame, donc celles au-dessus de la ligne courante dans l’image:
• [Y] = [Y-9] XOR [Y-11] = [Y-11] XOR [Y-9]
• [Y-9] = [Y] XOR [Y-11] = [Y-11] XOR [Y]
• [Y-11] = [Y] XOR [Y-9] = [Y-9] XOR [Y]
Relations que l’on peut translater ainsi avec les lignes en-dessous de la ligne courante.
• [Y] = [Y+2] XOR [Y+11] = [Y+11] XOR [Y+2]
• [Y+2] = [Y] XOR [Y+11] = [Y+11] XOR [Y]
• [Y+11] = [Y] XOR [Y+2] = [Y+2] XOR [Y]

2) Particularité de la table des retards


Dans la première table, celle où le paramètre de papillotement « Z » est à zéro pour les trois premières trames du cycle, on observe immédiatement que le retard 2 dépend uniquement du bit Y.
Ce retard 2 est donc indifférent à l’état du bit « X » et c’est cette particularité qui va être exploitée par l’algorithme de recherche du 68705.

3) Échantillonnage

Le niveau logique en sortie d’un comparateur dont le seuil est fixé à un certain pourcentage du niveau du blanc (50% par exemple) évoluera donc en fonction de l’amplitude de la luminance à un instant donné : 0 si en dessous, 1 si au dessus du seuil fixé (ou l’inverse).
Une variation de luminance dans une zone de l’image, que l’on aurait réussi à prélever au moment opportun, va produire des valeurs d’échantillon différentes entre lignes impactées selon le retard imposé à chacune.


La figure ci-dessus représente les différents échantillons que l’on peut obtenir sur les variations d’un même signal de luminance subissant un retard différent, le prélèvement s’effectuant toujours au même instant d’une ligne sur l’autre.

Plusieurs configurations se produisent:
• Prélevé aux instants A, D, E et H, l’échantillon ne changera jamais de valeur entre deux lignes consécutives.
A écarter, ils ne sont pas intéressants.
• Prélevé aux instants B et C, l’échantillon est à cheval sur une augmentation de luminance.
Il est à zéro si le prélèvement à lieu juste avant la transition et à un si c’est après.
A l’instant « C » son état reflète l’inverse de celui du bit Y qui a engendré le retard de la ligne.
• Prélevé aux instants F et G, l’échantillon est à cheval sur une diminution de luminance.
Il est à un si le prélèvement à lieu juste avant la transition et à zéro si c’est après.
A l’instant « G » son état reflète exactement celui du bit Y.
Les configurations « C » et « G » sont donc les sésames qui vont permettre de retrouver les bits Y générés par le GPA.

Afin d’améliorer les chances de succès, il va donc falloir échantillonner chaque ligne plusieurs fois à des intervalles réguliers pour espérer capturer une variation de luminosité qui soit suffisamment conséquente en hauteur pour obtenir une quantité significative d’échantillons exploitables.

4) Exploitation des échantillons

Du flot de bits correspondant au même instant d’échantillonnage dans les lignes, il est impossible de savoir de but en blanc de quelle configuration B, C, F ou G ils sont issus.
Cependant:
• Un bit quelconque du flot équivaut:
? Au bit « Y » associé s’il a été prélevé en « G » (luminosité décroissante).
? A son inverse s’il l’a été en « C » (luminosité croissante).
• Si le bit respecte la relation [Y] = [Y-9] XOR [Y-11] (ou bien [Y] = [Y+2] XOR [Y+11]) avec les autres bits du flux,
Il peut potentiellement avoir été prélevé dans la configuration « G ».
• Si le bit respecte la relation inverse, c’est à dire l’inéquation [Y] ? [Y-9] XOR [Y-11] (ou bien [Y] ? [Y+2] XOR [Y+11]),
Il peut potentiellement avoir été prélevé dans la configuration « C ».

Maintenant, il n’y a plus qu’à compter les exactitudes ou bien les différences sur un nombre d’échantillons déterminé:
• Si l’on compte autant d’exactitudes que d’échantillons ou que le compte des différences est nul,
c’est que l’on a capturé une diminution de luminosité de la configuration « G »
• Si l’on compte autant de différences que d’échantillons ou que le compte des exactitudes est nul,
c’est que l’on a capturé une augmentation de luminosité de la configuration « C »

Reste à déterminer le nombre critique d’échantillons consécutifs nécessaire pour certifier à coup sûr que ceux-ci ont bien tous été prélevés à l’instant C ou G et non pas aux instants B et F. De de ce fait ils seront assimilables aux états successifs de Y, et donc aux bits qui ont circulé à l’intérieur du GPA à ce moment là.

Ce nombre critique était fixé à 18 pour le programme du 68705…