Etalonnage galva metrix 310

Bonsoir
j’ai fait un peu de cela, simplement à 0 il indique 0 et à 9mA il indique le maxi, je n’ai pas fait de point intermédiaire c’est certainement une erreur. vous me confirmer que la plein échelle est de 9mA.
Cordialement

si vous avez fait un generateur de courant il se fiche pas mal de la resistance serie du galva
la est peut etre votre probleme le galva a la bonne sensibilite en courant mais pas le bonne resistance interne qui est normalement ajustée par la 100 ohms serie
la sensibilite en courant d’un galva se regle par une resistance parallele sur le cadre ou un shunt magnetique sur l’aimant

si vous avez fait un generateur de courant il se fiche pas mal de la resistance serie du galva
la est peut etre votre probleme le galva a la bonne sensibilite en courant mais pas le bonne resistance interne qui est normalement ajustée par la 100 ohms serie
la sensibilite en courant d’un galva se regle par une resistance parallele sur le cadre ou un shunt magnetique sur l’aimant

Bonsoir
Vous avez raison ,il doit y avoir plusieurs sensibilités sur ce lampemètre, la résistance série ne change pas la sensibilité du galvanometre à moins qu’il y ai un autre shunt en parallèle sur le montage du galva en série avec la résistance !
Salutations Jean-Luc

Sûr, c’est la source de courant qui commande, quelle que soit la résistance série . . .

Capture.JPG
d’apres la doc que j’ai trouvé le galva ferait 1mA et une resistance interne de 50 ohms

d’ou sortent vos 9mA ?
en plus ce n’est pas possible car le calibre minimum de l’appareil est 3mA…….

Bonsoir. Je vous mets la copie du réglage du galvanomètre d’un Metrix 310 (*) Le texte n’est pas de moi, ce n’est qu’une copie faite sur le Net.
Bonne réparation ! >>>>

Astuces
Galvanomètre
Ayant eu à démonter et restaurer un galvanomètre de 310 CTRM (oxydé, 1 ressort spirale HS, cadre mobile grippé et autres plaisirs…), je sais désormais comment il fonctionne :

Le schéma correspondant le représente (M1) comme un galvanomètre en série avec une résistance non valorisée (R9). En fait, cette résistance est un potentiomètre miniature (100 Ohms) qui permet de donner à l’ensemble une résistance de 50 Ohms et une déviation maxi pour un courant de 0,9 mA.

A/ La bobine du galvanomètre en elle même présente une résistance de 13 - 14 Ohms. Il faut ajuster ce potentiomètre à l’aide d’un contrôleur numérique pour obtenir précisément une résistance globale de 50 Ohms.
Il est préférable d’utiliser un petit potentiomètre ajustable multi-tour pour la facilité et la précision du réglage.

B/ Comme pour tout galvanomètre, pour commencer, on réglera éventuellement le zéro à l’aide de la vis de façade (réglage fin, le ressort arrière ajustant le ‹ 0 › grossier).

C/ Ensuite, matériel de qualité oblige, la sensibilité du galvanomètre est réglable. Une vis centrale arrière permet d’ajuster un anneau métallique qui vient fermer plus ou moins l’entrefer du cadre mobile, réglant ainsi l’intensité du champ magnétique de ce cadre.

Pour le régler, on prendra une source continue stabilisée de 5 volts environ en série avec une résistance de 4,7 kOhms, un milliampèremètre de précision (contrôleur numérique par exemple sur le calibre 1 mA) et le galvanomètre Métrix par lui-même.

Régler la tension de 5 volts pour obtenir exactement 0,9 mA dans le circuit sur le contrôleur numérique et ajuster la vis arrière pour obtenir exactement la déviation 100 du galvanomètre.

Ces trois étapes, A, B et C permettent de calibrer l’élément de lecture, point indispensable car tout le fonctionnement est basé sur des diviseurs à résistances incluant l’impédance de ce galvanomètre.

reste a savoir qui dit vrai la doc ou il est indique 1mA ou le texte qui dit 0.9mA
pour 50 ohms tout le monde semble d’accord

Capture.JPGsuivant les docs metrix on a 2 indication discordante pour la sensibilite entre le schéma et le texte ???

Capture.JPG

Bonsoir. Affirmatif. J’ai une doc PDF sur le 310 CTR qui donne M1 avec 0.9 mA 50 ohms.
Comme elle fait pile 800k je ne sais pas si elle va passer ?
Elle semble pouvoir passer !
Le soucis est que l’on ne sait pas quel est le modèle de 310 en panne.
Notice_lampemetre_Metrix_310 CTR.PDF (797 KB)

0,9mA pour le galva me semble tout à fait logique, puisque le calibre d’intensité le + sensible du 310 est 1mA…

Excellente déduction vis à vis de la sensibilité de ce lampemètre.
Je met le schéma d’une petite modification que j’avais fait il y a quelques années sur le 310 qui est ici. Cela permet de contrôler si le tube en essai à un courant grille. Un bouton poussoir NF et une résistance de 220 Ko suffit pour cela.
mod310R.jpg

Bonjour à tous
Merci pour les infos, c’est un 310D que je possède.
Je vais reprendre mon travail
Bon week end et bonnes fêtes à tous

Bonjour.
J’ai regardé les schémas des 310 B, BTR, CTR, CTRM, tous ont le même dessin au niveau du galvanomètre avec la résistance R9 sans valeur et le galvanomètre de 0.9 mA, sous 50 ohms (galvanomètre + R9)
Pas de raison que ce soit différent pour votre modèle, le D. Le principe de mesure reste le même, avec ou sans camembert. :smiley:
Bonne chance pour la remise en état et soyez prudent avant d’envoyer la tension secteur sur le lampemètre. :slight_smile:

Bonsoir à tous
Merci pour les infos, le galva est réparé, les mesures sont bonnes, j’ai repris un tube déjà testé, je retombe sur mes mesures d’avant l’incident.
Maintenant afin de terminer les bouchons manquant je recherche la correspondance pour les culots de lampes européennes genre 506, ect
Merci d’avance, passer de bonnes fêtes.

https://frank.pocnet.net/sheets/055/5/506.pdf
Et plus généralement :
frank.pocnet.net/

bonjour à tous
Puisque le sujet du 310 revient en actualité je rappellerai une de mes interventions faite à l’époque pour répondre à des collègues je dirai aussi que dans les notices de certains 310 ces principes sont expliqués avec les formules de correction utilisées .

Re: METRIX 310 B
Messagepar Michel Martin » 03 Mar 2012, 14:26
Bonjour

Au sujet des lampemètres Métrix, j’ai déjà fais paraître quelques articles à ce sujet et des fils de discussions sur le forum, Reste à trouver ou et la date. A défaut voici un résumé.
En gros le problème des appareils qui font les mesures en alternatifs est le suivant :
On applique au tube des tensions sinusoïdales qui doivent être égales en valeur efficace aux tensions continues déterminées pour le tube dans ses conditions de fonctionnement ou de mesures.
En réalité obtient un courant moyen anodique inférieur de 10 a celui que l’on obtiendrait en effectuant la mesure en continu dans des conditions d’alimentation analogue. Une formule est donnée dans le manuel Métrix expliquant ces différences Ip=K(vg+Vp/µ)3/2. De plus pour le choix de la sensibilité de l’appareil de mesure, il faut tenir compte du fait que le tube en test « redresse » le courant lorsqu’on lui applique une tension alternative c'est-à-dire qu’il ne passera du courant dans le galva de mesure que la moitié du temps (uniquement pendant l’alternance positive ) La sensibilité du galva devra donc être le double de celle indiquée sur le cadran pour correspondre à une mesure réelle, à cela il faudra rajouter les 10 d’erreur expliqué un peu plus haut.
Il faut aussi savoir que certain tube procurent une réponse erronée du fait de supporter cette alternance négative (une sorte d’inertie à évacuer cette charge négative sur toutes les électrodes sollicités, peut être liée à une capacité inter-électrodes ?)
En résumé, si les tensions alternatives ont une valeur efficace égale aux tensions continues et si le galva mesurant le débit anodique à une sensibilité 2.2 fois celle indiquée sur l’appareil , les valeurs des courants anodiques lues sur les lampemètres « type Métrix série 310 et autres appareils utilisant le même principe » seront pratiquement égales à celles des lampemètre effectuant des mesures en courant continu (abstraction faite des sensibilités particulières de certains tubes comme expliqué plus haut ).
Certain appareil utilise le procédé décrit ci-dessus , d’autre emploi des cellules de correction , mais gare quand une panne survient sur ce type de circuit vous faite des fausses mesures et rien ne vous l’indique !
En espérant avoir été clair, mes amitiés à tous.
Michel Martin

Bonsoir. Pour Jean Claude Bicard, la page 7 de la notice du Metrix U61B pour le contrôle du vide du tube.
Bonne lecture.
Notice_U61B_Page07.jpg

Merci Pascal pour le précieux document.
Bonnes fêtes

re bonjour
pour confirmer mes propos dans le fil précédent j’ai recopier l’info donnée dans la notice du 310CTR (déjà donnée par un confrère d’ailleurs )
pour aider les utilisateurs de ces lampemètre voulant réparer ou changer le galva courant d’anode après un incident.

Une sécurité à faire :
une astuce importante pour la sécurité consistera une fois le galva ouvert pour redresser l’aiguille… de coller juste en bout d’echelle à(100%)un tout petit cylindre de caoutchouc environ 2mns de diamètre sur 2 à 3 mns de hauteur qui supporteraet bloquera l’aiguille dans sa partie haute .
Dans le cas d’un dépassement important (erreur de mesure ou c/c d’une lampes) la force sera répartie sur le pivot de l’aiguille en bas et le haut de celle ci par la butée …Depuis que j’ai fais cette manip je n’ai plus jamais eu d’aiguille tordue ni de dégats sur mes lampètres . bien entendu toute solution équivalente répondra au même problème .

ci joint copie du manuel parlant des caractèristiques de mesures propre à la série 310 à prendre en compte si vous changer de galva ou effectuer quelque intervention sur ce circuit de mesure .

GENERALITES.
Le lampemètre 310 CTR permet d’effectuer le relevé des caractéristiques
statiques des tubes électroniques, en les alimentant en alternatif.
(Voir planche 1).
Pour cela, on applique au tube des tensions sinusoïdales, égales en
valeur efficace aux tensions continues nécessaires.
En appliquant la formule planche 2, on obtient un courant moyen
anodique inférieur de 10 à l'intensité obtenue en continu dans des conditions d'alimentation analogues. De plus, pour le choix de la sensibilité de l'appareil de mesure, il faudra tenir compte du fait que tout tube à vide "redresse" le courant lorsqu'on lui applique une tension alternative, c'est à dire qu'il ne passera un courant dans le galvanomètre que la moitié du temps, pendant l'alternance rendant l'anode positive. La sensibilité réelle devra donc être double de celle indiquée sur son cadran, puis augmentée de 10 pour tenir compte du fait signalé plus
haut.
En résumé, si les tensions alternatives ont une valeur efficace
égale aux tensions continues, et si le galvanomètre mesurant le débit
anodique a une sensibilité 2,22 fois celle indiquée sur l’appareil, les
valeurs des courants anodiques lues sur le lampemètre sont pratiquement
égales à celles lues sur un lampemètre travaillant en courant continu.
mes amitiés à tous
Michel