j’avais appris il y a bien longtemps que justement ce sont les étages FI qui font office de limiteur vu qu’ils ne sont pas soumis au CAG, ils sont toujours en mode écrêtage
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En FM on ne met pas de CAG sur la FI justement pour qu’à partir d’un certain niveau d’entrée le signal soit écrété par l’étage d’amplification que l’on dit « limiteur », c’est essentiellement de là que vient l’insensibilité à l’AM et aux parasites.
Une réception FM dans de bonnes conditions (rapport S/B optimal) implique que le signal appliqué au démodulateur (discriminateur, détecteur de rapport ou détecteur de quadrature) soit limité (amplitude constante indépendante du niveau d’entrée dans une plage assez importante au-dessus d’un certain seuil de niveau d’entrée).
Au-dessous du seuil de limitation, le rapport S/B se dégrade et la sensibilité aux parasites est la même que pour une réception AM.
Le limiteur se rencontre sur les 1ers récepteurs FM bien conçus, avec le discriminateur Foster-Seeley.
Ensuite, on à bâclé les étages moyenne fréquence (simplement réglés pour un maxi de signal, et non sur une bande passante horizontale), et on a supprimé le limiteur sous prétexte que le détecteur de rapport allait résoudre le problème.
Si l’effet limiteur existait, l’indicateur visuel qui indique le niveau serait toujours au maxi, quelle que soit la station écoutée (et serait donc inutile ), ce qui n’est pas le cas.
A mon avis…
J’ai corrigé « tension écoutée » par « station écoutée ».
Je précise :
« …les étages FI qui font office de limiteur vu qu’ils ne sont pas soumis au CAG, ils sont toujours en mode écrêtage… »
Si cela était vrai, l’indicateur de niveau (souvent branché au « - » du condo chimique sensé immuniser contre la modulation d’amplitude) indiquerait toujours la même valeur correspondante à l’écrêtage. Or on reçoit les stations avec des niveaux variables ce qui montre que l’on atteint pratiquement jamais le niveau d’écrêtage.
Cordialement : jcj
Bonsoir
Un petit détail qui a son importance, en général on essaie de limiter les limiteurs
Un limiteur a une fâcheuse tendance à créer de la modulation de phase , cela dégrade les performances du récepteur d’ou L’importance d’un discri qui ne réagit pas trop aux signaux modulés en amplitude
On peut aussi mesurer le courant dans le(s) limiteur(s) . . . comme dans les amplis log d’un analyseur de spectre.
Et si les limiteurs font bien leur boulot, il n’y a plus de variation (modulation) d’amplitude au niveau du démodulateur donc toute cette discussion perd son intérêt.
On ne met pas de limiteur quand on utilise un détecteur de rapport.
C’est justement l’intérêt du détecteur de rapport que de simplifier l’ampli moyenne fréquence et de supprimer le limiteur.
Je suis surpris de cette affirmation …
De toute façon, je ne vois pas en quoi cela simplifierait l’ampli FI puisque la limitation provient essentiellement du fait qu’on n’applique pas de CAG à cet ampli, ce qui est plutôt une simplification …
Même si le détecteur de rapport est relativement insensible à l’AM, ce n’est certainement pas dans les mêmes proportions que ce que l’on peut obtenir avec un limiteur dont l’amplitude de sortie peut rester constante sur plusieurs dizaines de dB de variation du signal d’entrée …
ici, la partie ampli FM 455 kHz (circuits du milieu) n’est pas soumise au CAG, circuits de Q805 (lui à 10,7 MHz) à Q808
l’indicateur de niveau est pris sur une autre partie du récepteur soumis au CAG (autres modes que FM)
Ci-joint un extrait du bouquin de J. CERF sur la modulation de fréquence. Dans cet extrait, il compare le détecteur de rapport au discriminateur de Foster & Seeley. Ce dernier, quand il est précédé d’un ou deux étage(s) limiteur(s), étant jugé nettement supérieur au point de vue insensibilité aux variations d’amplitude.
Je joins également la doc sur un adaptateur FM (BBO840) qui était vendu en kit dans les années 60 par la firme belge MBLE.
Le démodulateur est un détecteur de rapport et il y a deux étages limiteurs. L’oeil magique n’est pas commandé par la tension aux bornes du « gros » condensateur du détecteur, mais par la tension de polarisation du 2d limiteur.
Je suis vraiment très heureux qu’il y ait autant de participants de très bonnes qualités.
Personnellement, je débute et de parler de ceux qui se faisaient en 14-18 m’intéressent beaucoup et je suis aussi ouvert à la progression dans le temps.
Bien connaître une technique à sa naissance, en maîtriser tous les ressorts et la voir évoluer avec les connaissances et la technologie c’est super passionnant