Quand t'es maudit

Bonsoir,
Oui l’homme de toute façon est très inventif et avance dès que l’interêt d’un marché important s’ouvre a lui…Sinon tout ronronne… C’est peut être la raison, faudrait connaitre un type qui travaille chez AVX ou ce genre car des tantales dans les cartes mère y en a des wagons! Et même après 15ans d’usage quasi permanent bien souvent…pas entendu parler de carte mère fichues à cause de tantales…C’est pourquoi je le soulignais. Mais moi j’aime pas. Na! :laughing:

Bonsoir,
et pourtant tu est bien oblige d’en utiliser dans les circuits integres il y en a des wagons, on a commence par faire les capas en silice SiO² puis comme elles etaient trop grosses on est passe au Si3N4 puis au Ta2O5 et au TaN ( je crois me souvenir que c’est dans cet ordre)
le tantale tu as beau ne pas l’aimer on te le refile discretement…Na
a mon epoque la laboratoire central de recherche bossait sur de nouvelles structure ceramiques tres prometteuses en constante dielectrique on parlait de plus de 100000…
puis cela a disparu sans doute une curiosité de labo qui ressortira peut etre le jour ou la techno sera mature ou accessible industriellement.

Je ne savais pas qu’il y en avait DANS les circuits intégrés…Quel avantage? Pour les capas céramique on trouve depuis déjà 4 a 5ans des capas de 10 µF 25V NON polarisées en boitier CMS plus petits que les tantales. j’en ai commandé chez RS. elles font entre 9 et 12 µF a 20°Je n’ai pas pris le temps de les mesurer en température ces trucs… En géneral grosses (mauvaises) surprises avec les diélectriques céramique mais quand même refiler 10µF dans 2mm sur 2 mm par 3… surprenant.Enfin pour moi.

Bonjour,
il faut de temps en temps des capas meme dans les circuits numeriques, la plus grosse utilisation des capas sont est mémoires ou l’info 0 ou 1 est stockée dans une capa sous la forme d’une charge de quelques dizaines d’électrons maintenant ( gare aux rayons ionisants qui risquent de faire basculer le bit, heureusement il y a les codes de correction…)
les capas ceramique de forte valeur sont sans doute le resultat des etudes d’il y a une trentaine d’années sur les ceramiques a tres forte constante dielectrique; tous les labos bossaient sur ces avancées.
a cette epoque les capas ceramiques s’arretaient a 1 micro et la teille avoisinait 5x6x3 mm.……
en general plus la constante est forte plus la derive en T° et en tension est forte. Les nouvelles ceramiques echappaient un peu a cette loi mais pas totalement .
de toutes les façon a ces valeurs la la stabilite de la capa est secondaire car c’est en general du decouplage

je constate que vous en connaissez un rayon…Remy
Justement cet aprem j’ai réalisé un petit truc pour contrôler la température et couper la charge d’accus
et comme je dois monter cette perruque utile avec des CMS faute de place…J’ai ressorti ma bande de capa céramique de 10 µF… Et j’en ai sorti UN pour le refiler dans le multivibrateur que j’ai ajouté car il me restait un ampli Op qui ne servait pas (maintenant, il sert) c’est juste une option pour charge pulsée bien sur… Donc j’ai refilé cette capa qui, sur mon relaxateur, charge 7 secondes et coupe 4 secondes… j’ai passé cette minuscule capa au chaud et à la bombe de réfrigérant…Je m’attendais à une véritable catastrophe…BEN NON! Cela ne bouge pas de 0,5 secondes. j’ai un petit capacimètre, mais pris par le temps de finir ma perruque, j’ai testé direct…
De plus elles ne sont pas polarisées, c’est pratique.

Décidement, les composants du 21 eme siècle sont surprenants!
Assez bavardé, je file dessiner cette « merveille » :laughing:
j’vais pas rire…12 resistances deux diodes 3 transistors CMS 8050 + le P Mos rikiki made in Taiwan 27mOhms, un enorme potentiomètre de 3 mm sur 3…et deux capas céramique de 10 µF plus le SOP 8 broches! Ça tiendra jamais sur 1 cm par 2 cm, enfin je tente, ça va finir par 1,5 x 3 cm c’est sur!

A moi la loupe pour souder ce mini monde de ouf! Jmespe semble adorer bricoler les CMS … Pas moi! :wink:
Quelle époque épique!

hihi ce que je suis en train de vivre
ah le pleisir de bosser avec « la bite et le couteau » :smiley: :smiley:

Bonjour,
pendant mes vacances (moment sans bénévolat) je suis parti explorer un lieu exotique où tout est vieux, sauf une imprimante. Ce lieu a le doux nom de « pièce du fond » ou « mon bureau ». L’imprimante se trouvant juste à gauche après la porte c’est le seul endroit accessible, après c’est la jungle peuplée de vieux postes de radio, d’anciens appareils de mesures, de matériels téléphonique à lampes, de systèmes optiques multimodes totalement obsolètes. Dans ce lieu où début juillet la main de l’homme n’avait pas mis les pieds depuis des lustres avait poussé une série d’étagères truffées de 10-18 et à leurs pieds des cartons tout aussi remplis de ces bouquins que le mauvais œil brûlerait volontiers au milieu de la rue, ainsi qu’une multitude de piles de bouquins techniques radio ou romans occupant la totalité de la surface du bureau.
Le problème estt donc que c’est là que je suis censé avoir mon bureau et mon petit atelier pour retaper mes trouvailles radioélectriques, sans avoir à squatter la cuisine ou le salon.
Après la construction de trois bibliothèques spéciales, j’ai transféré les 2100 bouquins. J’ai adapté les étagères à la nouvelle mezzanine pour y recevoir le plus gros des pièces de musée en téléphonie, mesures et radio.
Le passage est ouvert, la civilisation commence à poindre au milieu du foutoir. J’ai maintenant bon espoir de pouvoir y installer un petit labo d’ici l’hivers et rendre accessible le volume de docs techniques qui s’est empilé en attendant mieux. Je pourrais même y réparer mes « clous » , un rêve…
PS Les fouilles archéologiques de ce territoire m’on remit en mémoire des appareils dont j’avais totalement oublié l’existence comme un voltmètre électronique à lampes avec sonde munie d’une lampe également, etc…
A+ L’espoir revient…

Jolie description! bravo et…Courage pour la suite :wink:

Bonsoir ROGER33,

Gros débat que la supériorité d’un scope numérique par rapport à un scope analogique ou le contraire.
Chacune des deux techno a de gros avantages et aussi des gros defaults.

J’utilise les deux, y’a des fois car c’est ce que j’ai sur l’établi et que l’un ou l’autre ferait la même chose, et d’autre fois pour la supériorité de l’un par rapport à l’autre pour une mesure particulière.
J’ai aussi un scope a entrées flottantes, parfait pour faire des mesures sur le secteur sans prendre aucun risques

Faut pas prendre un scope pour un appareil de mesure: ce n’est pas un voltmètre étalon ou un fréquencemètre.

Bon les performances vont aussi dépendre beaucoup du budget, si l’on prends un scope comme le Tektronix MDO4024C (entrée de gamme dans cette série et y’a peut être mieux aujourd’hui) il va mettre tout le monde d’accord, capable d’analyser un bus CAN, I2C, Ethernet, de travailler comme un scope classique, faire ce que fait un analyseur de spectre, ou un analyseur logique.
C’est pas vraiment un scope de bricoleur (ou alors pour un bricoleur fortuné)

C’est tout a fait vrai si on recherche la précision, mais à la louche c’est suffisant. :wink:
moi je m’en sers pas mal surtout des que j’ai un doute…une alim qui pompe tres haut, sans scope…je vois pas comment faire, une mini impulsion…sans scope pareil… cependant si c’est juste pour réparer une radio…le scope n’est pas indispensable.

Bonjour,

Un oscilloscope à 6600€ !!

C’est un appareil hors de portée de l’amateur a mon avis

Cordialement

Francois

Bonjour François
Oui c’est cher, mais, à performances identiques, beaucoup moins cher en francs constant qu’avant
Et encore c’est le plus petit modèle de la gamme (pas taper)
Je voulais juste montrer, qu’il existe, des vraies bêtes de courses aujourd’hui.

Pour bricoler de la radio ou de l’audio, cela ne sert strictement à rien, un scope analogique même ancien, fera très bien l’affaire, pourvu qu’il fonctionne parfaitement,
J’utilise régulièrement des anciens TEKTRO 5xx (quelques HP aussi) ils peuvent tout encaisser sans défaillir : mesure sur les HT et THT.
Claquer l’entrée d’un scope récent cela est couteux(j’ai donné…) et au delà de quelques années les constructeurs ne réparent plus.

Bonjour,
Tous les oscillos ont leurs limites. Je vais vous dire comment je pratiquais en entreprise (c’est juste une expérience personnelle pas forcément ce qui se fait ailleurs).
Si on le prend en tant qu’appareil de mesures il doit être étalonné au moins annuellement par un service agréé.
Vérifier la bande passante, les anciens ont malheureusement des bandes passantes faibles. J’ai eu un oscillo à 1 GHz de BP mais le prix était inabordable pour le commun des mortels et de plus il fallait l’étalonner en permanence avec au moins deux appareils de mesures concordants.
Je n’ai pas eu d’oscillos numériques mais idem la bande passante est dépendante de l’étalonnage Nyquist dit deux fois f max. On fait maintenant des circuits intégrés à 30 GHz sans problème, mais la seule machine que j’ai vu capable de le faire est celle qui est à Paris VI. Remarquez que les ingés de Sup Telecom Brest ont démontré que physiquement on pouvait passer une bande passante supérieure à la bande passante du support avec un code approprié (turbo code) et une forme particulière de signaux. C’est grâce à cela que je peux écrire ici et que vous pouvez regarder des vidéos sur votre paire de fils téléphonique.
Regardez ce qui est écrit à coté du connecteur d’entrée du signal, c’est la capa parasite dont il faudra tenir compte en HF et Hyper, si cette capa produit un affaiblissement > 3 db on est en dehors de la BP.
Attention également à la sonde entre la mesure et l’oscillo elle peut avoir une bande passante inférieure.
Maintenant une fois qu’on a vu ça, la question est « sur quoi je travaille ? ». Si c’est pour réparer un poste ancien de radio, la plupart des oscillos actuels conviennent. Mais si vous voulez attaquer de l’hyper là il faut pouvoir mesurer le T.O.S. et là c’est pas gagné avec la B…et le couteau.
Idem pour les analyseurs de spectre, et sur les numériques la trace donne aussi les fréquence négatives qui permettent d’avoir des informations sur la phase, ce n’est qu’une image mathématique du signal mais quand on sait la manipuler c’est sympa.
En radio on a aussi les voltmètres sélectifs mais difficile de faire de la FM avec car la plupart étaient limités à la HF <50MHz. Là il faut se rappeler qu’on travaille sur un spectre, mais c’est amusant de voir ce qu’on fait sur l’étage chg fréquence.
A+

Haaa que oui et en avant les séries de Fourrier…Apres on se plaint de l’intermodulation grrr
On cherche 3 jours et flute…C’est de l’intermodulation
Avec un excursiomètre on le mesure direct l’excursion double ou triple c’est rigolo…UN TEMPS!

Il faudrait que je prenne le temps de faire un article sur les outils pour penser fréquenciel au lieu de temporel, bricoler les échantillons pour faire du filtrage, éliminer le bruit, compresser les données numériques.
Séries bien sûr puis transformée de Fourrier et transformées en Z (plus hard), mais au delà de la haine qu’ont beaucoup d’entre nous pour les math, il faut se dire « que ferait un couvreur sans Darac », nous qui avons des Dirac… :laughing:
A+

Bonjour,
Après moult rangements et déplacement dans leurs bibliothèques des livres et pièces de musée, j’ai enfin un petit espace à moi. Donc j’avance,
J’ai réussi à régler le 5222 Enertec, les chimiques du Miller de la base de temps étaient morts, remplacés après vérif au pont de Wien par ces petits condensateurs pas chers qu’on trouve dans les ampoules. J’ai donc pu régler la base de temps. Ouf.
Donc maintenant j’ai un géné BF, un géné HF (jusqu’à 50 MHz), un oscillo, un pont de Wien.
PS. J’ai numérisé et fourni la partie en français de la notice PM6667 Philips dispo en téléchargement sur le canal habituel.
A bientôt
C.B.

Bonjour,
pour le fréquencemètre l’afficheur LCD 7 digits est mort. Je cherche sur internet et je tombe sur ça, là j’hallucine…
A+

Bonsoir

L’afficheur BAUMAN que tu montres est tout de même un modèle de 57 mm de hauteur pour visibilité à 30 mètres…
audin.fr/pdf/documentations/ … -D250A.pdf

Il équipait une gare, ton fréquencemètre ? :mrgreen:

amicalement

:laughing:
Non bien sûr, il n’en reste pas moins introuvable. Toutefois on sait comment il est commandé avec la notice alors y-a plus qu’a.
Je devrais pouvoir faire une carte qui récupère les commandes avec des afficheurs simples. L’esthétique je m’en fout.
Reste à vérifier les signaux. Ca prendra un peu de temps mais c’est jouable, toutefois je vais regarder le prix d’un neuf, si ça se trouve ça ne vaut pas le coup, c’est sûrement d’ailleurs pour ça qu’il a été abandonné.
A+

Les Chinois font d’excellents fréquencemètres 7 digits à LED qui cependant ne descendent pas sous 200Khz mais sont TRÈS précis car ils utilisent des pilotes VCTXO de OUF. Ils tiennent 2Hz entre 20°C et 40°C facile à 450 MHZ
j’en ai acheté un et l’ai testé. incroyable.

On peut ajuster leur luminosité, les parametrer en basse bande (60Mhz) ou SHF (plus de 2 Ghz le prédiviseur par 64 je crois)

Leur sensibilité est un peu faible car ils n’ont refilé qu’un MOS SHF devant le prédiviseur mais c’est pas un Pb avec une petite sonde active had oc

Pour la BF, ils proposent des fréquencemètres 5 digits à base de PIC (le 16F628) soit disant Freq maxi …50Mhz MAIS ils rentrent direct sur le PIC sans protection ni mise en forme… Ils ont pas peur! Un petit module a deux voies est facile à concevoir et pour moins de 20 euros vous avez deux fréquencemètres de course. Le pilote de ceux à PIC est un vulgaire quartz 20 MHz bas profil . Ce sont des savonnettes en température, mais en l’équipant d’un bon quartz, cela fait un équipement d’amateur très convenable peu cher et pratique. Pour la BF, 5 digits est suffisant.
Je les soupçonnent d’avoir repiqué l’ Hex du micro sur un site de radioamateur pour ce petit produit qui peut lui aussi afficher sur demande des offset en plus ou en moins de 455 KHz , 10,7 MHz et deux autres FI étranges que les radioamateurs utilisent probablement.
Mais pour moins de 4 euros…hein… :wink:
Z’ont aucune notice mais si vous les achetez, je vous les refilerai traduites en Bon gaulois. :wink: