formation technique de base

Hummmm!

Ben quoi, Georges ? :mrgreen:
C’est pas bien l’indicativature ?

Dans mon souvenir justement dans les années 70… il n’y avait pas de programme. C’est d’ailleurs ce flou sur les choses à savoir qui m’avait dissuadé de passer l’examen à cette époque. A l’époque c’était surtout la station que l’inspecteur contrôlait, maintenant c’est le candidat qui est contrôlé.

Daniel (examen de licence passé en 1988, licence accordée après saisie du Tribunal Administratif et du Médiateur de la République en 1992)… dans mon cas le plus dur n’a pas été l’examen mais les recours contre le Ministère de l’Intérieur car à cette époque la délivrance de la licence était sujette à l’arbitraire administratif.

Bonjour
Il y avait un programme bien détaillé et plus complet qu’actuellement dans ces années la , programme developpé dans la revue Radio-Ref à maintes reprises .je me souviens avoir fait rentrer dans la tête des candidats du radio club local (F6KEK) les classes d’amplification et surtout la classe « C » avec toutes ses curiosités . Par contrece n’était pas un QCM ,difficile de bachoter, il fallait répondre mais en général comme pas mal de gens présentaient des réalisations faites maison mises au point avec pas mal de difficultés par manque d’appareils de mesure , on avait effectivement l’essentiel sous les yeux et l’examinateur pouvait en profiter pour demander le rôle de tel ou tel composant ou sous ensemble

Bonjour,
Oui absolument !
Le fait de construire tout ou partie de sa station était fort important.
Pour ma part, ce fut du F3LG et plus tard du… F6CER + F1FHR :smiley:
Ah, les vendredis soirs au radio-club F6KEK d’Evry, il y avait de l’ambiance… et un sacré pylône !

Dans le programme, il y avait même Comment porter secours à un électrisé (ou un truc dans le genre).
Je me souviens avoir été lire et apprendre le contenu de la petite affichette apposée sur le poste de transformation EDF juste à côté de chez moi pour pouvoir répondre à une question éventuelle de l’inspecteur.

Pour répondre à F1TAY, effectivement il y avait une enquête sur les candidats. De mon côté, j’avais été convoqué à côté de la Préfecture d’Evry. Une table, 2 chaises et des barreaux aux fenêtres.
Il semble me rappeler que l’on m’avait demandé si j’étais inscrit à un parti ou à un syndicat…
Gag gaguesque :mrgreen:

Bonjour,

perso, F1YF de 1967 à 1981
et comme ma mère est arrivée en France à l’age de deux ans en 1920 mais née en Russie, avant la licence, convoc au commissariat et questions d’un agent de la DST pour demander si on avait des contacts de l’autre côté du rideau de fer !
évidemment non, et tout c’est bien passé
puis Sigrand en 1978 pour le F6 avec la CW que je me suis empressé d’oublier
évidemment, pour « indicativé », c’est de l’humour, mais ce mot sonne bizarre

Michel…

Pour l’entretien avec un inspecteur des RG, c’était monnaie courante à l’époque. (1978)
Le mien m’a également posé des questions sur d’éventuels contacts avec les Russes, et ma réponse l’a manifestement convaincu…

« Le cas échéant, Il faudrait être particulièrement crétin pour aller demander une autorisation officielle… »

Sans doutes des dégats collatéraux du Mac Cartysme US…

73!

OK Michel, no problemo.
J’ignorais que le barbarisme « indicativé » avait une connotation CB…

Mais je ne souhaite pas ouvrir ici un énième discussion sur le sujet « radioamateur <=> cibiste » car ça tournerait encore au pugilat.

Les derniers programmes pour l’examen avant le programme actuel datent de 1930 puis 1983.

@ suivre…

Tu sais Jean Pierre , il y a pas mal de trucs qui sont passés dans le langage commun , comme « passer sa licence » alors qu’on passe un examen d’operateur puis l’administration delivre la fameuse licence (d’exploitation ) ou bien les gens qui « activent » un lieu saint ou une pissotière qui n’a rien demandé à personne , un peu au même titre que les gens qui « candidatent » (ce qui ne veut rien dire non plus mais il semble que le vocabulaire courant et journalistique soit de plus en plus restreint )en fait , on « postule » …
Pour nous le meilleur ,a part d’être « indicativé » reste quand meme le fameux « démultiplié » utilisé par les journaleux exactement au contraire de ce qu’il veut dire, a savoir : ralentir :mrgreen:
Pas grave on survivra ! mais il est vrai que le pylone de 45m de F6KEK autour duquel j’avais monté la quad 80m commutable dans quatre directions a fait de beaux DX en son temps

Ah Georges, j’ai bien rigolé pour le coup de la « pissotière qui n’avait rien demandé à personne » ! :mrgreen:

Pour le fameux « indicativé », je me suis bien planté car c’est un mot qui n’existe pas.
Dire que je milite pour bien nommer les choses, sur la recommandation d’Albert Camus :smiley:

Quant à moi, ce qui m’énerve le plus, ce sont les raisonnements qui finissent par « Parce que donc voilà ! », ce qui est bien extraordinaire, puis toutes les liaisons avec des « z » appuyés à n’en plus finir et les « En fait » à chaque phrase.
Mais comme tu dis, on y survivra.

Suis en train de remuer Google pour trouver l’arrêté du 10 novembre 1930 avec le programme de l’examen…

Dans le numéro d’anniversaire des 10 ans du REF d’avril 1935 de Radio Ref il y a un article de 13 pages sur la législation applicable aux amateurs. Le 10 novembre 1930 c’est pas un mais deux arrêtés où il y a ces dispositions nouvelles (Radio Ref ne publie pas les textes des arrêtés), je cite Radio Ref :
b - vérification des caractéristiques techniques à l’occasion des épreuves pratiques
g - capacité de transmission et de réception de signaux morses à la vitesse de 10 mots à la minute
h - connaissance des règles de service d’usage déterminées par les Conventions internationale
i - cas d’exemption de certaines épreuves de l’examen en faveur d’èlèves et diplômés de diverses grande écoles
(a- c- d-e et f concernent les QRG autorisées, les types de signaux, le livre-journal des opérations de la station etc…)
Les 2 textes du 10/11/30 complètent le décret-loi du 28 décembre 1926. Un arrêté du 12 décembre 1923 fixe les conditions de délivrance du certificat d’opérateur, la seule épreuve est le morse, Radio Ref précise « Il n’y avait pas de questions techniques »
Dans le décret-loi du 28 décembre 1926 (encore en vigueur en 1935) il y a 38 articles et l’article (ou la section ?) II parle de l’examen… mais Radio Ref ne précise pas sa teneur.

Pour avoir les textes complets il faut aller sur gallica.bnf.fr consulter en ligne les J.O. Je laisse à d’autre le soin de le faire :confused: !

Daniel

Super Daniel !
Suis déjà allé sur gallica sur le bon n° de JO mais il y a tellement de pages… J’y retourne.

Je viens de faire tout novembre 1930 : rien trouvé ! Je suppose que c’était le ministère des PTT ?

Voir ici :
gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k … d’amateurs

L’article 11… renvoi au Ministre des PTT pour le programme de l’examen ! :laughing:

Pour le décret du 10 novembre 1930 j’abandonne la recherche ! Le législateur pond trop de texte et le moteur de recherche de Gallica semble défaillant… Je verrais plus tard…

Faut faire une recherche dans les résultats (colonne de gauche) avec des mots clés. « Rechercher dans tous les numéros » puis « affiner ».

Voui !
Mais on devrait retrouver le programme sur un texte quelque part.
Rien en novembre et décembre 1930.
Bon, ras-le-bol, au dodo :mrgreen:

Bonjour,

Dans le fameux livre de F3LG, Technique de l’émission-réception sur ondes courtes, édition de 1959, on a le programme mais impossible de joindre un second fichier jpg actuellement sur ce post…

programme-F3LG-1959-1de2-r.jpg

<edit 18:42>
Voilà la seconde page :
programme-F3LG-1959-2de2-r.jpg

Bonjour
Je crois que le programme figure aussi dans les bouquins de Raffin

L’arrêté du 10 novembre 1930 avec le programme de l’examen se trouve page 316 de "100 montages ondes courtes"de Fernand Huré (F3RH) et Robert Piat (F3XY) nouvelle édition… sans date et sauf erreur sans aucune mention des transistors, sans doute des années 50.
Le programme de l’examen se trouve aussi page 580 de « L’émission et la réception d’amateur » de R. Raffin (F3AV) édition de 1978.

Daniel

Bonsoir,
J’ai édité mon message précédent car cette fois-ci j’ai pu faire « entrer » la seconde page du programme.

Georges,
L’Emission et la Réception d’Amateur, Roger A. Raffin, F3AV, 2ème édition, 1952 ou 3ème édition, 1957.
La partie technique ne présente pas de grandes difficultés. Le candidat doit simplement avoir en esprit des notions théoriques simples et bien assises ; avec cela, il doit s’en « tirer élégamment » (3).
(3) L’amateur qui aura « potassé » cet ouvrage est certain du succès. :smiley:
Rien de plus précis.