La nouvelle génération d'électroniciens!

Pas besoin d’aller sur le Web, c’est dans tous les bouquins traitant de l’histoire de l’automobile. Mais le record fut établi en France, à Achères. L’engin est belge, le pilote aussi, mais le record est français ! Cocoricoooooo !!! :laughing:

C’était dans la presse et un journal comme le quotidien de l’économie Les Echos annonce souvent la couleur avec plusieurs années d’avance. lesechos.fr/

Les « meilleurs » ingénieurs n’ont pas de nationalité, à mon avis.
Mais la carte de développement en vogue actuellement c’est Arduino et c’est italien arduino.cc/
Il suffit qu’un type (pas forcément un ingénieur) ait une idée et que d’autres suivent. La nationalité n’a rien à voir avec ça.

Bonjour
Et le nantais De DioN et son associé Bouton compte pour du beurre avec ensuite Panhard et Lavasseur , ils sont bien les premiers constructeurs au monde de « lotomobile »

Levassor :exclamation:

Une remarque sur l’orthographe des noms, je croyais que ça n’avait pas d’importence :neutral_face:

Bonjour,

sur des noms propres, il vaut mieux écrire juste !

Michel…

Pour M. Rogé Monnaie :mrgreen:
http://www.tatoufaux.com/les-noms-propres-nont-pas-dorthographe/

Qui n’a pas été à l’école brocardé sur son nom , , ridicule de pinailler sur ce sujet :mrgreen:

L’objectif était de fournir la véritable explication de l’expression « Il n’y a pas d’orthographe pour les noms propres ! » et votre nom était l’occasion d’un parfait exemple.
Je ne vois pas où était le ridicule dans cet objectif…
:mrgreen:

Bonsoir

Mais mossieur Waymel je ne me suis pas permis de modifier l’alphabet de ton nom, ton intention était de me faire réagir avec l’insistance que tu mets à nous bassiner sur un mot qui avait disparu de la firme.
Ma première voiture neuve a été une PL17

Ah ah ah ! cool, Môssieur Roger, c’était juste pour indiquer l’interprétation correcte de l’expression « Pas d’orthographe pour les noms propres », une simple occasion de s’instruire à tous âges en quelque sorte :smiley:
Quant au « mot qui a disparu de la firme », je m’en fiche complètement hi hi hi !
Et vive l’électronique nouvelle :mrgreen:

Bonsoir. Ma mère s’appelait MANIOU, et l’un de ses fréres ( un oncle donc ) c’ était MAGNIOUX…Et ça a duré toute leur vie !!

Bonsoir Terrahertz,
Ah oui !
De mon côté, mon « m » est souvent remplacé par un « n », même si je dessine bien un « zoli M » majuscule, avec toutes ses pattes…
Bon, pour revenir au sujet de départ, tout est dans la casquette du gars, non ?
Car en-dessous (de la casquette), semble y avoir un 'blem…
C’est vrai que les commentaires sous la vidéo valent leur pesant de cacahuètes ! Et là, s’il n’y avait que l’orthographe qui avait disparu, hi hi hi !

Bonjour à tous

Il y a quelques fois des expressions qui peuvent heurtées, ce n’est pas la monnaie où mon nez comme à l’école mais c’est la suite .
A 86 balais on peut oublier l’orthographe des mots sans se le voir rappeler avec une certaine ironie …
J’ai vidé mon sac sans rancunes
Cdt
Roger

Pas de problème Roger !
Moi aussi à bientôt 70 ans, je fais de plus en plus de fautes… :frowning:
C’était pour tordre le cou à une légende sur « la non-orthographe » des noms propres, légende très répandue d’ailleurs.
Bon week-end.

Bonjour,
Le problème est simple, l’électronique n’existe plus. Au début 70 on commence à faire des circuits intégrés TTL, très peu de transistors dedans, en même temps on fabrique des hybrides c’est à dire des cartes sur lesquelles on pose des circuits intégrés, des condensateurs et des résistances faites avec la texture des piste (pâte cuite). Puis vinrent les MOS et la rapidité grimpe, grimpe. Là on commence à faire gaffe à la longueur d’onde, quand vous faites un compteur Jonhson à 140 MHz vous devez synchroniser les horloges et le signal avec des lignes à retard. L’idée vient de tout mettre dans un boitier où les distances entre les composants sont si petites qu’on s’affranchit de ce problème. Le jeu consiste à faire un circuit avec des composants puis d’assembler le tout sur une seule puce. Puis vinrent les simulateurs. Avant on faisait un bloc filtrage ou un modulateur à 100 MHz, si ça marchait on divisait par 20 les longueurs et on avait la même chose à 2 GHz. Maintenant n’importe quel technicien utilise un simulateur, c’est comme un jeu vidéo et t’a même plusieurs vies puisque rien n’existe (j’utilise Matlab). Mais pour faire des systèmes actuels on ne fait plus de maquette, c’est impossible. J’ai joué sur un simulateur pour créer un ampli à 30 GHz, tu fais les masques qui permettront de créer les composants voulus directement sur le silicium. Tu peux même l’essayer. Le logiciel et surtout la machine qui va créer la puce est totalement inabordable en prix au commun des mortels (un seul à Paris VI). Ce qui se trouve dans les circuits intégrés n’est connu que du fabricant, même quand il s’agit de composants communs vendus dans le commerce on ne peut même plus en faire un schéma. Les accès à cette « boîte noire » peuvent changer continuellement de fonctions, entrée ou sortie ou haute impédance. On a même des composants reprogrammables en fonction des tâches demandées par le système ou l’opérateur. Du coup on ne répare plus, on change, on jette en polluant la planète. L’électronique n’est maintenant inintéressante qu’à Bac +5 et que dans l’entreprise où l’on a les moyens de travailler. Je comprend les jeunes ça n’a aucun intérêt, essayez de démonter un tel portable, avec un microscope vous admirerez le réseau d’antennes mais c’est à peu près tout.
ci joint des composants anciens, premiers transistors en ampoule de verre, UHF à 2 GHz , un 6800 avec quelques milliers de transistors et un pentium avec plusieurs millions de transistors, un quartz dans une ampoule à 84 KHz. deuxième photo, un récepteur et un émetteur laser multimode 34 Mbit/s.


lasers_multimodes.jpg

Bonjour Christian

L’électronique n’existe plus , je ne comprend plus …
Ce n’est pas par ce que nous ne sommes plus capables de fabriquer des microprocesseurs où tout autres cartes miniaturisés que l’électronique est absente’ c’est la robotique qui le permet (mécanique + électronique), et ça ne se réalise pas sans le cerveau humain…???
Cdt
Roger

Bonjour,
C’était un peu de la provoque, l’entrée en matière « l’électronique n’existe plus ». Ce que je dis c’est que de nos jours il n’y a pratiquement plus rien à faire par nous même. Le coût d’une réparation est la plupart du temps plus cher que le coût de production de la carte en défaut. Sur une carte multi-pistes il est interdit de déssouder un composant, si celui ci entre dans un sous-système BF, tu coupes les pattes et tu soude dessus en veillant à faire vite pour ne pas baver sur une couche intermédiaire. Mais si tu es en hyper la longueur ajoutée va perturber le système. Comment veux-tu savoir si le process se déroule correctement si tu n’a pas la séquence fournie avec le matos. Encore faut-il avoir ce genre d’appareil sous la main. Quand à l’intégration totale comme nos tel portable ils sont rendus obsolète au bout de cinq ans (manque de mémoire, ne comprend pas les nouveaux codages etc…). Un technicien est devenu un changeur de carte, c’est tout et encore qu’on a tendance à faire faire cette opération par n’importe qui. Pire (du moins pour un vieux comme moi) le technicien est devenu un « vendeur », il facture, devise, et fait payer les prestations chez le « client » qui a remplacé depuis longtemps les abonnés. Les écrans plats remplissent les déchetteries, on vend c’est tout. Pour concevoir il faut être dans un bureau d’étude. L’ingénieur ne produit que des concepts, on simule, on donne à un graveur si 95 % de chances sont favorables suite aux essais aléatoires simulés . Est-ce toujours de l’électronique ? J’ai des doutes, je pense que ce sont des math et de l’informatique, le reste est donné aux machines.

Bonsoir,
Juste pour dire à Christian que j’ai fort apprécié ses messages.
C’est clair, structuré et sans bavures !
Oui les robots feront et font déjà de la conception.
Les moyens mathématiques mis en oeuvre sont d’ailleurs impressionnants et l’IA se développe.
(idem pour les produits financiers !).

Que ce soit pour un bien ou pour un mal, c’est une autre question !
Mais il est sûr que l’électronique à grand-papa, c’est presque fini…

Par contre, si vous regardez où l’on met sa main pleine de doigts quand on tient un iMachin, ça fait rire de voir par où passe l’antenne par rapport à ladite main… Après on s’étonne « que ça reçoit mal ! »…

Le bon sens dû à l’expérience pratique du réel se perd dans de nombreuses démarches de conception par simulation (du moins pour les gadgets grand public).

Que ceci ne vous empêche pas de prendre votre pied avec des « TSF à lampes » !

— Et puis, il nous reste toujours les transistors discrets, à récupérer sur des appareils qui ne fonctionnent plus, et des sites comme ce site anglophone pour nous donner des montages simples !
— Quand on “creuse” un peu, c’est fou ce qu’on arrive encore à faire avec de simples transistors alors qu’il y a longtemps que les “pontes” de l’électronique se sont ingéniés à compliquer des choses si simples, telles que le simple “ON/OFF” !
— Il est vrai que ça se miniaturise de plus en plus. J’en veux pour preuve les appareils de tests chinois qui, pour à peine plus de 10 €, se permettent de tester des MOS-FETs, mesurer des selfs et des condensateurs mieux qu’un multimètre (Encore que certains ont des circuits DIL et peuvent être montés en “kilt” par l’acheteur !) ! Et puis… regardez bien le prix d’un multimètre avec une fonction “selfmètre” ! Y’a pas photo : un testeur chinois sera bien moins cher et fera le même travail : sa précision n’aura pas à rougir face à un multimètre (même chinois !) beaucoup plus cher !
— Eh oui : il faut s’adapter !

Bonjour,
C’est vrai que c’est le pied les vieux appareils… :laughing: