Compréhension approfondi de la Radio mais c'est très simple

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L’informatique… mais c’est très simple ! :wink:

Bonjour,

A partir de la page 88 (Un cas particulier), Curiosus et Ignotus vous expliquent très clairement le fonctionnement réel d’une détection dite « de grille » ! Voir aussi page 94.
Le schéma 63 bis, n’est qu’une variante du schéma 63, souvent plus pratique à câbler.

Qui mieux qu’eux pourrait le faire ?

Vous avez en main, un des meilleurs livres, en français, d’initiation à la Radio. Profitez-en lentement

Amitiés à tous
Jean-Pierre

Bonjour,

@ Yves07 et @ Jean-Pierre Vénembre.

Vous avez eu la gentillesse de prendre le temps de m’aider :smiley: ; de mon côté je reposte pour vous faire remonter ce qu’après quelques jours de réflexions je pense avoir compris la détection par la grille
Pour comprendre cette détection et ses défauts il faut se référer à la courbe caractéristique d’une triode. L’intensité anodique en fonction de la tension de la grille. La tension anodique quant à elle étant fixe.
La triode fonctionne très bien dans sa fonction de diode. C’est par contre lors de l’amplification qu’il a un problème.

En effet ne pouvant fixer le point de fonctionnement de la grille celui va varier en fonction de la tension haute fréquence que va recevoir la cathode et l’anode via le circuit oscillant. Ce point variera en fonction de la puissance du signal reçu et aussi de ses amplitudes. Plus la puissance du signal reçu sera forte et plus le point de fonctionnent glissera le long de la courbe ; une fois vers le haut et une fois vers le bas et plus la distorsion sera importante, voir même, rendra la grille si négative ce qui aura pour effet de rendre inopérante l’amplification. De même pour l’amplitude du signal, plus celle-ci sera grande et plus il y aura distorsion du signal.

En conclusion je dirai que cette détection pour la grille convient pour la télégraphie mais pour la téléphonie et quelle permet de donner une préférence aux signaux faible (émetteur lointain).

En ce qui concerne le montage du schéma 63 bis qui serait l’équivalent du schéma 63 cela peut s’expliquer par le fait que théoriquement le circuit oscillant n’a pas de résistance dans son impédance. Ce qui signifie que pour le courant continu (téléphonique) c’est comme un interrupteur fermé et de ce fait, pour le courant continu (téléphonique) le condensateur est toujours en parallèle de la résistance R1
Merci d’avoir la gentillesse de corriger Ignotus si celui-ci a fait une erreur.

Amicalement

marc

Bonjour,

FBG

Merci beaucoup pour le tuto :smiley: .

Les photos étaient trop lourdes.

Amicalement,

marc

Bonjour Marc,

Tes remarques (Marc !), concernant la qualité de la détection dite « de grille », sont tout à fait pertinentes et ont été traitées page 94.

Quand on charge trop la mule, elle cale ! Demander au même tube de détecter correctement et d’amplifier en même temps correctement, est mission impossible.

A l’époque, au temps de l’amplification directe, c’est-à-dire un étage HF, un étage détecteur et un étage BF (l’ancien 1-V-1), la sensibilité du détecteur était primordiale,
d’où le succès de la détection « grille ».
Mieux même, cette détection « grille » était souvent doublée d’une réaction qui renforçait considérablement la sensibilité et la sélectivité du récepteur, mais au détriment de sa qualité sonore.
Le beurre et l’argent du beurre !

Ensuite, les récepteurs « super-hétérodyne » ayant un gros gain en tension HF + MF, la détection diode (seule) a été universellement employée.
Tu verras ça plus loin…

Pour les figures 63 et 63 bis, il faut considérer le courant continu qui traverse R1 et le courant alternatif HF, qui traverse C1.

Amitiés à tous
Jean-Pierrus

Bonjour,

Jean-Pierre Vénembre, merci beaucoup pour ces compléments d’informations

Amicalement,

marc

Bonjour,

Je continue à lire le livre et je suis tombé sur un point dont je ne parviens pas à comprendre le pourquoi et je compte sur votre aide pour m’aider à comprendre.

Le problème se situe à la page 148 à propos de la constante de temps pour l’antifading.

La constante de temps t (tau) est donnée par la formule R X C . C’est le temps en secondes pour laisser passer une variation de tension.

Or d’après ce que je crois connaître, au temps t le condensateur est chargé à 63 %. C’est à 5 X t que l’on admet le condensateur et complétement chargé.

D’où ma question, pourquoi prend-on la constante de temps au lieu de prendre 4 fois voir 5 fois la constante de temps ?

Dans l’attente de vos réponses.

Amicalement,

marc

A mon avis, vous vous posez trop de questions !

La tension de CAG ou CAV est issue de la détection, qui est un redressement de l’onde HF reçue et transformée par l’étage changeur de fréquence.

Ce redressement nous donne 2 choses : la modulation BF qui est le message transmis, et la tension de CAG qui est proportionnelle à la force de l’onde reçue.

Ces 2 choses ont besoin d’être différentiées/séparées, c’est le rôle des constantes de temps qui permettent de filtrer/séparer les 2 tensions !

Quelques millisecondes pour filtrer la modulation et filtrer les résidus de HF après détection, et quelques secondes pour la tension de CAG.

C’est un point de vue un peu simpliste, mais qui peut aider à comprendre le fonctionnement de la détection…

NB : La pagination dépend de l’édition, sur mon exemplaire de 1958 il n’y a qu’un dessin page 148, il serait plus simple de nous donner le numéro et le titre de la causerie.

Parce que justement, une constante de temps se calcule de la sorte et qu’elle remplit bien le rôle qu’on lui assigne en pratique !

Amitiés à tous
Jean-Pierre

P.S: il est certain qu’on pourrait sortir des équations complexes, à 25 inconnues, mais là, ce ne serait plus…très simple ! :mrgreen:

Bonsoir,

Pierrot du 82 et Jean-Pierre Vénembre

Merci beaucoup pour vos explications sous deux angles différents.

Je suis un peu étonné car si on la multiplie la constante de temps par 5, elle remplierait encore mieux sont rôle du fait qu’au lieu que le condensateur soit chargé à seulement 63% il serait chargé à 99% ? C’est ce que je supposais mais je suis encore un Ignotus

Amicalement,

marc

PS La constante de temps l’auteur en parle dans les commentaires de la 18ème causerie

Non ! Elle serait 5 fois trop forte…et ne pourrait donc plus suivre un fading rapide.

Ces valeurs ont été expérimentées et doivent être respectées (à peu près, car il y a des fadings lents, des rapides et des déformants, contre lesquels on ne peut pas grand’chose !).

Amitiés à tous
Jean-Pierre

Bonjour Jean-Pierre Vénembre,

Merci beaucoup pour votre complément d’information

Amicalement,

marc

Bonjour,

Comme indiqué dans la 23ème causerie

En lisant les schémas adoptez la bonne habitude de suivre, crayon en main, les parcours du courant dans différents circuits.

Ayant quelques problèmes avec la lecture précise de quatre schémas de la 18ème causerie, je me permets de sollicité votre aide.
Dans vos réponses merci de penser que je suis encore un Ignotus et de bien développer vos explications.
Par contre je pense avoir compris la figure 106.

La résistance R recueille les variations de tension redressées par la diode et lissées par le condensateur qui est en parallèle. Ce qui donne une tension de BF aux borne de la R.
Le point X recueille les variations de tension négatives redressées HF sortie du circuit oscillant ainsi que les variations négatives BF de la R
Cette connexion X envoie dans les grilles des lampes amplificatrices de HF les variations de tension négatives HF et les variations de tension négatives BF

Ma lecture de ce schéma est -elle correcte ?

Un peu plus difficile est pour moi est la lecture de la figure 107

On peut voir la partie issue de la figure 106, à cela se rajoute les lampes amplificatrices HF et surtout une résistance R1 suivi par un condensateur relié à la masse et c’est ce qui se passe à ce niveau dont je suis loin d’être sûr. Je vais émettre une hypothèse.

Les tensions BF et HF qui sont au point X vont passer à travers la R et le condensateur C va permettre d’éliminé uniquement les tension HF ce qui permettra aux variation de tension BF plus ou moins négatives de rejoindre les grilles.

Ma lecture de ce schéma est -elle correcte ?

Il y a encore 3 schémas, dont 2 au moins, je suis très loin d’être sûr de ma lecture.

J’attends vos avis sur ma lecture de ces 2 schémas avant de vous soumettre la lecture des 3 autres.
Amicalement,

marc
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Bonjour
la réponse a vos questions est écrite en toutes lettres dans le texte !

Bonjour,

C’est exactement ce que j’allais répondre à Marc !

Cet ouvrage est particulièrement clair, ce qui en a fait son succès international à l’époque !

Il suffit de le lire attentivement (et de le relire), pour tout comprendre…ou presque ! :slight_smile:

Amitiés à tous
Jean-Pierre

Bonjour,

F6CER, Jean-Pierre Vénembre,

Je vous remercie de votre participation.

Ceci dit, je suis un peu déçu par vos réponses.

Pourquoi ?

Je vous demandais pour ces deux premiers schémas si ma lecture était bonne. De par vos réponses, je ne n’en sais toujours rien.

De plus, je peux éventuellement supposer que ma lecture était mauvaise puisque vous me renvoyez à une relecture. Ce qui est pour moi un peu blessant, que vous pensiez que je n’ai pas lu et relu au moins une dizaine de fois avant de poster.

Pensez-vous qu’un relecture après dix relectures, cette dernière me fera comprendre.

De mon côté, ayant enseigné des disciplines de loisirs, je pense que dire la même chose sous plusieurs angles différents est une solution efficace.

Pensez aussi, qu’au fil des années, vous avez intégrés des concepts qui vous semblent des plus naturels.
Peut-être que de mon côté je n’ai pas de facilité pour comprendre les phénomènes radio ?
Du coup, je me demande si je dois poster les trois autres schémas dont je suis encore moins sûr de ma lecture et de plus pour au moins deux schémas ma lecture est parcellaire.

Amicalement,

marc

Bonjour,
Sans vouloir vous offenser, vous n’étiez pas coiffeur dans une vie antérieure, parce que vous avez l’art et la manière de couper les cheveux en 4.

On y répondra…dès que possible !

Amitiés à tous
Jean-Pierre

Bonjour Marc,

Je vais tâcher d’être concis :

Cette dix-huitième causerie, traite du problème généré par les variations de propagation, appelées « fading » (en bon français), qui influencent les conditions de réception et comment y remédier.

La détection par diode (la plus courante car la plus pratique) ayant déjà été traitée dans une précédente causerie, on a constaté que lorsqu’on applique à un détecteur un signal de haute fréquence modulé (en pratique un signal de moyenne fréquence modulé), un courant parcourt la R de détection (FIG. 106) ; ce courant comporte 3 composantes : un courant alternatif de moyenne fréquence, un courant alternatif de basse fréquence (la modulation) et un courant continu moyen, générant une tension négative moyenne.

Le condensateur de détection (en parallèle sur Rd), élimine pratiquement la tension moyenne fréquence (on rajoute souvent un filtre supplémentaire pour parfaire son action).

Reste donc au point X, une composante alternative de basse fréquence, ainsi qu’une tension continue négative, proportionnelle à la tension MF appliquée à la diode.

La tension alternative BF est appliquée au pré-ampli BF suivant, à travers une capacité de liaison qui laisse passer les fréquences BF, mais bloque la tension continue négative.

Reste donc au point X, cette tension continue proportionnelle à la tension MF, donc au signal initial reçu par le poste.

Et l’on va logiquement utiliser cette tension négative « variable » selon la force des signaux reçus, pour commander l’amplification HF et MF du récepteur, grâce à des tubes HF et MF à pentes variables (voir page 143). Mais pour que cette tension négative « variable » ne soit qu’une tension « moyenne » et non pas instantanée, on va l’affecter d’une certaine « constante de temps », à l’aide d’une résistance série (de l’ordre de 1 M) et d’une capa en parallèle (de l’ordre de 0,1 µF), formant filtre BF (au même titre qu’un filtrage d’alimentation pour le 100 Hz).

En résumé, le point X ne contiendra plus de tension MF, mais une tension alternative BF qui sera dirigée vers la chaîne BF et une tension négative moyenne qui sera dirigée vers la chaîne HF + MF, afin de luter contre les phénomènes d’évanouissement (fading en bon français).

A noter que la FIG. 108 préconise à juste titre, la séparation des fonctions de détection (BF) et d’antifading (HF + MF), pour des raisons qu’il est prématuré d’expliciter.

Suis-je assez clair ?

Amitiés à tous
Jean-Pierre

Bonjour

Sans compliquer ce que Jean Pierre vient de décrire pour se lancer dans les mesures précises sur les grilles de la changeuse et de la FI , ce n’est pas avec un multimètre standard qu’on peut faire cette mesure , aussi bon soit il sans une sonde.
Cdt
Roger