Un châssis amusant

Ci-desosus quelques photos d’un châssis de récepteur à transistors assez amusant, car il reprend, sans aucune nécessité, et au prix de complications, l’architecture habituelle des récepteurs à lampes.

Notez le « dessus » du châssis, assez nu, ne comportant que les MF et les transistors. Ces derniers ne sont pas enfichés dans des supports mais les pattes passent à travers des trous dans le châssis, munis de passe-fils caoutchouc :
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Les gros condensateurs « Oxyvolt » étaient les suspects habituels, or il se sont révélés bons, comme d’ailleurs les autres chimiques, les « bleus » par exemple.
Il n’y a aucune raison technique pour que les transistors se trouvent au dessus du châssis, il y a largement la place dessous, plus près du circuit et surtout beaucoup moins coûteux comme solution :

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Il a fallu prévoir un châssis percé de multiples petits trous, installer les passe-fils, et la mise en place des transistors via les passe fils dans les oeillets des barettes n’est pas de la tarte, je m’en suis rendu compte en remplaçant les deux transistors du push de sortie (c’étaient eux les coupables…). Il me semble que le constructeur s’est donné beaucoup de mal pour rien, emporté par ses habitudes des montages à lampes. C’est d’ailleurs à ma connaissance le seul récepteur à transistors de cette marque peu répandue.

Il y a un beau HP Audax elliptique inversé et un cadran sympathique :

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En fait c’est un montage très soigné, presque professionnel et qui fait penser au câblage d’un appareil de mesure…

Bonjour,

et les chimiques Philips bleus sont rarement défectueux, ils tiennent très bien dans le temps

Michel…

Bonsoir Jean, Pierrot, F6FLC et les Amis présents,

J’ai eu à l’époque (vers 1960) un récepteur à transistors (ATLANTIC / PHILIPS) qui avait pareil chassis.
C’était inspiré des chassis des postes à lampes, pas encore de circuit imprimé (pour lui) mais un
chassis en tôle étamée avec les transistors, MF, CV dessus et les résistances et condos dessous.

Les transistors passaient à travers un passe fil pour se retrouver sur le dessus.

Je pense que ce n’était pas râre lors de la transition lampes/circuits imprimés.
Sincères Amitiés à vous tous présents. Cordialement. B. THOMAS.

Bonjour les amis.

En 1957 je travaillais chez CATODIC SA qui fabriquais des postes à transistors pour des dizaines de marque , ils avaient produits des appareils adoptant ce principe de câblage que j’ai retrouvé chez RECTA avec leur ZOE, en fait beaucoup de constructeurs ont commencé leurs premiers transistors avec l’implantation qu’ils utilisaient sur leur poste à lampes PILES et Piles-Secteur.

Amitiés JP

BonsoirJean,

C’est bien évident, au début de la construction des postes à transistors dans les années 50 on ne connaissait pas d’autres mode de construction pour les postes de radio à transistors que les châssis métalliques percés avec les transfos MF et les socles vissés sur le châssis comme pour les postes à lampes, puis sont venus les circuits imprimés avec les transfos MF construits pour les circuits imprimés une simplification de montage évidente pour nous avec 60 ans de recul.

La même constatation pouvait être faite au début des années 30 avec les premiers postes secteur français comme le « syncro-secteur » Radio-LL ou le poste E.Ancel dont le mode de construction sur plaque d’ébonite et câblage en fil carré était en tout points identique aux postes batterie de la fin des années 20.

Tout le monde se copie de toute façon, c’est naturel .

Il suffit de regarder les schémas…sur 20 marques…Tous pareil ou presque.

il n’y a qu’au TOUT début d’une technologie qu’on trouve des montages étranges…