@Dominique, j’ai vu que vous aviez effectué une mis à jour de votre vôtre schéma inclus dans un message antérieur (viewtopic.php?f=15&p=436290#p436171).
C’est plus raisonnable d’avoir renoncé à ce combinateur de synchros que j’avais qualifié de capillotracté.
Cependant, pourquoi avec celui à base de XOR avoir préféré le choix manuel de la polarité de la synchro ligne et avoir figé celle de la synchro trame alors que celui proposé reconnaissait automatiquement celle de chacune des deux? Cela ne nécessite que 2 résistances et 2 condensateurs de plus et supprime le commutateur nécessaire au mode manuel.
J’ai donc retouché ce schéma pour vous proposer une version encore plus aboutie :
• La valeur de 330? pour R12 est plus que 10 fois trop faible, le calcul a établi une valeur de 4,7k? pour obtenir un top de synchro d’amplitude normalisée.
• L’emploi de valeurs de la série E24 pour les résistances est souhaitable afin de coller au plus près des niveaux normalisés pour le signal vidéo délivré par l’interface.
• Le schéma proposé à l’origine pour le combinateur à XOR était à base de portes 74LS86. Avec des portes CMOS, la constante de temps du dispositif de reconnaissance de polarité peut être conservée en augmentant R et en diminuant C du même facteur, ce qui permet de remplacer les condensateurs chimiques par des modèles à film plastique nettement plus fiables et bien moins encombrants.
Rappel des valeurs optimales pour les résistances:
Les constantes de temps sont-elles valables pour toutes les résolutions possibles en tv ?
Comment justifier une constante de temps de 48,4 mS sur la synchro H ?
Vos questions sont trop imprécises!
Par exemple, pour la dernière, dans quel contexte et avec quel moyen avez vous pu mesurer ou obtenir une telle valeur?
Ce qui compte en définitive, c’est que la constante de temps soit bien plus longue que la période du signal.
Le postulat de départ étant que le signal en question soit particulièrement asymétrique, ce qui est le cas pour ceux de synchronisation ligne et trame.
• En cas de synchronisation négative, le signal de synchronisation est à un niveau haut en quasi permanence. Le condensateur se charge et reste chargé car il n’a pratiquement pas le temps de se décharger pendant les dites impulsions. La tension à ses bornes équivaut alors à un niveau logique « 1 » .Le XOR se comporte alors comme un inverseur et on retrouve sur sa sortie l’inverse du signal logique présent sur son autre entrée, en l’occurrence un signal de polarité positive.
• En cas de synchronisation positive, c’est l’inverse. Le condensateur se décharge et le reste car il n’a pratiquement pas le temps de se recharger, la tension à ses bornes équivaut à un niveau logique zéro. Le XOR n’inverse plus le signal logique présent sur son autre entrée, le signal de sortie a donc la même polarité positive que celui-ci.
Ainsi la polarité du signal en sortie du XOR est toujours positive quelque soit celle du signal sur son entrée directe, pourvu que le retard à l’allumage (la constante de temps) sur son autre entrée soit prépondérant sur la période du signal.
Les valeurs des résistances du pont de matriçage sont-elles correctes ou faut-il prendre d’autres valeurs ?
Au vu de la tolérance indiquée à 1%, la série est la E96, difficile à se procurer à prix raisonnable.
Que penser de ce schéma ?
Ça c’est facile à vérifier, on doit avoir ces relations :
• Rr × 0,299 = Rg × 0,587 = Rb × 0,114 donc R8 × 0,299 ? R9 × 0,587 ? R10 × 0,114
• R8 // R11 ? R9 // R12 ? R10 // R13 ? 75 ?
Je vous laisse faire ces vérifications.
Sur eBay, le vendeur Brico-loisirs les propose à 1€30 le lot de 20. Bon OK, ça fait un peu cher la résistance et 19 d’entre elles resteront probablement dans un tiroir, mais toutes les valeurs du schéma sont disponibles et pour une fois son concepteur a eu l’intelligence d’utiliser une même valeur (324 ?) a 6 reprises.
A comparer avec cet autre schéma où la même valeur aurait pu être aussi utilisée 6 fois au lieu de 5.
J’ai repris mes essais après quelque temps d’arrêt pour cause de travaux dans ma chambre et souçis personnels.
Suite à une visualisation sur oscilloscope, j’ai trouvé la valeur de 3,3 k? pour la résistance R12 afin d’injecter sur l’entrée inverseuse la synchro (en laissant R9 et R10 à 560 et 390?), bien évidemment en chargeant la sortie finale à 75?.
Comme attendu, cela requiert une Csync positive, et le niveau max de blanc est à 0,8V en présence de la synchro, et 0,7V en son absence.
Il faudrait sûrement que je réduise légèrement la R8 de 82 à 75?
(0,8*75)/82= 0,73V me parait plus acceptable.
Certains d’entre vous seraient-ils intéressés par des exemplaires du pcb ?
Je vais bientôt reprendre le projet et commander les pcb (je change de pc, bonne occasion !) et dès que je les reçois, je vous les ferais parvenir.
Les modalités d’envoi et prix vous seront ultérieurement précisées.
Je viens d’avoir une petite idée concernant la composition de la Luma:
J’aimerais bien tenter les proportions RVB (%) comme suit: 25/50/25, comme la matrice de Bayer. fr.wikipedia.org/wiki/Matrice_de_Bayer
Chaque signal verra une impédance d’environ 85 ohms et des poussières (vérifié à l’ohmètre), pas gênant car il sera possible de rectifier l’amplitude en jouant sur le gain de l’AOP.
Ces valeurs de résistances sont de la série E12, donc faciles à se procurer.