"Mon papa pelotait des fils d'antenne" témoignage M. CUNIN

Bonjour,

Maxime CUNIN aura 98 ans le 29 juin 2018, et il conserve des souvenirs des débuts de la TSF.

« Mes parents habitaient dans le 20e arrondissement à Paris. Mon papa était alors agent de police. Au début des années 20, la nouveauté c’est la TSF et il y s’intéressa dès le début. Il se mit à fabriquer ses propres postes à galène. De grandes installations de fils servant d’antenne couvraient les murs de l’appartement.
Au fur à mesure de ses recherches, mon papa pelotait des fils d’antenne. J’étais spectateur sans être auditeur car lui-seul utilisait le casque d’écoute. Il passait du temps à manipuler le détecteur de la galène jusqu’à trouver le meilleur point de contact.
Un jour, on le vit faire un sursaut ayant entendu « Ici Paris Tour Eiffel ».
Dans mon souvenir, on entendait parler des gens qu’on ne voyait pas mais la qualité était médiocre, il y avait beaucoup de parasites et les paroles étaient incompréhensibles, un peu de musique et la vedette était Radiolo.
Mon papa poussa sa curiosité jusqu’à lire des revues spécialisées sur la technique. Je me souviens de la première revue qu’il acheta pour savoir comment ça se passait là-dedans, comment les gens pouvaient parler à distance.
Au début des années 30, mes parents firent l’acquisition d’un poste de TSF en bois, ce qui était une grosse dépense pour la famille. Dans notre entourage, peu de foyers étaient équipés. Nous écoutions ensemble la TSF le soir après le dîner, principalement Radio-Cité et Radio-Paris. Dans les programmes et il y avait de la joie et de la gaité. Dans les années 30, l’affairiste Stavisky était un personnage incontournable des discussions sur la TSF.
A l’avant-guerre, mes parents se sont équipés d’un volumineux poste de TSF en bois.Je me rappelle des Radio-crochets avec Radio-circus, la famille Duraton.
De nos jours, j’écoute toujours le radio, souvent France Inter et Europe 1. J’écoute la radio plus régulièrement que la télévision. »

Vous pouvez lui écrire à l’adresse suivante, de charmantes hôtesses lui transmettront : accueil.orangerie@wanadoo.fr

Bonjour, pour le Modérateur cette version annule les lézards de la 1er version

Maxime CUNIN aura 98 ans le 29 juin 2018, et il conserve des souvenirs des débuts de la TSF.

« Mes parents habitaient dans le 20e arrondissement à Paris. Mon papa était alors agent de police. Au début des années 20, la nouveauté c’est la TSF et il y s’intéressa dès le début. Il se mit à fabriquer ses propres postes à galène. De grandes installations de fils servant d’antenne couvraient les murs de l’appartement.
Au fur à mesure de ses recherches, mon papa pelotait des fils d’antenne. J’étais spectateur sans être auditeur car lui-seul utilisait le casque d’écoute. Il passait du temps à manipuler le détecteur de la galène jusqu’à trouver le meilleur point de contact.
Un jour, on le vit faire un sursaut ayant entendu « Ici Paris Tour Eiffel ».
Dans mon souvenir, on entendait parler des gens qu’on ne voyait pas mais la qualité était médiocre, il y avait beaucoup de parasites et les paroles étaient incompréhensibles, un peu de musique et la vedette était Radiolo.
Mon papa poussa sa curiosité jusqu’à lire des revues spécialisées sur la technique. Je me souviens de la première revue qu’il acheta pour savoir comment ça se passait là-dedans, comment les gens pouvaient parler à distance.
Au début des années 30, mes parents firent l’acquisition d’un poste de TSF en bois, ce qui était une grosse dépense pour la famille. Dans notre entourage, peu de foyers étaient équipés. Nous écoutions ensemble la TSF le soir après le dîner, principalement Radio-Cité et Radio-Paris. Dans les programmes, il y avait de la joie et de la gaité. Dans les années 30, l’affairiste Stavisky était un personnage incontournable des discussions sur la TSF.
A l’avant-guerre, mes parents se sont équipés d’un volumineux poste de TSF en bois.Je me rappelle entre autres des Radio-crochets avec Radio-circus, la famille Duraton.
De nos jours, j’écoute toujours le radio, souvent France Inter et Europe 1. J’écoute la radio plus régulièrement que la télévision. »

Vous pouvez lui écrire à l’adresse suivante, de charmantes hôtesses lui transmettront : accueil.orangerie@wanadoo.fr

Bonjour,

Comment corriger les coquilles de mon premier texte, est-ce éditer ?

Bonjour,

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Cdt,

Francois