Datation des radios, de 1921 à 1939.

Bonjour,

Je mets à votre disposition un inventaire qui peut s’avérer nécessaire pour dater les postes.
Il s’agit de la chronologie des stations de radio souvent indiqués sur les cadrans.
Ne sachant pas si ce répertoire est largement répandu, je serais heureux s’il peut rendre service.

1921 : Le Poste de la tour Eiffel
1922 : Radiola
1923 : Paris PTT
1924 : Radio-Paris (ex Radiola), Radio-Lyon, Radio Alger
1925 : Radio Toulouse, Agen, Mont-de-Marsan, Lyon-la-Doua, Toulouse-Pyrénées, Marseille
1926 : Radio Béziers, Vitus, Bordeaux-Lafayette, Bordeaux-Sud-ouest
1927 : Radio Alpes-Grenoble, Côtes d’Azur, Nîmes, Limoges PTT, PTT Nord, Rennes PTT
1928 : Radio-Normandie
1929 : Radio-Montpellier-Languedoc
1930 : Radio-Strasbourg PTT
1930 : Radio-Strasbourg PTT
1931 : Poste Colonial
1933 : Radio-Luxembourg
1934 : Radio-Cité
1935 : Radio-Nice Côtes d’Azur
1937 : Radio 37
1939 : Radio-Andorre
1943 : Radio-Monte-Carlo

Bonsoir,

Merci, mais avant 1933-35 environ, le nom des stations à de très rares exceptions n’était pas indiqué sur les cadrans des postes de radio.

Il y avait au début dans les années 20 seulement des graduations numériques sur les boutons des condensateurs variables, puis un étalonnage en longieurs d’ondes au début des années 30.

Il fallait à cette époque établir une liste de correspondance « stations - chiffre repère » ou avoir la liste des stations avec leur longueur d’onde ensuite pour retrouver facilement la station désirée.

Bonjour,

Au sujet des cadrans des stations, une personne m’a témoigné que avant-guerre, des postes étaient vendus avec un lot de cadrans interchangeables. On pouvait réinscrire le nom des stations et ajouter les nouvelles créées. Cela vous dit-il quelque chose ?

Par ailleurs, les postes de radios construits après-guerre comportent un certain nombre de stations sur les cadrans.
Or que je sache, ces stations n’ont jamais existés. Car dans cette période, 1946 jusqu’aux années 60 il y avait le monopole sur la Radiodiffusion.
La seule réponse qui m’a été faite à ce sujet, c’est qu’on espérait leur création.
Avez-vous la même explication ?

Cordialement

Bonsoir à tous.

PHILIPS avait proposé cela au milieu des années 30 notamment en autres avec les 525, 535 ou encore 638.

Je n’ ai jamais entendu parler de ça :question:

A +.

Bonjour,

Quelques Philips de 1934-35 les 638 et 640, premiers modèles de la marque avec les noms de stations écrits sur le cadran, avant on utilisait comne je l’ai dit plus haut une tabelle, ont étés livrés aux clients avec deux cadrans interchangeables :

  • Un compotant toutes les stations européennes avec une écriture assez petite.
  • Un écrit plus gros avec seulement les stations puissantes et celles du pays de commercialisation (écrites en rouge).


Le cadran interchageable était un argument de vente, le client pourrait ensuite se procurer des cadrans mis au goût du jour quelques années plus tard et les remplacer lui-même, mais je pense que çe ne fut qu’un argument commercial qui fit long feu.

Il s’agit plutôt d’artisans qui possédaient un stock de cadrans achetés avant guerre et qui ont poursuivi leurs constructions en 1946 avec ces cadrans dont les stations privées d’avant guerre s’étaient tues je pense.

Quelques infos :
forum.retrotechnique.org/t/les-plans-de- … de-1939/71

Je crois que la fréquence de Bordeaux-Lafayette a changé entre 1926 et 1939. En 1944, il y avait encore Bordeaux Lafayette, puisque la station diffusa la Marseillaise en août 44.
Ensuite l’émetteur de Néac diffusa « Bordeaux Aquitaine » sur 249 mètres (1206 KHz).
Cette station Bx.LaF était relayée en 1926 par l’émetteur TSF de Croix d’Hins. Mais ce dernier gênait la radiodiffusion car fonctionnant aussi en VLF sur 17 KHz, et 1000 KW de puissance. C’est alors que ce sont les antennes de Carrère, (Bordeaux-Caudéran) qui prirent le relais et donc la fréquence changea. Cette station émit en ondes moyennes « PO ».