Batterie des voitures électriques

Bonjour à tous,
Bonjour Michel,

Les caténaires accrochées aux façades des immeubles, c’est assez discret. je ne connais pas le tram de Nice, mais les Trolleybus de Lyon sont très bien intégrés à la cité…

Les écolos avec leur batteries ou leurs piles à combustibles ou leur lampes à économies d’énergies qui crament au bout d’1 an nous les brisent…

La solution technique la plus simple : les caténaires, est toujours la meilleure…

Maximus :

Tout à fait : l’électricité n’est pas une source d’énergie, mais un Vecteur. Donc on roule à l’énergie qui produit l’électricité. En France 75% nucléaire. Nucléaire ou énergies fossible, c’est un choix de société qui serait à discuter et décider avec l’ensemble de la société civile…

L’électricité en ville, même si produite avec charbon ou fioul, a l’avantage de déplacer la pollution du centre ville à l’extérieur de la ville (tramway et trolleybus). AQutre avantage : récupération d’énergie au freinage, pour les autres véhicules du réseau…

Amicalement. Jean-marc

Ce qu’on appelle hybride tout court (« non rechargeable » selon votre expression) est un véhicule qui n’a qu’une petite batterie ne lui autorisant qu’une très faible autonomie en mode électrique et qui ne se recharge que par le moteur thermique. En ville cela permet de faire descendre la consommation de carburant aux environs de 4 à 5 l/100 km en permettant au moteur thermique de fonctionner dans de meilleures conditions de rendement, le moteur électrique assurant essentiellement les modes « transitoires » (démarrage, accélérations …).
Les taxis notamment apprécient ce type d’hybride.

Une « hybride rechargeable » a une batterie nettement plus grosse qui peut se recharger sur le secteur et lui permet 20 à 30 km d’autonomie en mode électrique. Le moteur électrique peut être combiné avec le moteur thermique pour les phases de forte accélération, ce qui permet de diminuer la puissance du moteur thermique à performances égales et de fonctionner aussi dans de meilleures conditions de rendement.
Ce type d’hybride permet une consommation de carburant très faible, voire nulle, en ville.
L’hybride rechargeable a (plus pour longtemps…) un bonus écologique alors que l’hybride standard n’en a pas.

C’est le Conseil de Paris avec ses 163 membres qui décide, pas Hidalgo seule. Et Hidalgo n’est pas au parti écolo, elle est au PS (ça existe encore… :laughing: ).

Les écolos sont 16 sur 163 et ça fait moins de 10%, c’est rien.

Les républicains de LR sont 55, près du tiers (comme le PS).

fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des … s_de_Paris

Bien cordialement, M.L.

Bon résumé.

Rechargeable ou pas, il faudrait ajouter qu’il y a de très grosses différences techniques selon les constructeurs :

Il y a les hybrides qui ont une architecture de voitures thermiques auxquelles ont a ajouté un moteur électrique. Elles conservent la boîte de vitesses, l’embrayage, le démarreur, l’alternateur. Exemples chez Peugeot/Citroën, Honda, et d’autres constructeurs de plus en plus nombreux.

Et les hybrides qui ont une architecture de voitures électriques auxquelles on a ajouté un moteur thermique. C’est le cas des Ford et Toyota hybrides qui ont un moteur/générateur électrique de traction relié aux roues motrices sans embrayage ni boîte de vitesses. Il n’y a pas non plus de démarreur, ni d’alternateur. Le rapport de transmission est fixe et unique. Ce moteur électrique fonctionne, soit en traction, soit en récupération d’énergie. En marche arrière, ce moteur électrique tourne en sens inverse.

Pour les personnes désirant moins polluer tout en ayant une bagnole pour aller bosser(80% de l’usage courant) sauf périodes de vacances…De plus en plus courtes vu le prix de nos jours de la moindre location! J’aurais bien une idée…
Une petite voiture genre voiture sans permis mais bien plus légère… Une grosse batterie moderne recyclable et un mini moteur Diesel …Ce moteur reste à inventer, à régime constant bien sur qui entraine une génératrice puissante et ne se met en service que dès que la batterie est vide à 50% et…Que la véhicule roule. Le tout couplé à un GPS pour ne pas polluer en souterrain (tunnels et autre parking.) Un diesel tournant à vitesse constante choisie pour son couple maximum en rapport avec la conso minimale doit pouvoir ne pas polluer si filtres interchangeables prévus.(comme filtres a huile de nos jours) 4 petits moteurs électrique PWM doivent pouvoir faire l’affaire pour rouler loin sans quasi polluer entre 50 et 100 km/h. La smart le fait bien… Pourquoi pas d’autres?

Mais des bagnoles avec batterie à recharger si à plat…Même pas en rêve…C’est coûteux…Peu pratique et sans futur réel…Nous le verrons assez vite je pense.

Déjà, 800Kg à une tonne de ferraille et plastic pour trimballer 75 à 150 Kg de barbaque si deux personnes à bord (ce qui est assez rare en ville, regardez et observez!) c’est cela l’hérésie, faut descendre à 450Kg tout compris…Ce genre de voiturettes le permet si mieux pensées… Mais bon, c’est sur que pour draguer …C’est un peu juste… :wink: Je vois bien moi, quand jeune et beau avec ma Mazda RX7 (13L aux cents mini) elles tombaient comme des mouches…Avec ma tuture actuelle, comme en plus je suis décati…Elles me voient même plus :confused: La vie est dure pour les vieux boucs!

Puis avec un petit diesel et un bidule à effet pelletier ou à récup d’énergie au freinage, on peut même y mettre chauffage et clim ce qui n’est vraiment utile qu’un ou deux mois par an! (j’en ai sur ma bagnole et ne m’en sert jamais) ou l’hiver pour désembuer rapidement des fois et encore…

Faut être plus inventif quoi…

Bonjour à tous,

Maximus leo a écrit :

faux : le système Toyota est très intelligent : un différentiel couplant le moteur thermique, la génératrice, le moteur électrique, et les roues. Le moteur électrique et la génératrique peuvent d’ailleur inverser leur fonction.

Le rapport de transmission est bien VARIABLE et même CONTINU. En effet, lorsque le moteur thermique tourne, un sytème électronique reliant moteur électrique et génratrice permettent à ces 21 éléments de tourner à des vitesses différentes, mais en conservant + de 90% de l’énergie transférée de l’un à l’autre.

Cette différence de vitesse entre moteur électrique et génératrice permet la variation continue de vitesse entre moteur thermique et les roues.

On trouve toutes les explications détaillées sur le Web…

Bonsoir,

Le système HSD de Toyota est effectivement très élaboré. Il paraît même que le moteur thermique utilise le cycle de Miller pour réduire la consommation.

JJG

J’ai été incomplet. Je parle du rapport de transmission entre le moteur/générateur électrique (MG2 comme on l’appelle) et les roues motrices. Ce rapport de transmission MG2/roues motrices est bel et bien unique et fixe.

Le moteur/générateur électrique (MG2) tourne donc toujours tant que le véhicule roule. Au-dessus de 100 km/h il tourne à plus de 10000 t/mn. Pour la marche arrière, je passe le levier de D à R, le moteur/générateur électrique (MG2) tourne en sens inverse et ma voiture recule.

Comme sur un véhicule électrique.

Bien entendu, le régime du moteur thermique est variable. On peut même le mettre en marche lorsque la voiture est à l’arrêt en jouant sur la température du chauffage.

Bien entendu, c’est un véhicule 100% thermique puisque toute l’énergie vient de l’essence que j’ai mise dans le réservoir.

Bien cordialement, M.L.

— À propos de voitures électriques, j’ai vu il n’y a pas si longtemps sur Internet, le fameux projet de Pierre Couture datant de 1994 avec, à l’époque, des batteries plomb !
— Il comprenait :

  • des moteurs logés dans les roues de la voiture qui, par rapport à un moteur central, permettent une économie au moins de 30%,
  • une électronique miniaturisée équipée d’un système antipatinage car ce moteur-roue était si puissant qu’il “grillait” un pneu très rapidement,
  • un groupe électrogène, logé dans le coffre, qui rechargeait les batteries.
    — Pour d’obscures raisons politico-financières, Hydro-Québec a “coulé” ce projet !!!
    — Mais des Japonais ont repris le flambeau et l’ont fait, eux ! Ils ont équipé une Mini Cooper de ces moteurs-roues et fait des essais. Résultat : plus de 300 km d’autonomie CONSTATÉS avec une batterie moins grosse que celle d’une voiture à moteur central ! Car n’oublions pas qu’avec un moteur central, il y a toujours les cardans à entraîner et les freins mécaniques, mais avec les moteurs-roues de Pierre Couture, dès qu’on lève le pied, ça freine immédiatement par récupération d’énergie ! De plus, avec l’antipatinage, ça fait frein différentiel si une roue est sur le sec et l’autre sur le verglas. Serait-ce le cas avec un moteur central ? Plus besoin de freins mécaniques, à part des freins de parking ou freins de sécurité, au cas où :
    wrightspeed-vs-couture-4.jpg
    — Michelin a bien fait des moteurs-roues, mais avec des engrenages, donc, fragiles :
    9761_large_michielinactivetire.jpg
    — Avec les moteurs-roues Pierre Couture, la suspension du véhicule reste la même !
    — Et puis, pour l’énergie électrique, pourquoi ne pas utiliser des piles à combustible à hydrogène, au lieu de batteries rechargeables ? Un “plein” d’hydrogène coûte tout de même moins cher qu’une batterie, il me semble ! Et la pile est, elle, inusable…
    — N’oubliez pas que les Chinois ont installé des éoliennes dans le désert de Gobie, avec des alternateurs sans engrenages, à grand nombre de pôles, tels que ceux qui équipaient les machines à vapeur ! Les éoliennes européennes sont trop fragiles, face aux vents de sable très corrosifs du désert de Gobie !!! Moins il y a d’engrenages, mieux ça vaut, et moins c’est cher !
    — Cordialement !

Bonjour à tous,
Bonjour Hervé-P

Le « moteur-roue », ils tourne tous les jours à Lyon et sa banlieue dans les Trolleybus « Cristallis » (en photo plus haut), développés par Iveco je crois ?

Ca permet d’avoir un plancher bas important, puisque pas de moteur (dans les roues). Antipatinage, puisque pas de différentiel entre les roues. Inconvénient, c’est assez bruyant : dans les Cristallis, il semble qu’il y ait un réducteur style « train épycicloïdal à planétaires » et il y a un bruit d’enfrenage important et désagréable lorsque le trolleybus roule…

Voir Wikipédia ici :

fr.wikipedia.org/wiki/Irisbus_Cristalis

« Le Cristalis se démarque des trolleybus classiques par le choix de la chaîne de traction électrique. En effet, un « Moteur Roue » électrique est placé dans les roues arrière alimenté, par un coffre trolley qui capte le courant des lignes aériennes de contact, et en secours par un générateur placé à l’arrière du bus, alimenté par un moteur diesel. Ce système permet de dégager intégralement le plancher bas du bus et un fauteuil roulant peut passer entre les passages de roues arrières. »

Il y a bien un réducteur dans ce moteur roue :

lyon-en-lignes.org/forum/vie … hp?t=12679

"Ce sont effectivement les réducteurs du groupe moteur-roue des Cristalis qui font le plus de bruit quand le véhicule est en marche. On l’entend très bien à l’intérieur dès le premier tour de roue. "

En photo, le plus beau et le plus agréable des véhicules électriques sur pneus jamais construit : le Trolleybus Berliet-Renault ER100 (sortie 1978)
er100_tcl2814.jpg

— C’est bien pour ça que le moteur-roue de Pierre Couture n’a PAS d’engrenages ! C’est pour ça qu’il est si silencieux ! Les choses les plus simples sont bien les meilleures !!!
— Cherchez sur Internet et regardez bien son projet “Trens-Québec” : un monorail roulant à… 250 km/h en vitese de croisière et à l’abri de la neige et du verglas : avec 6 mois d’ hiver, il faut bien ça !

Et ci-dessous le plus fiable le Berliet-Vetra VBH85. Mise en service à Lyon 1961. Retrait du service 2001, soit 40 ans de service commercial !

Ne pas tenir compte de la plaque d’immatriculation : ces VBH85 n’étaient pas immatriculés au début, car pas de génératrice diesel. Ils ont reçu une plaque bien plus tard…
maxresdefault.jpg

Pas d’engrenage, très bien pour entraîner une voiture de 1000 Kg. Pour un bus plein à craquer, sans réducteur, c’est une autre histoire ! Si le réducteur est là, c’est bien pour une raison…

— Fais des recherches sur Internet (je l’ai fait !) : et tu verras qu’un seul de ces moteurs-roues était plus puissant qu’un moteur thermique de Corvette ! Vérifie donc, je te prie…
— Vu le grand nombre de pôles et les aimants au néodyme, je crois que “ton” moteur à engrenages aura du mal à suivre ! Car la force de ce moteur réside justement dans son nombre de paires de pôles !
— Et puis… on pourrait sans peine en équiper toutes les roues du bus ! Ce qui ferait un “bus 4x4” :laughing: !
— Je l’ai dit et je le répète : les choses les plus simples sont les meilleures ! Les Français aiment trop compliquer ce qui est simple ! Ce n’est pas le cas des Chinois, ni des Japonais !

C’est le cycle Atkinson qui est simplement simulé : animatedengines.com/atkinson.html

La réalité est un peu différente. En accélération, la consommation atteint facilement 10 à 15 litres aux 100 km. Davantage encore lorsque le moteur est froid :open_mouth: . Mais une fois la vitesse stabilisée, le moteur thermique s’arrête et le moteur électrique de traction continue à tourner mais seul.

Disons que sur un parcours de 100 km, le moteur thermique est arrêté entre 50 et 60 % du trajet et on roule uniquement en électrique. Ça explique la faible consommation. Il n’y a pas de mystère.

Sur mes parcours quotidiens, j’ai divisé par plus de 2 ma consommation, comparé à mon ancien véhicule de même poids, même puissance, même dimensions :

C-HR conso.jpg
Je suis arrivé à faire 2,8 l/100 km sur 120 km grâce… à un vent arrière assez fort :laughing: . Le thermique n’a tourné que sur 20 ou 30 km. Pas de mystère non plus, avec un vent de face j’aurais consommé le double.

Cordialement, M.L.

J’ai régardé, le moteur roue de Mr lacouture paraît effectivement très interessant, mais son concepteur est controversé…

Je suis tout à fait d’accord avec toi, le moteur à réducteur est plus compliqué, donc moins interessant à tous les niveaux… L’entraînement direct avec un moteur lent et qui a du couple est meilleur.

une nouvelle recherche sur le moteur-roue des Cristalis donne ça :

« La difficulté d’installer un moteur de traction de 80 kW dans le moyeu de la roue a nécessité la conception d’un moteur ultra-compact tournant a très haute vitesse (9 000 tr/min), refroidi par eau. C’est un moteur triphasé asynchrone choisi pour son excellent rapport poids puissance. Ce moteur est accouplé a un réducteur sur lequel vient se fixer la jante. Pour réaliser un ensemble le plus compact possible, Michelin a développé un pneu plus large qui permet de remplacer les classiques pneus jumelés. Un frein à bain d’huile complète l’ensemble. Le bruit du réducteur à engrenages droits et tournant à haute vitesse, est la principale source de bruit du Cristalis. »

Ca paraît effectivement une sacré usine à gaz ! Je n’ai jamais aimé les Cristalis. Les vieux ER100 ou même les VBH85 étaient nettement supérieurs en terme d econfort (surtout sonore) et de fiabilité…

Amicalement. Jean-marc

Les moteurs des cristalis sont pourris, mais quand meme ces Trolleybus ont de la gueule : ce sont des bus et ça ressemble à un train…
Cristalis12_pecherie (1).jpg