Suivi de la réalisation du traceur de courbes amélioré

Bonjour à tous,
Avec 10 PCB dans la nature et autant de futures réalisation de ce circuit et pour ne pas surcharger le sujet initial, j’ai jugé utile de créer ce nouveau fil.
Il sera uniquement dédié aux remarques et aux suggestions ainsi qu’aux difficultés rencontrées lors de la réalisation et des essais.
Pour ma part, j’attaque le câblage en cours de semaine prochaine
Cordialement
Jean-Paul

J’ai ma première question de néophyte (et on m’a posé la même par email):

Sur une suggestion de Raffou, j’ai simulé le test d’un couple PNP/NPN puis la simulation d’une paire de même type.

Comment procéder en réel avec un oscilloscope? :mrgreen:

Ben la question est pas si anodine que ça avec des transistors du même genre…

L’appairage est basé sur l’observation des différences entre les courants collecteur. Les tensions collecteur et les courants base étant assumés être les mêmes puisque générés directement par les rampes.

La paire de transistors NPN/PNP doit être liée par les émetteurs pour que le shunt soit commun aux deux. Sinon on procède comme pour un transistor ordinaire :
• La tension équivalente à la somme des courants collecteurs (en fait la différence car ils sont antagonistes) est prélevée sur le point chaud du shunt et connectée sur l’entrée Y de l’oscilloscope.
• La tension collecteur sera plutôt prélevée sur celui du transistor NPN et connectée sur l’entrée X afin de déplacer le spot dans la même direction que la base de temps.

Pour apparier une paire de transistors de même genre, le plus gros problème ce sont les possibilités de l’oscilloscope car avec certains comme le HM203 Hameg on ne peut pas utiliser conjointement le mode Lissajoux X-Y et le mode différentiel Y1-Y2 (et/ou l’inverse) pour la bonne raison qu’il n’y a pas d’entrée X indépendante, c’est l’entrée Y1 qui sert d’entrée X.
Sinon :
Les transistors sont liés par le collecteur et chacun conserve son propre shunt, un oscilloscope à deux canaux est donc nécessaire :
• La tension reflet de chaque courant collecteur est prélevée sur le point chaud du shunt associé, l’entrée Y1 sur l’un et l’entrée Y2 sur l’autre. Ici aussi on doit soustraire entre eux les courants collecteur pour en observer le résultat, ce qui ne peut être obtenu que de façon indirecte en commutant les deux canaux de l’oscilloscope en mode différentiel.
Par exemple pour passer en mode différence Y2-Y1 sur le HM203, il faut additionner les deux traces (bouton ADD) et inverser la trace Y1 (bouton INVERT).
• La tension collecteur est commune aux deux transistors, elle sera connectée sur l’entrée X.
• Les bases des transistors devront être connectées au générateur de marches d’escalier à travers des résistances de valeurs égales pour assurer des courants Ib identiques.

Bonjour a tous;Trés bonne explication,tout au moins pour moi.Ca me conforte dans cette idée.
Je me pose la question d’utiliser un commutateur rotatif a 2 fois 6 positions,rien que de plus classique,pour sélectionner le courant simultanément sur les deux branches.
En utilisant un commutateur a trois positions, on peut donc sélectionner les fonctions,NPN seul,PNP seul puis la fonction NPN PNP commune.Un commutateur rotatif triple, peut servir d’autre part le à indiquer,par des laides(ça me plait)la position choisie.(Comme a soutra :smiley:)

Bien le bonjour,bon café!

Bonjour à tous,
La nuit m’a inspiré cette solution automatique pour apparier une paire complémentaire NPN/PNP.
Je me sert d’un inverseur à mosfet complémentaires (BS170 / BS250) pour recréer la voie X
La commande des mosfet est directement issue du secondaire non redressé du transformateur.
L’inconvénient, c’est que le réseau ne comporte que 5 courbes mais pour une comparaison, je pense que c’est jouable.

C’est une première idée à creuser et à améliorer.

paire complémentaire.jpg

Bonjour à tous, bonjour JP.

@JP : Je ne vois pas l’intérêt de la commutation.
La finalité de cette méthode d’appairage, c’est d’arriver à sélectionner le couple de transistors dont les collecteurs auront le courant différentiel le plus faible possible sur toute l’étendue de la rampe Vce pour chaque courant Ib de la gamme. Le couple le mieux appairé sera celui dont on visualisera le réseau de courbes le moins développé en hauteur (en absolu), un appairage parfait correspondant à l’affichage d’une seule ligne horizontale.

Bonjour,
Du fait de leurs processus de fabrication différents, les transistors NPN et PNP auront toujours des Vbe différents.

@Gérard,

Exact, on en avait déjà discuté sur le forum :mrgreen:
Comme chantait Jeanne Moreau

@alayn91 : certes, la méthode d’appairage proposée est certainement critiquable sur bien des points mais elle a l’avantage d’être visuelle et rapide à exécuter.

Les courbes à l’origine de ce test sont celles du courant Ic en fonction de la tension Vce et ce pour des valeurs du courant Ib régulièrement espacées. La tension Vbe n’entre donc pas en ligne de compte.
La méthode d’appairage ne fait qu’additionner ces deux ensembles de courbes NPN/PNP antagonistes, ou soustraire ceux semblables de transistors du même genre, pour finalement observer l’amplitude du résultat.
Si l’on admet que le ?Vbe entre les deux transistors en test est minime devant l’amplitude des marches d’escalier (c’est d’ailleurs pour cette raison que le ±15 volts a été choisi comme alimentation symétrique), les courants Ib seront quasiment égaux puisque pareillement répartis entre les deux résistances identiques qui alimentent les bases de ces deux transistors.

Donc les 2 commutateurs des courants de base prévus indépendants sur le schéma seront avantageusement remplacés par un seul commutateur rotatif 2 pôles/6 position.

@JP, tout dépend de l’utilisation qui sera faite du testeur et aussi du nombre de supports pour les transistors à tester.

Si on envisage d’apparier aussi bien des transistors complémentaires que des transistors du même genre, il faut soit deux commutateurs 2 circuits 6 positions soit un commutateur unique 4 circuits 6 positions.
Dans le premier cas un commutateur double est nécessaire pour chaque genre de transistor, l’appairage de transistors complémentaires nécessite alors de positionner les deux commutateurs sur le même calibre.
Une autre solution est possible avec un seul contacteur 2 circuits 6 positions si on lui adjoint un second commutateur 2 circuits 3 positions (NPN/NPN, NPN/PNP, PNP/PNP) pour choisir soit un seul des deux générateurs de marches pour un duo de transistors du même genre soit les deux à la fois pour un duo complémentaire.

@ Gérard,
On pourrait avoir un schéma à main levée des connexions à réaliser en fonction de chaque cas, je me chargerais ensuite d’en faire un beau document PDF, je suis légèrement perdu et peut-être pas le seul… :mrgreen:

@JP, c’est ce que j’étais en train de faire depuis ma dernière réponse.

Voici donc le schéma que je pense le plus fédérateur et le plus simple niveau commutation, il nécessite cependant 4 supports de transistors numérotés de 1 à 4.
On peut aussi bien utiliser un commutateur 4 circuits 6 contacts que deux commutateurs 2 circuits 6 contacts.

• Pour tracer les transistors NPN, il faut utiliser le support n°1, on peut aussi utiliser le n°2 si aucun transistor PNP est enfiché dans le n°4.
• Pour tracer les transistors PNP, il faut utiliser le support n°3, on peut aussi utiliser le n°4 si aucun transistor NPN est enfiché dans le n°2.
• Pour l’appairage de deux transistors complémentaires, il faut utiliser les supports n°2 et n°4 (NPN en 2 et PNP en 4).
• Pour l’appairage de deux transistors NPN, il faut utiliser les supports n°1 et n°2, le n°4 doit être libre de tout transistor PNP.
• Pour l’appairage de deux transistors PNP, il faut utiliser les supports n°3 et n°4, le n°2 doit être libre de tout transistor NPN.

Bonjour à tous,

C’est bien plus clair ainsi et ça va inspirer peut-être d’autres solutions.
Pour les commutateurs rotatifs, les prix des rares modèles 4P6T chez les grand distributeurs piquent un peu les yeux (et pas que…) :mrgreen:
http://uk.farnell.com/electroswitch/c4d0406n-a/switch-rotary-4p6t-500ma-125v/dp/1383545
http://fr.rs-online.com/web/p/interrupteurs-rotatifs/0321385/
http://www.mouser.fr/ProductDetail/Electroswitch/C4D0406S-A/?qs=lwrXE7cXt4TwpQEUJIHtwg==

Et même sur ebay en NOS, ça reste encore cher
https://www.ebay.com/p/Electroswitch-D4C0406N-Rotary-Switch/1107664843

La solution économique serait d’utiliser 2 commutateurs 2P6T.

Mise à jour du plan de câblage.
Insertion d’un tableau du résumé des branchements
Cablage.jpg

Bonjour a tous

en effet je comprend mieux le principe est de faire de l’appairage de transistor .

laurent

Bonjour Laurent,
En effet, c’est une des caractéristique intéressantes de ce montage.

Bonjour a tous
on peut imaginer un inter 6positions,2 relais; 1npn un pnp,
une sélection par inter 3 positions??? NPN PNP puis les deux.
en réfléchissant un seul relais repos travail,un coté NPN un coté PNP,puis l’inter réunis les deux base,dans la position 3,pour attaquer la sélection en courant

@ JCC

Un petit crobard de ton idée serait le bienvenu, même crayonné sur un bout de papier :wink:

Les commutateurs rotatifs ne sont pas si chers que ça si l’on se contente d’une qualité moins professionnelle, prix moyen entre 3 et 4 euro.

Voir les détaillants qui vendent par correspondance : All électronique, AG électronique, Lextronic, St Quentin radio, Conrad…ou votre détaillant local.
Faire une recherche sur ces sites avec pour mots clef : « commutateur rotatif ».
Choix possible entre modèle à cosses (câblage en l’air) ou à picots (montage sur circuit imprimé).


Existent en 1 × 12, 2 × 6, 3 × 4 et 4 × 3 contacts, limitation du nombre de positions par verrou amovible (concerne surtout les 2 premiers de la liste).

@JCC : Votre proposition est proche de la solution intermédiaire que j’ai exposée : commutateur 2 × 6 contacts pour les résistances + commutateur 2 × 3 contacts pour le choix du genre de transistor. Je l’ai abandonnée au profit de la dernière exposée qui me semblait plus simple à câbler.

@JP : Il manque sur mon schéma les sorties où raccorder les entrées de l’oscilloscope. Je vais les faire figurer incessamment sous peu…