Etude d'une charge électronique variable

Bonjour Sylvain,

Un schéma! un schéma!

Là je n’ai pas compris ta remarque :mrgreen:

— Tu ne crois pas qu’on s’en f**** un peu de l’élégance ?!?? Du moment que ça fonctionne, c’est le principal, non !? Et puis, si tu voyais le nombre de diodes 1N4148 qui ”fleurissent” sur certains montages “professionnels”, je crois que tu “remballerais un peu ta superbe” vite fait !
— Pour ce qui est de la non-linéarité de la sortie par les transistors, pourquoi ne pas injecter le signal directement sur le potentiomètre 10k ? Avec le gain de 1/5ème de U4, je crois que ça marcherait bien mieux…

— Vu qu’ils ont un coefficient de température POSITIF, ils peuvent être commandés directement en parallèle, avec une résistance de 100 ohms dans leur gate. C’est ce qui se pratique pour les convertisseurs 12V / 2x30V des amplis automobile avec des IRFZ44 : pour en avoir démonté et réparé “quelques-uns”, je peux l’affirmer sans crainte !
— Cordialement !

Bonjour,
Jean Paul
Le schema se trouve en derniere position page 3, schema d’origine avec ampli AD 8041
sur le schema l’entrée de programmation se fait sur l’entrée positive de l’OP comme tu le faisais au debut
ensuite tu montes l’ampli en inverseur (donc necessité d’une alim negative) pourquoi ???
pourquoi ne pas essayer d’autres amplis comme definis par notre reference Raffou qui les a parfaitement decris pour notre application
A plus
Sylvain

Ah oui, tu parles de ce schéma !
mais des AD8041, je n’en ai pas et ça ne court pas les rues. En plus, tu n’as pas prévu le régime impulsionnel sur ce schéma.
Il faut tout de même que ce montage soit facilement reproductible si d’autres veulent se lancer…
En plus avec le LM324, j’utilise les 4 amplis avec 1 seul boîtier.
Et pour le -1.25V, je viens de trouver une solution élégante

détail -1.25V.jpg

@Hervé-P

Je mène cette étude comme je l’entends, et principalement avec des intervenant constructifs…

Ça signifie quoi monsieur je sais tout.
C’est le soleil de la Réunion qui a de nouveau frappé.
Brassens chantait : « Le temps ne fait rien à l’affaire quand on est… » etc.
C’était un visionnaire!

@Hervé-P : Ce n’est pas par ce que votre prosélytisme est diversement apprécié ici et que l’on vous en a fait le reproche qu’il faut être désobligeant dans vos réponses, votre engagement religieux devrait plutôt vous inciter à plus de retenue.
Sinon la qualification de “professionnel” me semble exagérée, « commercial » ou « grand public » conviendrait mieux.

On m’avait affirmé que des diodes zener utilisées dans le sens passant avaient une courbe bien plus plate que des diodes normales, probablement à cause de leur dopage particulier. Je n’ai jamais eu l’occasion de le vérifier (pour Patrick : c’était Spelz qui m’en avait fait la remarque sur un compte-rendu de TP).

Bonjour à tous,

@Gérard
, tu ne nous rajeunis pas :laughing:
Je t’avoue que même si à l’époque j’avais fait des mesures comparatives de diodes, je ne m’en souviens plus :frowning:
Mais un dopage particulier pour les zeners, possible, c’était un peu après 68, alors :blush:
Sur ce, je m’en vais pour la journée ou presque…

Patrick

@Patrick

Spelz m’avais repris sur ce que j’avais écrit dans le CR d’un TP où l’on ne devait relever la courbe d’une zener qu’en inverse, sa pédagogie étant particulièrement personnelle, c’est pour cela que je m’en souviens encore.

Avec l’utilisation d’un générateur de fonction comme source de modulation du courant absorbé, l’alimentation par pile de 9 volts genre 6LR61 n’est plus possible. En effet, les candidats, le ICL8038 et le XR2206, nécessitent tous les deux une alimentation minimale de 10 volts sinon de ± 5 volts en symétrique.

Une pile de 12 volts est donc impérative, les modèles MN21 23A (55 mAh) ou MN27 27A (20 mAh) ou leur équivalents rechargeables sont donc qualifiés pour ce projet.

Bien qu’une alimentation bipolaire assymétrique à masse virtuelle soit envisageable avec certaines précautions pour les absorbeurs, elle est source de complications pour intégrer un générateur de fonction dont la composante continue des signaux délivrés a pour valeur soit la moitié de la tension d’alimentation unique soit 0 volt(qu’il soit réel ou virtuel) avec deux tensions symétriques.

L’alimentation par tension unique s’impose donc et avec elle l’utilisation d’ampli OP à sortie rail to rail si l’on veut pouvoir jusqu’à annuler le courant absorbé par la charge. Les amplificateurs à étage de sortie CMOS sont les mieux qualifiés car il n’ont pas de tension de déchet, juste une résistance Rds(ON) dont la valeur doit être négligeable devant une résistance de charge dimensionnée en conséquence.

Et bien, il va falloir que je revoie ma copie e fond en comble avec ces exigences
Je résume:

AOP rail to rail
Sortie CMOS
Alimentation =/> 12V
Boitier DIP (j’aime pas les cms)
Pas cher et facile à approvisionner
Boitier Single - Dual - Quad
Avec un modèle LTspice

Les candidats ne se bousculent pas :mrgreen:
Je ne vois que le TCL272 / TCL274
D’autres propositions?

Ah! et Sylvain qui m’a suggéré d’utiliser les entrées non inverseuses.
Voilà…

@JP, les exigences minimales sont quand mêmes moins contraignantes que celles que vous avez résumées.

  1. AOP rail to rail : les entrées doivent l’être assurément. Quant à la sortie, ce n’est pas impératif.
  2. Sortie CMOS : sortie forcément « rail to rail » à la condition : R charge >> Rds(ON)
  3. Alimentation =/> 12V : piles MN21 ou MN27 (rechargeables).
  4. Boitier DIP (j’aime pas les cms) : au pas de 1,27, ça reste quand même soudable avec un peu d’habileté!
  5. Pas cher et facile à approvisionner : eBay ?
  6. Boitier Single - Dual - Quad : RAS
  7. Avec un modèle LTspice : là c’est moins évident.

La plupart des ampli OP CMOS sont conçus pour une alimentation en 5 volts et même moins, cependant chez Analog Devices il y a la série AD8661 à AD8669 qui supporte jusqu’à 16 volts. Ils disposent d’un modèle spice sur le site constructeur et sont disponibles en boitier CMS au pas de 1,27. Leur prix est généralement inférieur à 5€ TTC chez RS particuliers.

Bonsoir,
Je n’ai toujours pas d’explication sur le changement de montage du generateur de courant
entre le debute et la fin
Sur mon montage j’ai mis un magnifique connecteur pour entrer le signal de modulation
la tension peut etre entre 0 et5 volts
soit un generateur de fonction soit un oscillateur il est temps de ressortir ceux faits à base de CD7414 etc à base de trigger de Schmitt qui sortent juste la bonne tension 0…Vcc 5volts
le fait d’avoir 4 amplis dans un boitier n’est pas une raison suffisante
Les amplis Rail to Rail sont generalement en sortie qui ici ne sont pas interessants c’est surtout en entrée qu’il le faut pour pouvoir avoir un courant de 50uA comme sur ma maquette
A bientot
Sylvain

Peux-tu préciser ta pensée, je ne vois pas de quoi il s’agit?

Sylvain et Gérard, pouvez-vous accorder vos violons, je ne suis plus la partition… :mrgreen:

Trêve de plaisanterie, je fais quoi moi de toutes ces infos?

Wait and see,
Morgen ist schließlich auch noch ein Tag!

Un petit retour en arrière sur l’expérimentation de Sylvain.


Rien à redire, juste une observation sur la non annulation du courant (500µA) quand le potentiomètre est en butée, au tout début de sa course.

@Sylvain : Il était question de 500µA dans le premier descriptif de la réalisation, l’auriez vous amélioré depuis?
Donc un ampli OP « rail to rail » ne serait pas impératif, un ampli apte à fonctionner avec une tension de polarisation en mode commun nulle pourrait convenir. Seraient alors éligibles le LM358 (×2) et le LM324 (×4) ainsi que leurs homologues à sorties « collecteur ouvert » le LM393 (×2) et le LM339 (×4).

Bonjour à tous,

Là on part sur de la théorie pure car est-on sûr que la résistance du potentiomètre en butée est nulle?
J’en ai mesuré quelques-uns de 10k/10 tours Bourns chinois et la résistance n’est pas toujours nulle. :mrgreen:

J’ai d’autre part créé un modèle spice du AD8661 mais je ne l’ai pas encore testé sur la simulation.
Est-ce que je dois me servir de l’entré + comme le suggère Sylvain ou rester avec mon schéma sur les entrées inverseuses?

Bonne journée
JP

Bonjour,
schema non inverseur
Capture d'e?cran 2017-09-16 15.22.14.jpg
schema inverseur
Capture d'e?cran 2017-09-16 15.22.52.png
je ne vois pas l’interet de ce dernier
Evidemment il faut utiliser un ampli Rail to Rail en entree,pour la sortie je confirme qu’il n’est pas necessaire la tension gate source etant bien superieure à 0 volt 3,5 volts chez moi)
quand au courant minimal il est bien nul à O volt sur l’entrée positive
je n’osais pas vraiment installer un galva 50 uA
Sur mon schema j’ai passé la resistance de 1 ohm à .22 ohm ca chauffe tout de meme moins avec 5A
je garde pour le moment un seul transistor IRF530
Bon courage à tous
Sylvain

A défaut d’un amplificateur avec des entrées essentiellement « Rail to Rail », aussi bien vis à vis du rail négatif que du rail positif, on devrait pouvoir utiliser un boitier amplificateur LM358 (×2) ou LM348 (×4) voir un boitier comparateur LM393 (×2) ou LM339 (×4), l’essentiel étant qu’il puisse encore fonctionner avec une tension de polarisation en mode commun égale voir légèrement inférieure au rail négatif.

Les schémas simplifiés respectifs de ces amplificateurs/comparateurs sont issus du même principe avec un étage d’entrée différentiel à base de transistors PNP latéraux combinés en darlington. La différence majeure se situe au niveau de leur sortie, à transistors complémentaires pour l’amplificateur LM358 et à collecteur ouvert pour le comparateur LM393.

Le principe est donc de vérifier la compatibilité de ce type d’amplificateur/comparateur avec une version simplifiée du schéma original :

Le circuit est réalisé avec des composants immédiatement disponibles. Le MOSFET est un IRF630, la valeur du shunt est portée à 100 ohms pour limiter le courant à une valeur raisonnable avec une tension d’alimentation de 12 volts. La sortie à collecteur ouvert du comparateur LM393 nécessite une résistance de charge, en l’occurrence la résistance R0 de 5,1 k?.

1ère vérification. Seuls sont câblés le shunt et le mosfet IRF630. La gate du mosfet est court-circuitée avec son drain pour vérifier que le courant dans le shunt est bien nul quand le montage est alimenté en 12 volts.

Effectivement le mosfet est bien pincé, aucune tension est décelable aux bornes du shunt avec un multimètre sur le calibre 200 mV.

Câblage et vérification du fonctionnement avec un LM393.

La tension aux bornes du shunt évolue sans à-coup avec la rotation de la vis du potentiomètre multi-tours, cependant le courant ne s’annule pas, on mesure une tension de 180 mV aux bornes du shunt, soit un courant de 1,8 mA.

Vérification avec un LM358.

Le LM358 remplace immédiatement le LM393 sur le support. La résistance de charge R0 aurait dû être dessoudée car elle est théoriquement devenue inutile. Mais comme le transistor PNP de son étage de sortie est capable d’absorber un courant jusqu’à 10 mA et que cette résistance permet à la tension de sortie de pouvoir évoluer jusqu’à celle du rail d’alimentation positif en court-circuitant en quelque sorte le transistor NPN, autant la conserver.

Et cette fois le courant s’annule presque, 1,6 mV sur le shunt soit un courant de 16 µA, plus de 100 fois moins qu’avec le LM393!
Le problème c’est que le LM358 est compensé en fréquence alors que le LM393 ne l’est pas, ce qui pourrait être la source du dysfonctionnement constaté.

Nouvel essai avec le LM393.

Plutôt que de sortir l’oscilloscope pour vérifier exactement ce qui se passe en sortie du LM393, autant souder immédiatement un condensateur de 100 nF entre sortie et masse pour calmer toute velléité à osciller, c’est bien plus rapide!

Et cette fois-ci la tension mesurée aux bornes du shunt s’établit à 1,1 mV soit un courant de 11 µA quand le potentiomètre est à zéro, presque 200 fois moins qu’avec l’essai précédent.
Et pour un courant absorbé de 50 mA, la tension entre gate et source du IRF630 est de l’ordre de 3,9 volts, tension assez proche des 3,5 volts mesurés sur un IRF530 par Sylvain.

— Heu… en général, je vois plutôt ce genre de condensateur entre sortie et entrée — (qui est une sorte de masse virtuelle), dans la graâââannnnde majorité des montages à amplis op’ ! Mais si ça marche comme ça…

Oui Hervé, c’est presque comme cela que sont compensés les ampli-op. Plutôt que d’installer un condensateur entre entrée et sortie de l’ampli, les concepteurs le font plutôt au niveau d’un étage intermédiaire en disposant une capacité de quelques pF entre base et collecteur d’un transistor.
Dans le cas présent, la méthode est plutôt brutale car ça ne servait à rien de finasser, l’essentiel était de s’assurer qu’on arrivait bien à annuler (ou presque) le courant dans le shunt avec un LM393.
C’est bien évident qu’il faudrait choisir une solution plus politiquement correcte pour brider le LM393 (ou LM339) si jamais il devait être retenu pour piloter le mosfet de l’absorbeur.

Maintenant parlons un peu de la possibilité de superposer un signal périodique sur le courant absorbé par la charge, autrement dit de pouvoir moduler ce courant avec si possible un taux de modulation ajustable entre 0 et 100%.
L’utilisation d’un circuit DIY à base d’un ICL8038 proposé par des vendeurs chinois d’eBay avait été évoquée comme générateur multi-signaux pour simplifier cette tâche :

ICL8038board.jpg
Le problème c’est de pouvoir conserver le même taux de modulation quelque soit la tension de consigne appliquée à l’absorbeur, il serait malvenu que la modulation soit écrêtée quand on diminue la tension continue de la consigne en dessous d’un certain seuil. Voici donc un schéma de principe pour pallier à ce problème :

ICL8038kit.png
L’ICL8038 de la plaquette délivre une onde sinusoïdale et une onde triangulaire sur laquelle est superposée une composante continue égale à la moitié de sa tension d’alimentation.
Le signal carré qu’il délivre a une amplitude égale à sa tension d’alimentation (à un pouième près), sa valeur moyenne en vaut donc la moitié et équivaut à une composante continue qui lui serait superposée à l’instar des deux signaux précédents.

  • L’onde (sinusoïdale, triangulaire ou carrée) issue du ICL8038 est préalablement sélectionnée par un multiplexeur CMOS genre CD4052B (non figuré sur le schéma).
  • Une masse artificielle est crée grâce à un « rail splitter » TLE2426 Texas, il délivre une tension continue égale à la moitié de la tension d’alimentation. Soit 6 volts pour une alimentation en 12 volts.
  • Le potentiomètre RV3 permet d’ajuster le taux de modulation, 0% quand le curseur est du coté du « rail splitter » et 100% quand il est positionné à l’opposé, vers le ICL8038.
  • La composante continue sur le curseur de RV3 est constante et égale à la moitié de la tension d’alimentation soit 6 volts, quelque soit la position de ce curseur. C’est à partir de cette composante que l’on va générer la tension continue de la consigne.
  • Le potentiomètre RV4 permet non seulement de faire varier la tension de consigne entre 0 volts et 6 volts (la composante continue sur le curseur de RV3) mais aussi d’atténuer concurremment le signal modulant présent sur ce même curseur. La condition sine qua none, c’est de choisir la valeur de RV4 >> RV3 ou bien d’insérer un buffer entre les deux.
  • ? Ainsi l’amplitude du signal modulant reste toujours proportionnelle à la valeur de la consigne, le taux de modulation fixé par RV3 reste inchangé quelque soit la position du curseur de RV4.

Bon en fait c’est un peu plus compliqué que ça car si la composante continue superposée à chacun des 3 signaux délivrés par le ICL8038 est bien la même, ils ont cependant des amplitudes bien différentes. Il va donc falloir les aligner avant de appliquer au potentiomètre RV3…