Traceur courbes transistors fonds de tiroirs (de luxe)

Ah que si ! mais l’isolation galvanique n’était absolument pas indispensable et le seuil au voisinage de zéro aurait été plus important. Donc une impulsion en sortie probablement plus large qu’avec la paire de NPN.
Le schéma proposé peut être simplifié en câblant les led’s en tête-bêche, ainsi elles se protégent mutuellement contre les tensions inverses.

Voici donc le schéma de principe d’un détecteur de seuil où l’isolation galvanique est justifiée car la référence est prélevée entre les extrêmes de l’enroulement à point milieu du secondaire :

· Le photocoupleur H11AA1 n’est pas une rareté, il y a même des vendeurs français qui en proposent sur eBay.
· La valeur de la résistance en série avec les led’s en tête-bêche doit être revue en fonction de la tension délivrée par le secondaire du transformateur.
· La valeur de 10k pour la résistance de charge dans le collecteur nécessiterait d’être triplée pour une alimentation en +15 volts.
· L’impulsion en sortie est inversée, donc nécessité d’en tenir compte par rapport au schéma nippon.

Pour en bénéficier, il faut utiliser un modèle de photocoupleur avec trigger incorporé comme le H11L1.
Comme la référence où il y aurait deux de ces photocoupleurs avec sorties à collecteur ouvert dans le même boitier semble ne pas exister, deux de ces H11L1 sont alors nécessaires, un pour chaque alternance.

· Les led’s devront être câblées en tête-bêche à la manière du schéma précédent avec le H11AA1.
· Les sorties des deux photocoupleurs (4) seront connectées sur la même résistance de charge pour obtenir un OU câblé délivrant les impulsions requises.
· La valeur de la résistance de charge (270 ohms) devrait être triplée avec une alimentation en +15 volts (820 ohms) mais envisager une valeur plus élevée serait salutaire au régulateur +15 volts afin de lui soutirer le plus faible courant possible.
· Les impulsions délivrées sont inversées, prévoir un inverseur ou bien l’utilisation de l’autre entrée d’horloge du compteur.

Effectivement, l’impulsion dure près d’1ms, c’est à mon avis beaucoup trop.
La suite à demain.

Bonjour,
Dans l’esprit fonds de tiroirs (profonds) on pourrait utiliser un circuit Track and hold (bascule D de l’analogique) pour s’affranchir des temps de montée du signal generateur d’escalier. Egalement pour synchroniser le changement de marche par rapport au passage à 0
Sylvain

Bonjour à tous, bonjour Sylvain,

Peux-tu développer ton idée avec un petit crobard à main levée par exemple.
Je découvre le track & hold à l’instant, je crois en comprendre le principe de fonctionnement
A+

Bonsoir à tous.

Les dernières photo des oscillogrammes du montage de test n’étant pas concluantes car prises sur mon oscilloscope Hameg, j’ai récidivé avec le DSO138 que j’avais acheté en kit pour une vingtaine d’euro sur ebay il y a quelque temps de cela. Dire que maintenant il est en vente tout monté et prêt à l’emploi pour encore moins cher et qu’une version améliorée en boitier plastique crème, le DSO Shell/DSO150, est disponible pour moins de 25€ FdP inclus.
Le DSO138 possède une sortie USB qu’on ne peut malheureusement pas utiliser pour récupérer les oscillogrammes pour cause de fonctionalité non développée dans le firmware. Les photos sont donc prises avec mon iPhone, l’éclairage étant assuré par un tube « cool lite ».

Tout d’abord la forme du signal à 50 Hz sur la base d’un des 2N2222 siamois, l’axe des abscisses représentant le 0 volt :
· Le tracé au dessus de cet axe correspond à la tension directe sur la jonction base/émetteur quand l’alternance est positive en sortie du transformateur, l’amplitude du palier se limite à 0,6/0,7 volt comme pour une diode normale.
· La demi sinusoïde tronquée en dessous correspond à la tension Vbe inverse quand l’alternance est négative et l’on voit très bien que la jonction écrête le signal à 6,8 volts comme si c’était une diode zener.

Les impulsions d’horloge d’une périodicité de 10 ms prélevées sur le collecteur du 2N2222 solitaire :

Le détail de l’impulsion d’horloge, largeur légèrement inférieure à 200 µs :

Prélevée sur la première sortie du TCA0372, la rampe d’amplitude positive qui génére le courant base en marches d’escalier pour les transistors NPN :

Prélevée sur la seconde sortie du TCA0372, la rampe d’amplitude négative qui génére le courant base en marches d’escaliers pour les transistors PNP :

Bonsoir,
Le track (ou sample) and hold est un montage electronique qui permet de figer une tension à un instant donné
C’est un circuit standard que l’on trouve chez tous les fabricants. En français échantillonneur bloqueur
Principe+de+l’e?chantillonneur+bloqueur.jpg
schema de principe
images.jpeg
Dans notre cas il peut permettre de figer les pas du generateur d’escalier au moment où ceux ci sont stables
et en particulier de les faire evoluer pendant la transition 0 des arches de sinusoide
IMG_1619.JPG
Je ne suis pas sur d’avoir été clair
Sylvain

Après bien des galères avec l’environnement de conception gratuit « ispLEVER » de Lattice (l’outil indispensable pour les CPLD ispLSI-1016) :
· Driver USB du programmeur qui refuse de s’installer sous Windows 10.
· Fichiers nécessaires au tutoriel qui me semblait le plus approprié bien planqués dans un autre répertoire que celui mentionné, au fin fond d’une arborescence.
· Tutoriel trop succinct, obligé d’aller piocher dans d’autres tutoriels dont un plus ancien trouvé ailleurs sur le net.

Parti de zéro, j’ai enfin réussi à reproduire le top level publié par Sylvain :

Prochaine étape : Entrer le code ABEL-HDL associé aux symboles PREDIV, COUNT et STEP que je viens de créer et d’incorporer dans le schéma « TopLevel ».

Bonjour à tous,

Ach!
Ich bin largué :mrgreen:

J’ai pas encore commandé le programmeur et pas entamé le moindre tutoriel.
J’ai déjà un sérieux handicap à rattraper…

Bonjour à tous.

Après avoir apporté quelques modifications que j’espère simplificatrices au code des modules élaboré par Sylvain j’ai réussi à compiler le projet et à affecter les pattes du CPLD.

La déclaration des constantes « c » et « x » a été virée du source de tous les modules, de ce fait l’extension ".c " est remplacée par l’extension « .clk ».

Le process « Fit Design » a permis d’affecter une patte disponible du CPLD à chaque entrée/sortie du schéma « TopLevel », mais pour que ces effectations remontent et mettent à jour l’empreinte du CPLD dans la fenêtre « Package View » de l’éditeur de contrainte, il a été nécessaire de farfouiller un peu partout pour enfin découvrir qu’il y avait une case à cocher qui allait bien. (« Pin Assignment » des « Backannotate Constraints » du menu « Tools » du navigateur de projet).

Par contre, impossible de faire remonter ces affectations dans le schéma « TopLevel » comme sur la photo postée par Sylvain:

L’étoile à l’intérieur du carré associé à chaque entrée/sortie devrait pouvoir être remplacée automatiquement par le numéro de patte affecté . Mais où diable se trouve donc l’option à valider pour y arriver? A moins que cette opération ne puisse s’effectuer que manuellement par édition des attributs du symbole.

Prochaine étape : simulation et affichage des chronogrammes.

Bonjour à tous,
@ Sylvain & Gérard:
J’ai parcouru les premiers tutoriels et je ne me sens pas le courage d’aller plus en avant. Ça dépasse mes capacités neuronales.
Je ne vais pas vous suivre sur cette étude pour le moment, mais je vais m’intéresser de près à vos avancées.
J’ai une foule de montages à câbler ou à terminer.
JP

Erreur de fil de discussion

Bonjour sylvain,
Tu n’es pas sur le bon fil de discussion :laughing:
PS: qui est ce « nous » dont tu parles?

Bonsoir,
Je vois que vous faiblissez !!
Voici un vieux schéma d’un traceur de courbe, avec des composants de fond de tiroir:

Bonsoir,

Pour télécharger, il faut aussi un nom d’utilisateur en plus du mot de passe :frowning:
Pourquoi compliquer les choses ?

Patrick

Bonjour,
Non, on ne faiblit pas.
Le projet a été mené à son terme conformément au cahier des charges établi à l’ouverture de ce sujet.
La suite du projet à base de CPLD n’est qu’un exercice neuronal…
A suivre donc avec intérêt et patience.

+1 pour Bricolou

Bonjour,
J’ai peut-être abusé de ce service.
Et, comme je ne suis pas chez free, il augmente la difficulté d’accès !

J’ai re-téléchargé le fichier ici:

Ce fichier est disponible jusqu’au 30/09/2017.

A la demande générale, il n’y a pas de mot de passe.

J’ai jeté un œil sur ce document.
Ce montage est très très loin des possibilités du traceur japonais amélioré…
Mais c’est toujours intéressant de voir d’autres solutions.

Bonjour à tous.

Ce dernier test ressemble plutôt à un baroud d’honneur, mais ainsi il n’y aura pas de regrets à avoir!

Ce test consiste à remplacer les transistors de tête du détecteur de passage à zéro par des opto-coupleurs :
• Les opto-coupleurs choisis sont des H11L1 car ils possèdent un trigger de schmitt intégré et une sortie collecteur ouvert.
• Les photos diodes sont câblées tête bêche pour se protéger mutuellement des tensions inverses.
• Les photo-diodes sont alimentées en alternatif par les extrêmes de l’enroulement secondaire 2×12,5 volts du transformateur, soit 25 volts à travers 2 résistances de 390 ohms / ½ Watt pour respecter la valeur moyenne de 30 mA comme courant admissible en permanence.
• Les sorties collecteur ouvert sont câblées en // à la place des transistors de tête, le dernier transistor inverseur est conservé tel quel.

Le signal d’horloge sur le collecteur du transistor inverseur. Tout va bien au départ, puis 10 secondes après avoir mis sous tension, une crevasse de 2 ms apparaît une alternance sur deux (échauffement d’un opto-coupleur?).

Après remplacement de l’opto-coupleur fautif, le signal redevient OK, on a bien une impulsion fine toutes les 10 ms.

Le souci, c’est que les impulsions générées par les opto-coupleurs sont moitié plus larges qu’avec l’ancien détecteur, 320 µs contre moins de 200 µs et avec en sus une consommation supérieure puisque les résistances de 390 ohms chauffent légèrement.

Conclusions : pas de regrets à avoir, l’ancien détecteur est meilleur que celui à opto-coupleurs.

Bonsoir à tous.

J’ai commencé à câbler mon exemplaire aujourd’hui, j’avance à un train de sénateur car à défaut de l’équiper avec des composants de fond de tiroir j’essaye d’en récupérer un maximum que je dois dessouder sur des épaves de circuits imprimés.
Les seuls articles qui vont finalement me manquer, ce sont les 3 borniers à vis, tous ceux que je possède sont malheureusement au pas de 3,96 mm (0.156").

Bonjour,

@ Gérard,
Je me suis fait aussi piéger avec cette empreinte de bornier au pas 3.5mm et je n’en ai pas non plus dans mon stock… :mrgreen:
Tant pis, je souderai directement les fils, ça va quand même le faire. :wink:

empreinte bornier.jpg

borniers.jpg