Ampoule LED qui clignote, inter ouvert

Dans la location où j’étais, truc bizarre que je n’ai pas eu l’occasion de creuser.

Un va-et-vient contrôlait 2 ampoules d’éclairage :

  • l’une était une halogène à filament, HS d’ailleurs,
  • l’autre une ampoule à LED basse conso.

Quand on voulait de la lumière, la lampe HS restait éteinte (ouf) et la LED ne s’allumait pas du tout.
Quand on ne voulait pas de lumière, la lampe HS restait éteinte (re-ouf) et la LED clignotait !
Quelque soit l’inter va-et-vient utilisé.

D’où pourrait venir ce curieux clignotement ?

La capacité du câblage entre les 2 navettes du va-et-vient, même faible, peut suffire pour allumer une ampoule LED.

C’est un sujet qui a été évoqué à plusieurs reprises sur Radiofil par Jean-Pierre Tonnelier…

Il parait que la solution passe par l’utilisation d’une résistance de quelques dizaines ou centaines de kiloOhms.

Oui Pierrot, j’avais vu mais là, elle clignotait et à pleine « puissance » quand elle était allumée…

Il faut faire venir le marabout du village… :wink:

Il fut un temps ou on allumait gratos les néons de la maison quand on pompait sur 40 mètres !!! :smiley:

Bonjour.
Dans ma cave , j’ai remplacé les 3 lampes par des LED , bien que montées en // hors tension l’une d’elles clignotait .
Ce sont des culots B22 , j’ai soudé une résistance de 220 K 1/4 de W directement entre les 2 plots du culot , ça ne gêne pas pour le montage et la lampe ne clignote plus .

Bonjour,

Une 1/4W cela fait un peu juste, sa tension de claquage ( attention pas la puissance dissipée) est en général spécifiée a 250V DC par les fournisseurs.
Sur un réseau 220 v qui en fait généralement 250 cela fait une tension crête de 250*1.414=353V bien au delà de ce que la résistance est censée supporter même si elle ne dépasse que de peu sa puissance nominale: 220K sous 250V dissipe 0,28W

En tant qu’ancien de l’électronique militaire, je dirais que 2 paramètres aux limites se combinant ne peuvent qu’amener a une défaillance précoce du composant qui choisira selon son humeur entre court circuit ou coupure…
Je pencherais plus, vu la tension aux bornes pour un C/C suivi de charbonnage puis coupure.

Amicalement

Rémy

Bonjour
Oui et dans ce cas-là on sera prévenu par la lampe qui se remettra à clignoter 8)
@+

Bonsoir.

Je n’ai pas essayé votre système, mais si la résistance est utilisé au delà de ses possibilités ( voir plus haut), elle risque de fumer, et de déclencher le détecteur de fumée, si vous en avez un ( expérience vécue dernièrement ).

Si court-circuit, la lampe ne va pas clignoter longtemps, le disjoncteur va sûrement réagir. sauf si vous avez un tableau électrique, beaucoup moins sensible que le mien :smiley:

Par contre, je vous remercie, pour l’info sur la résistance, qui annule la capacité du va et vient, cette information peut un jour me servir.

On peut toujours monter 2 résistances de 100KO en série, elles tiennent alors 500V…

Bonjour
A la suite des divers commentaires , j’ai démonté ma lampe ex clignotante .
C’est une LED Osram notée 9,5 W 75 mA , je vous laisse deviner d’où elle vient .
J’ai soudé la résistance il y a plus de 6 mois , et bien qu’allumée plusieurs fois par jour , la résistance semble en bon état .
PICT0035.JPG

Merci de vos réponses, c’est intéressant.
Va bientôt falloir être électronicien pour allumer et éteindre une lumière avec un inter : on n’arrête pas le « progrès ».

Mais pourquoi ce clignotement ?
Un multivibrateur caché ? :unamused:
Avec la capa des fils et de l’inter ?
Et pour la fréquence de clignotement, où est exactement le RC ?

C’est juste par curiosité. :smiley:

Dans les ampoules LED secteur, il y a un générateur de courant (ou plus simplement un limiteur) pour alimenter les petites LED montées en série (ou série-parallèle) et un système de redressement…

Tout ça peut se comporter parfois comme une résistance négative et faire un oscillateur à relaxation.

J’ai fait des essais avec un Variac et un milliampèremètre et différentes lampes LED et certaines ont des comportements divers et variés (!) quand tu descends la tension d’alimentation bien en-dessous de la valeur nominale…

OK Pierrot.
C’est quand même une histoire de fous cette affaire-là !
Comment fait l’électricien lambda (ce n’est pas péjoratif ici) quand il est confronté à un tel gag en clientèle ?

Bonsoir,

il existe deux systèmes pour la régulation du courant dans les LEDS.

L’ancien système a ce jour abandonné: un simple réseau RC en série avec les LEDS.
Le nouveau système faisant appel a un convertisseur de type alimentation régulée en courant soit a éléments discrets soit avec un circuit intégré spécifique.
Le rendement de cette deuxième formule étant plus performant.
Je pense que c’est ce deuxième système qui est affecté de clignotement.

La raison doit être la suivante:
Le convertisseur est alimenté en courant continu directement a partir du 220V redressé double alternance et filtré sommairement par un condensateur .
Quand on alimente un pont bi alternance par une capacité de faible valeur, le condensateur de filtrage se charge lentement jusqu’à atteindre la tension a partir de laquelle le convertisseur démarre, la LED s’éclaire .
Le condensateur série étant incapable de fournir le courant de fonctionnement du convertisseur la capa de filtrage se décharge, le convertisseur cesse de fonctionner, la LED s’éteint .
Et le processus recommence.
Il faudrait faire l’essai non pas avec un variac mais avec un condensateur série de quelques centaines de pF .

Est ce que je suis dans le vrai vos essais le diront.

Il y a peut être un marché a prendre: « le bouchon anti clignotement » équipé d’un coté d’une douille femelle et de l’autre d’un douille male contenant un résistance de 200K.
Le tout vendu a prix d’or a de pauvres éléctriciens complètement désemparés.

Amicalement

Rémy

autre solution à tenter
un condo 0,22 ou 0,47µf MKP X2 275V ~ dans la douille ou dans ce « bouchon »

à priori bien suffisant pour réduire à moins de 10v la tension disponible par couplage capacitif au culot de cette lampe à Leds

Bonjour,

Attention a tout ce qui est capacité sur le réseau.
Grâce au nouveau compteur Linky , qui entre autre a la possibilité de mesurer les VAR ( puissance réactive ) EDF envisage de facturer une surtaxe aux clients particuliers correspondant à la puissance réactive consommée ( déjà fait depuis des années aux gros consommateurs industriels ).
Cela ne représentera que quelques centimes ou peut être un euro mais multiplié par le nombre de petits consommateurs un beau pactole en prévision.
De plus aucun consommateur ne s’équipera d’un système de remise en phase , peu d’électriciens pour les particuliers seront au fait de ces problèmes. De plus le cout du système sera dissuasif pour le particulier.

Et des condensateurs en parallèle sur le réseau nous en avons a foison dans toutes les alimentation de nos ordinateurs, TV, portables, etc… il y a quelques nF connectés sur le réseau.
Amicalement

Rémy

Bonjour,

Je pense que vous faites une confusion, on installe précisément des batteries de condensateurs dans les installations de puissance pour relever le facteur de puissance. J’ai fait installer je ne sais combien de cellules Alpes Technologies dans les immeubles que je gérais afin d’éviter la facturation d’énergie réactive.
A plus petite échelle, c’est pour cette raison qu’on trouve un condensateurs dans les réglettes de tubes fluos afin de relever le cos phi mis à mal par les ballastes.

Bonjour à tous,

Effectivement, en général la puissance réactive dans les installations est plutôt selfique et on la relève avec des condensateurs en // sur le réseau…

On trouve ces condensateurs sur les réglettes doubles 2 tubes fluos, et la capa est en série avec l’alim d’un des tubes fluo. L’utilisté n’est pas de relever le cos Phi, dont le fabricant de fluo se fout éperdument, mais de déphaser l’allumage d’un des tubes sur l’autre, de façon à atténuer le scintillement des réglettes en 50 Hz…

Amicalement. Jean-Marc

Ah! :laughing: :laughing:
J’en reviens toujours à mes immeubles ou sur plusieurs dizaines de milliers de m² (jusqu à 70 000 plus le plus grand immeuble que j’ai géré) vous trouviez plusieurs centaines / milliers d’appareils fluo
Vous croyez que l’utilisateur payeur s’en foutait
(Les clients raccordés en HT sont concernés par la facturation de l’énergie réactive)