Voeux 2017 pour les audiophiles

Que les DIEUX de " l’ audio" les guident dans leurs travaux pour leur permettrent de retrouver le vrai son des instruments .
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Aujourd’hui, le mot « audiophile » a pris un sens péjoratif. C’est carrément devenu une insulte ! :laughing:

Comme pour le mot « écolo »…

Meilleurs vœux quand même aux audiophiles écolos ! :laughing:

Entre nous, jamais le son n’a été aussi merdique qu’aujourd’hui. Exemple, avec les petits téléviseurs HD de fabrication européenne.

bonjour
Pour certaines catégories, on serait même tenté de dire "idiophile " et « escrolo » !
ceci dit on aurait tort de trop chasser le pigeon car en général son éternelle recherche du « mieux que les autres » fait marcher le petit commerce :mrgreen:

Bonjour maximus ,
Vous avez raison, le mot a été galvaudé, je l’ai utilisé parce que j’ai connu l’avènement de la qualité de reproduction sonore appelé par erreur "HAUTE FIDÉLITÉ " ( la différence entre le 78 tours et le microsillon était telle que tous les superlatifs étaient utilisés.

Depuis, la technologie a œuvré dans deux directions opposées : pour obtenir le son le plus près des instruments Avec, disons pour faire court, des amplis classiques, surtout à transistors, et pour le son "merdique " les moyens de reproduction que vous citez . Systèmes contemporains qui ont sacrifié " l’ouïe " de deux générations ( c’est un responsable audio qui le dit dans la revue édité par la FNAC ) et c’est malheureusement vrai .

Espérons qu’ avec l’avènement du numérique HD audio, l’amélioration sera notable ( on nous le promet ! )

En attendant, comme vous le dites : MEILLEURS VOEUX AUX AMATEURS DE MUSIQUE .
Tout à fait d’accord avec. F6CER

C’est hélas parfaitement vrai Maximus. Il faut 'voir" les mini HP équipant ces « téléviseurs » c’est TOUT, sauf des HAUT- parleurs.
Ceci vient probablement que vu la densité des humains sur terre et surtout dans les agglomérations, (seuls endroits à présent où on peut trouver un travail)… On fait des appartements de… 20 ou même 16m² (c’est la surface de ma cuisine!) alors forcément, 250 mW est amplement suffisant.
Pour les retraités ayant de vraies maisons on leur vend des colonnes sonores en option avec bass reflex et tout le toutim pour la moitié du prix du joli TV super-super HD.

Ainsi va le monde y a rien à y faire… Pour l’instant. :frowning:

Bonjour à tous .
C’est vrai nos apparts sont de plus en plus petits mais pas au point de nous imposer des HP microscopiques que l’industrie ne sait d’ailleurs pas encore produire correctement ( à un prix compétitif pour équipement de masse ) et qui bien sûr fonctionnent très mal …ceci est d’autant plus curieux que l’on nous propose dans le même temps des écrans de plus en plus grands et parfois même panoramiques …seule explication à mon avis ,une habitude commerciale et industrielle qui abuse de notre faiblesse . J’avais il y a 3 ans une télé à écran cathodique de 66cm équipée d’un ampli stéréo de 2fois 10 w . Les Hp étaient installés dans de véritables petites enceintes à l’intérieur de l’ébénisterie . Le son était remarquable ,mais ça c’était avant …
Comme le dit ROGER 33 : ainsi va le monde ,on ne peut rien y faire …pour l’instant.

Bonjour,

La solution : comme il y a un jack 3,5 mm, on peut brancher des petites enceintes actives alimentées sur secteur. On trouve ça partout. C’est réglé !

Résultat : le son n’est pas vraiment meilleur :open_mouth: . En plus, vient s’ajouter un nouveau défaut : ça ronfle !!! :open_mouth: (Constaté sur 2 marques différentes). Alors, on peut acheter des enceintes qui peuvent fonctionner sur piles. Plus de ronflement ! Mais ces piles durent de 1 à 2 mois pas plus, évidemment. Faut prévoir un stock ! :open_mouth: :laughing: Heureusement, ça se vend par paquet de 50 maintenant. Quel progrès.

Je pense sérieusement au DIY.

pas de problème de mon côté sur la prise casque d’un samsung de 2016

branché un ampli Teleton saq408 et une paire de vraies enceintes , des Dual CL137

Meilleurs voeux a tous audiophiles ou simples amateurs de matériel haut de gamme.

Après avoir mis de coté la beogram 8000, en ce moment j’ai le top du top :

Un ampli Ella Signature MKII
press.diyhifisupply.com/ella-pus … schematic/

Equipé des fabuleux condensateurs Audio note qui procurent une inimitable profondeur dans les basses.

Mais c’est surtout celui qui a acheté cet ampli qui l’a eu bien profond puisqu’ils sont tous morts et que ça a fait fumer une paire d’EL34.

Tx

Bonsoir TX et et tous mes vœux musical…

Oui la super fiabilité des condensateurs audiophile et leurs qualités audio incontestable :laughing: mais curieux :question:
Je n’est jamais entendu dire qu’ils était équipait la station spatial européenne, les satellites d’observation ou de télécommunication, ni même les équipements audio des studios d’enregistrements…Et pourtant au regards indéniable de leurs supers pouvoirs, la qualité des retranscriptions devrait y gagner :laughing:

Mais alors quels drôle de lubie ont les ingénieurs d’équipés notre haute technologie de condo Vishay, Exxelia, Kemet…
8)

Quelques articles pas banal…
pasbanal.com/Les-10-plus-gro … io_132.php

Voici un document extrêmement intéressant de Dominique BLANC-FRANCARD, c’est une copie, l’original semble avoir disparu d’internet.
Dominique BLANC-FRANCARD, ingénieur du son explique les différences de « mastering » entre les disques vinyles et les CD.
Avec le CD une partie du travail échappe complètement à l’ingénieur du son.
Ceci peut expliquer, les différences d’écoute entre platine vinyle et platine CD ( à conditions égales de performances des systèmes ) ; mais aussi les différences entre un album sur les premiers CD et le même album remastérisé récemment.
La gravure vinyle impose ses contraintes, bien maitrisées par les ingénieurs du son de l’époque, contraintes qui ont disparu avec le CD, mais celui ci en a apporté de nouvelles pour des raisons pas forcément avouables.
Aussi il y a de quoi relativiser les débats entre vinyles et CD
Avant l’ère bénie du CD, on transférait nos délicieuses bandes master 1/4 ou 1/2 pouce sur des vinyles. Je rappelle au passage, et fort ému, car cela nous ramène au moyen-âge, qu’avant de porter sa bande au « mastering », l’ingénieur du son d’époque passait quelques nuits blanches à nettoyer ses mix, à faire, avec le réalisateur, l’ordre des morceaux, que l’on assemblait méticuleusement sur une grande bobine avec des amorces blanches de 3 à 4 secondes entre chaque titre.
Quand par malchance et à cause d’absence de Dolbys, la bande master était un peu trop bruyante, soufflante ou polluée, le producteur hurlait en écoutant le montage final au casque et nous imposait de remplacer toutes les amorces par de la bande ENREGISTREE avec un souffle équivalent à celui des mixes afin d’éviter à l’auditeur d’entendre un silence absolu entre les morceaux… Quelle époque…
Après avoir été écoutée 200 fois et enfin acceptée par la prod, la bande master prenait enfin le chemin (de croix…) du studio de mastering pour être transférée sur le flan original: plaque de tôle recouverte d’une couche minuscule de vinyl qu’un burin malicieux allait graver tant bien que mal.
Les malheureux comme moi qui ont SUBI cette époque difficile en sont restés marqués à vie. Le graveur nous faisait un échantillon, que l’on appelait « souple » qui n’avait rien de souple vu qu’il était du même métal que son jumeau de flan (j’en ai encore une centaine dans mes archives, on arrêté ce cauchemar qu’en 1991) et qui servait de référence par comparaison avec le premier exemplaire pressé.
A titre de mémoire, je rappelle que le vinyl était gravé en stéréo par un déplacement latéral du burin pour les informations de SOMME (gauche + droite) et verticalement pour les informations de DIFFERENCE (gauche – droite). Or, si le déplacement latéral n’était limité que par la durée du programme musical (sillons larges : minutage réduit) le déplacement vertical, lui, était limité par l’épaisseur minuscule séparant la couche de vinyl de la ferraille.
DONC:
impossible de mettre la grosse caisse à gauche et la basse à droite
impossible de mettre des informations hors-phase à un niveau moyen
impossible d’avoir un niveau de DIFFERENCE supérieur à un niveau de SOMME
Impossible, impossible….un vrai cauchemar.
Illustré dans cet article : passionhifivintage.wordpress.co … s-vinyles/
Heureusement, des hommes acharnés et compétents, connaissant leur machine mieux que le constructeur, arrivaient à faire des miracles, et à faire les vinyls de référence que l’on écoute encore aujourd’hui avec un plaisir extrême.
Mais à UNE condition:
Il fallait impérativement que la prise de son et le mixage aient été faits avec un soin et une qualité exceptionnelles pour que le résultat sur le disque soit correct.
Sinon, l’homme d’art nous jetait dehors de son laboratoire en nous disant gentiment, mais fermement, d’aller apprendre notre métier d’ingénieur… « Pas possible de graver ça mon bonhomme, faut remixer… » La honte. La déchéance devant le réalisateur qui d’un seul regard incendiaire, nous faisait comprendre qu’on était viré, grillé à vie, qu’on avait intérêt à prendre le premier vol pour le Bengla Desh.
Je n’exagère pas. Pas mal de confrères ont perdu leur réputation sur le chemin des studios de gravure. D’autres, dont j’ai fait partie, on gagné la leur par la phrase magique du graveur « Alors là, champion, ce mix, rien à toucher, ça se grave comme du beurre ».
Ces graveurs là nous aimaient, parce qu’ils pouvaient améliorer notre travail et faire le leur correctement. Ils savaient que le responsable de la maison de disques ne les appellerait pas trois jours après en les insultant parce que l’échantillon pressé était inaudible, à côté de la copie de bande qu’ils avaient dans leur bureau.
Et puis un jour est arrivé le CD.
On nous a dit : « Ça y est, le cauchemar est terminé. Plus de défauts, plus de stress.
La bande master part à l’usine, plus d’humains, le CD sort de presse et c’est un clone de votre bande master. »
En fait le cauchemar venait juste de commencer. Le graveur a rangé ses machines Neumann au placard, a sorti de ses cartons les bancs de montages SONY et la plus grande escroquerie du siècle de l’audio a enfin démarré…
Donc, plus de gravure, mais du PRE MASTERING.
En gros: vous faites votre mixage en studio, sur une bande analogue, un DAT ou ce que vous voulez.
Voua allez au studio de Mastering, ou un individu met les morceaux dans l’ordre avec un système complexe et numérique. Au début c’était le système Sony à base de PCM 1630 sur cassettes Umatic, qui est encore très courant. Si la bande est analogique, il faut la recopier sur une cassette Umatic, avant de la monter sur une autre cassette Umatic, qui sera le master final qui partira à l’usine.
Si c’est un Dat, il faut aussi la copier sur un Umatic pour pouvoir la monter. (Nous parlons là des débuts du mastering). Aligner les niveaux entre chaque morceau, éventuellement corriger, limiter. Une fois le montage achevé, il faut encoder l’Umatic pour lui donner les codes PQ.
Les codes PQ servent à indexer le cd. Ce sont eux qui font que le lecteur de cd se repère au début de chaque titre. Il y a un index de début de titre, et un index de fin de titre, même si les morceaux sont enchaînés. L’index de fin de titre sert à connaître le minutage exact du morceau. Le lecteur de CD est capable de se positionner sur un titre grâce à ces indexs. Sans rentrer dans ces détails techniques chiants (surtout pour nous quand on le fait) les index de début et de fin ont des « offsets » de quelques millisecondes, permettant au lecteur de se positionner légèrement avant le morceau afin de ne pas en grignoter le début quand il démarre. Les normes du Red book sont très strictes. Toute bande master partant à l’usine qui ne respecte pas scrupuleusement ces normes est impitoyablement rejetée. Afin d’être sur du respect de ces normes, la bande et l’enregistreur Umatic subissent une ANALYSE, qui est imprimée sur papier et qui détaille tous les points nécessaires: Le nombre des corrections d’erreur, la comparaison entre les codes PQ inscrits et ceux décrits, le nombre de paquets exacts de data enregistrés etc etc… On ne rigole pas du tout dans les usines.
La bande master arrive à l’usine. On la met dans un autre Umatic, et on refait une analyse afin d’être sûr que la machine qui lit la bande master ne génère pas plus d’erreurs que celle qui l’a enregistrée. Si tout est OK, on met la bande Umatic dans le rack du LBR (Laser Beam Recorder) et on grave le Glass Master.
Ensuite, c’est fini, les robots prennent le contrôle et les galettes s’empilent dans les boites plastiques, une presse ne faisant pas moins de 500 CD d’un coup. Pas d’échantillons à l’unité, votre CD va directement dans les stocks de la maison de disque et hop, à la FNAC. La moindre erreur se répercute sur la totalité des disques pressés, sans la moindre chance de contrôle. Toute cette histoire, c’était avant que le virtuel ne s’en mêle.
Aujourd’hui le mastering sur Umatic est presque aussi désuet que la locomotive à vapeur, pour la simple raison que depuis l’avènement du virtuel, on a découvert que l’on pouvait graver le Glass Master à double vitesse si on utilisait l’informatique. Double vitesse = 2 fois plus de Glass Masters, 2 fois plus de presses et mille fois plus de CD par jour…
Aujourd’hui, on peut faire un Glass Master, selon les usines, à partir d’une Umatic, d’une cassette DDP (cassette 8mm Exabyte de data contenant une image disque du CD, le standard actuel) d’un PMCD (CD master contenant les mêmes informations que l’Umatic) ou d’un simple Cd gravé chez soi.
En vertu des informations décrites dans les pages précédentes ,il apparaît donc que pour finir sur une DDP qui maintenant est le lecteur standard installé dans le rack LBR, tout autre format arrivant à l’usine est transféré en DDP.
CE QUI VEUT DIRE :
Qu’il y a bien intervention humaine après la phase de pre-mastering et que cette intervention, quand elle est faite sans compétence ,peut purement et simplement ruiner le travail de quelques mois. Mais nous sortons du sujet, on gardera ça pour un autre débat.
Bon, alors, est-il nécessaire de passer par un studio de pre-mastering pour envoyer sa bande à l’usine?
Comme chacun le sait aujourd’hui, le CD est en 16 bits. En vertu des traitements imposés au signal si on doit compresser, égaliser ou booster le master, les fichiers audio utilisés pour le pre-mastering sont EN GENERAL en 24bits.
Je dis bien en général, car dans l’absolu, recopier en 24bits une cassette analogue pourrie et reproduisant la membrane d’un baffle de Marshall 100w ayant fait la tournée mondiale de Metallica ne changera sûrement pas la face du monde, mais…
Le 24 bits est standard dans les studios de mastering, ou l’on traite les fichiers audio avec des stations SADIE sur PC ou SonicSolutions sur Mac. L’Umatic est en 16 bits, d’où sa désuétude actuelle.
Une fois le montage terminé, avec les eq et divers traitements réalisés, on refait un master définitif en réduisant de 24bits à 16bits grâce à des programmes de dithering complexes comme l’Apogee UV22, ou le Sony Superbit Mapping. Un CD audio ne peut être gravé qu’en 16 bits 44.1kHz.
Quand le Cd est apparu, en 1982, la norme indiquait que le niveau maximum du CD, soit 0dbfs,était 18db au dessus du zero vu console. Afin d’avoir de la marge (headroom) pour les crêtes.
Avec les années, et l’usage de plus en plus systématique de nouveaux limiteurs et compresseurs ultra-performants, on est arrivé aujourd’hui, en 1998, à des CD dont cette marge a été réduite à 2 sinon 1 db. soit des Cd dont le niveau moyen est de 16 db supérieur à ceux de 1982.
La guerre du volume est sans limite ( :slight_smile: ) et chaque studio de mastering rivalise, comme à l’époque des 45t, pour produire un master encore plus fort que celui du voisin concurrent.
Même si ça fait de l’effet, il y a quand même un problème, car le lecteur moyen de Cd ayant été construit pour une marge de 18db, a beaucoup de mal à sortir de son préampli cheap de quoi sortir 0db en volume moyen. Il arrive même que le niveau du disque impose au lecteur de tirer plus de jus de son alimentation que celle ci ne peut en fournir; résultat: distorsion, son horrible.
Le fait d’avoir beaucoup de niveau sur un Cd n’est pas relatif au fait d’avoir été masterisé en 24bits, mais d’avoir été limité et compressé de telle manière que n’ayant plus de crêtes, on peut remonter le volume de 3 6, voire 9db sans soucis. Inutile de dire que si la musique n’a pas été pensée en conséquence, le résultat final peut être décevant artistiquement. Très fort ne veut pas toujours dire bon.
Tout le monde aujourd’hui peut faire un master chez lui, avec un peu de soin. Un appareil comme le TC Finalizer, bien utilisé, peut donner les mêmes résultats théoriques que ceux que l’on utilise pour un mastering pro. Il faut surtout avoir l’expérience de ces techniques, car toute erreur est bien entendu fatale. Car il est difficile, sans une installation spécialisée, d’être sûr d’être vraiment aux normes des usines.
Au niveau du mix, il faut être sûr de l’importance des nuances que l’on désire. Dans le cas d’un cd destiné à être écouté par un individu normal, n’ayant pas une chaîne hi-fi 2 x 1254w installée dans un bunker en béton isolé parfaitement des pollutions sonores du voisinage, il est très difficile de profiter de nuances supérieures à 6 dB sans avoir sans fin à monter le son pour entendre les ppp, baisser le son quand il y a des fff, etc.
Si on est sûr de son coup et que l’on a pu vérifier que ces nuances sont RÉALISTES, essayer de limiter sagement les instruments les plus pointus, ceux qui font que le crête-mètre tape vers le zéro, même quand on a l’impression qu’il n’y a pas de volume. Dans la liste, TOUTES les percussions, certaines notes de piano, les consonnes des voix (les T… et les K… trop compressées).
Si chaque instrument est soigneusement raboté sans pour autant nuire à sa qualité, le mix aura déjà un rapport crête/volume plus proche de la réalité. Si pour une raison, un instrument lâche une crête de 6 dB supérieure aux autres, le niveau moyen du cd sera de 6 dB en dessous, en prenant cette unique crête du morceau comme niveau maximum. Dommage…
Une fois le mix terminé et soigneusement vérifié ; à ce sujet, le mastering consistera à le mettre aux normes du monde extérieur. C’est à dire: égaliser la bande master, le cas échéant, pour annuler les défauts de l’écoute sur laquelle le mix a été fait. Il va sans dire que pour effectuer cette opération, il faut disposer d’une écoute de référence sur laquelle on entend tout, les qualités comme les défauts, qui a fait ses preuves, c’est à dire déjà envoyé quelques galettes dans la nature avec succès.
Ensuite, il faut booster le niveau électrique de la bande master, si possible, afin que le pressage effectué, le cd soit comparable aux autres productions de la planète, et que la seule différence entre votre rondelle magique et celle du meilleur cd de l’année ne soit que musicale, et pas technique.
Booster veut dire monter le niveau, si les crêtes le permettent. Si le master a été fait sur un DAT non étalonné, on peut gagner pas mal de niveau. Si il faut booster, on remonte également le bruit de fond qui est derrière la musique. Si le mix est inconsistant en « volume », il faut compresser le mix. Raboter les crêtes inaudibles ne veut pas dire compresser ou écrabouiller un mix, c’est juste le moyen de remonter le niveau global vers le haut. La bande analogique, elle, avait le talent (elle l’a toujours d’ailleurs) de raboter ces crêtes avec douceur.
L’oreille humaine déteste les crêtes, qui sont rabotées naturellement par le tympan. Les laisser n’amène rien de musical, juste une sensation flagrante de fatigue auditive après quelques minutes d’écoute. Un son « pointu » et sans épaisseur. Il va sans dire que ces traitements réduisent le rapport signal/bruit du mix. C’est pourquoi le mastering a établi sa norme en 24bits, de manière à avoir plus de marge vers le bas pour ce genre de traitements.
Mais tant qu’on AMÉLIORE le contenu musical, on optimise le résultat. Tant pis pour le souffle et la distorsion si la musique est meilleure. Seul le résultat compte. Quand on fait ce travail tout seul à la maison, le seul conseil que je puisse donner est de comparer ce qu’on fait avec plein de disques que l’on connaît et qui se rapprochent de la musique sur laquelle on travaille. Pour ne pas être trop trompé par des convertisseurs cheap, essayez de trouver un lecteur de cd à sortie numérique. Pour le ProTools, la solution la moins coûteuse et qui se rapproche le plus des outils de mastering pro est le plug-in Waves Maximizer. en expérimentant, on trouve assez facilement des réglages d’optimisation de niveau très convaincants.

Bonsoir
c’est tellement vrai tout ça … mais on n’y peut rien , les cons resteront des cons et j’ai peur que l’idiophilie soit incurable

Après avoir remplacé les Audio-notes par de vrais condensateurs, tout va pas si mal.

Les essais à vide et a Puissance maxi n’ont pas montré d’anomalie sauf une augmentation rapide de la distorsion de raccordement à la saturation.

Le préampli est un peu compliqué avec un commutateur de volume à plots motorisé et des relais de sélection des entrées commandées par un Pic.
Et beaucoup de connecteurs qui se débrochent tout seuls.

Mais l’un dans l’autre c’est pas si mal, la construction de l’étage de puissance est soignée et on doit pouvoir le secouer sans risquer de tout prendre par le museau.

Ah j’oubliais : Il est prévu un réglage de bias individuel pour chaque EL34 avec un gros potar 10 tours et une mesure du courant sur des résistances de cathode de 10 Ohms. C’est assez pratique car il y a une prise de mesure et ça marche plutôt bien.

Tx

Coucou,3 ans aprés!
Merci à P. Bessière pour l’article de cet ingénieur du son (ce que je ne suis pas d’ailleurs!).
Pour autant, je me fait plaisir quand même, depuis le confinement, à m’enregistrer et me réécouter (harmonica seulement) sur un UHER Report Monitor 4200 + de bonnes bandes 13cm ,AGFA PER528 Pros, vitesse 9,5cm/s, et là ,ouille,ouille!j’entends tous les défauts d’interprétation, beaucoup mieux que sur mon petit enregistreur numérique Olympus (que j’avais payé pourtant cher à l’époque).
Depuis trés peu, un ami musicien,m’a donné un DAT Sony 55ES, j’ai réussi à le réveiller complétement,au début,il éjectait la K7 quand il en avait envie (il dormait depuis longtemps dans une armoire!).Aucun souffle à l’écoute au casque,et réglage manuel du niveau d’enregistrement,ouf!
Seul pb, je n’ai que deux K7 DAT (une Ampex,et une JVC,longues durées), je ne vais aller bien loin avec ça pour faire des enregistrements en // avec le magnéto à bande (le Monitor).
De plus le SONY 55ES est un peu poussif au rembobinage de ces K7, alors que l’UHER Report (le Monitor) ,lui, rembobine les bandes comme un avion (les courroies sont OK bien sûr).Manque juste un extenseur de bandes (comme pour le NAGRA IV) pour mettre des bobines plus grosses que des 13cm,et avoir, soit un peu plus de durée,ou soit pouvoir tourner en 19cm/s.
Avec une épave de Revox B77 ? j’en avais déjà un, mais je l’ai donné à un ami, et il est retombé en panne d’électronique (toujours la non fiabilité des cartes électronique du B77,bien connue des pros).Dommage,car il y avait ces moteurs Papst pour réaliser un extenseur .
Voilà, rien de plus à dire.
Sauf, si je pouvais trouver quelques K7 DAT compatibles avec le 55ES.
73
Olivier.
RFL2130

Bonjour,
Je n’ai pas de cassettes DAT par contre il me reste 2 bandes magnétiques Scotch Superlife sur bobines de 13 cm (une 211 SP de 180 m et une 212 LP de 270 m) dans leur boite d’origine.
Ces bandes ont été utilisées et il y a du « contenu » dessus (cours d’anglais si je me souviens bien).

Dites-mois si vous seriez intéressé.