Bonsoir.
Vous avez donc pris mes remarques en considération concernant la polarisation des entrées du NE592 si j’en crois les tensions annotées sur le schéma.
Cependant alimenter le NE592 qu’en +8 volts me parait insuffisant car le datasheet annonce que chaque sortie ne peut délivrer qu’une amplitude maximale de 2,5 volts quand il est alimenté en ± 4 volts, ce qui revient au même. La marge est restreinte car il doit être capable de délivrer un signal de 2 volts si l’on veut au final obtenir le volt normalisé sur charge de 75 ?. Celui du truqueur de H. Cadinot, qui a servi de modèle, est alimenté en symétrique avec ± 8 volts ce qui autorise une amplitude de 5,5 volts; une alimentation ± 5 volts en aurait autorisé 3,3 et une en ± 6 volts en autoriserait 4.
Pour autant que je me souvienne sur un µA733 équivalent alimenté en ± 5 volts, il y avait quelque chose comme +2,5 volts au repos sur les sorties. Dans votre cas, cela signifierait que cette valeur doit être proche de +6 volts, la conséquence étant une tension continue importante sur la charge de 75 ? ainsi qu’un courant collecteur inutilement exagéré dans le transistor final. La solution serait d’abaisser cette tension continue sur la base du transistor sans toucher à l’amplitude du signal, le remplacement de la résistance de 1,5 k? par une diode zener ou un TL431 permettrait de faire chuter cette composante continue à une valeur plus raisonnable.
Il serait aussi judicieux de pouvoir commander séparément le switch appliquant la tension de décalage, cela permettrait à l’émetteur/codeur d’envoyer le niveau du blanc de référence au récepteur/décodeur sur les lignes 22 et 335 au début de chaque trame à l’instar du système SSAVI. Le décodeur serait à même de mémoriser ce niveau pour réaliser la ré-inversion de la vidéo sans nécessiter un réajustement manuel de celui-ci à chaque changement de source.