les transistors germaniums

Donc si j’ai bien compris , je ne risque pas grand choses avec ce type de transistors.

JAK :smiley:

C’est un problème concernant toutes les micro-structures métalliques, Ge, Si, et bien d’autres encore. Mais ces problèmes sont maitrisables.

Douces salutations en migration !

C’est vrai ! Chez les chats comme chez les souris et chez bien d’autres encore. :stuck_out_tongue:

Bonsoir,

Surtout ne pas faire de généralité concernant les Transistors Germanium ?
Je réalise beaucoup de restaurations d’Appareils équipés de ces Transistors, et j’en remplace très peu !

  • Les plus touchés sont les AF11. et certains OC16. et OC17.
    Je n’ai jamais eu de soucis avec les AF12. et AF13. ou AF23.
    Un autre Document : (publié en 2012)
    1drv.ms/b/s!AouBsvDVXPXTiBukdaqtNdGHMTf-

… et un cas d’Appareil Vidéo (55 ans) fortement touché par ce phénomène de « Moustaches » :
tsf-schoser-2.e-monsite.com/page … ilips.html

Amicalement,

Bonsoir,et merci de tous les renseignements très bien expliqués sur les transistors germaniums ,vous m’avez convaincu ,je continuerais donc a travailler encore avec eux ,malgré l’article en langue anglaise ,je pensais qu’ils étaient tous sur le point de rendre l’âme définitivement ,après plus de 50 ans.

Cordialement
jak

Bonne idée ! Mais deux choses encore: Le problème ne concerne pas que les transistors Ge. Les transistors n’ont pas d’âme.

Douces salutations théologico-électroniques !

Peut être ,mais c’est une expression populaire de dire" rendre l’âme ",exemple mon moteur a rendu l’âme expression souvent entendu ,ma perceuse a rendu l’âme.

salutations

jak

Bon ,et bien c’est reparti ,un petit transistor a remettre en bonne condition ,cerise sur le gâteau,j’ai toute la documentation original ,la garantie etc etc
jak

Une réponse un peu adjacente, mais basée sur une expérience quantitative conséquente : en préparation de ma micro entreprise d’électronique vintage pour les guitares électriques, l’ai acheté et mesuré systématiquement des centaines de transistors germanium européens de l’ouest (ACxxx, SFTxxx) et russes (MPxx, GTxxx), allemands-DDR (GCxx) ou hongrois (SFTxxx, GTxxx). Il s’agissait de modèles BF de la famille AC125/126 et leurs équivalents, et de la famille AC176/AC128 de type 1A/1W…

Le vrai problème pour la réparation ou la construction, avant même les court-circuits internes et autres moustaches bien connues, c’est le courant de fuite.
Au moins plus de la moitié ont un courant de fuite collecteur émetteur à base ouverte dépassant 500µA. Le mA est courant parmi les transistors de petite puissance. Les modèles totalement nazes de l’intérieur ont représenté un peu moins de 5% dans les modèles préampli, en général un peu plus dans les modèles 1A/1W…
J’ai toutefois remarqué des résultats inquiétants dans cette famille des transistors de sortie.
les AC128/176 sont dans cette moyenne. En revanche, j’ai pris des crises avec les AC187/188. Entre un Iceo d’au moins 1mA et des courts circuits internes, plus des 3/4 de mes acquisitions ont fini dans le tiroir rebut… En revanche, pas de problèmes extraordinaires avec les paires AC180/181 (quand on en trouve), ni même avec les rustiques GC111/121 des pays de l’est.
A l’arrivée, les paires AC141/AC142 ont été les plus performantes : 10% de rebut, mesurés sur une bonne cinquantaine d’exemplaires.

Pour ce qui est des transistors d’usage général, il faut rappeler que les transistors au germanium russes, fabriqués jusque vers 1990, ont bénéficié de deux atouts :
Une technologie développée sur bien plus longtemps qu’en Occident, et la tutelle du complexe militaro-industriel dans la conception et le développement. Le courant de fuite est assez bien maîtrisé dans les préamplis courants de la série MPxx (en général inférieur à 300µA) et très bon pour du germanium dans les modèles MF ou HF des séries GTxxx (moins de 100µA pour plus de 90%). Sur environ 500 mesures, j’ai trouvé moins d’une dizaine d’exemplaires avec court-circuits ou coupures internes.

On peut donc facilement et avec fiabilité réparer des appareils anciens si l’on ne craint pas de chercher des équivalences de qualité. Cela prend du temps et nécessite un peu de stock, mais c’est intéressant. Maintenant si on veut restaurer exactement à l’identique, on peut avoir du mal à trouver un bon exemplaire d’une immatriculation médiocre à l’origine ou vieillissant mal.

Pour finir, on peut douter de l’intérêt de réutiliser des transistors au germanium… Si vous voulez ma réponse, elle est sur mon site GuitarPoppa.com, particulièrement sur cette page :
http://guitarpoppa.com/son-du-germanium/

Bonne bricole

Bonjour,
Aie, de tels propos vont faire sortir la grande Armada de courbes de réponses d’analyseurs de spectre et bien d’autres appareils quantitatifs

Bonjoir,

Après le « son du tube » voici le « son du germanium » on n’est « pas sorti de l’auberge » comme on dit …

Dans 50 ans on nous fera avec nostalgie le « son du MP3 » ou le « son du CD » mais se sera sûrement plus tôt car aucun des appareils modernes acuels ne fonctionnera plus dans 50 ans

Comme le disait déjà un certain Karl Valentin: Aujourd’hui est le bon vieux temps de demain. :slight_smile:

J’adore le son du germanium le soir au fond des bois :mrgreen:
Et bientot le son de la galène …

Chic un violon made in china fait de plastique va enfin detroner ce stradivarius fait de bois

Je suis allé lire votre article sur les trans germanium guitare poppa et je suis assez d’accord avec cette analyse le son est plus "rond, moins sec. pour du vibrato et autre boite à distorsion cela peut être intéressant…Pour l’audio il faut être très mélomane pour entendre la différence Sur un poste radio je trouve le son germanium plus doux (surtout si on pousse les aigus) en général mais avec plus de souffle (bruit blanc) je crois qu’il n’y a pas de solution …Chacun a raison, tout depends de ce qu’on recherche…

Ben oui, il a longtemps que des « cuivres » réalisés en matière synthétique sont reconnus non seulement comme moins lourds, mais tout à fait équilibrés du point de vue sonore. Tous les instrumentistes non fétichistes savent qu’il vaut mieux un bon moyen de gamme qu’un haut de gamme dont la valeur n’est que financière. C’est l’oreille qui a raison, pas la marque. Il y a AUSSI des Stradivarius ratés, mais ceux qui se sont fait avoir ont trop mal au c… pour l’avouer.

Même pas : aucun des articles ennervés qui suivent n’amène d’informations concrètes (l’expérience, quelle qu’elle soit), technologiques (comment et pourquoi cela se passe comme ça) ou scientifiques. Mon post est avant tout pratique, et les amateurs et réparateurs pouvaient le comparer à leur propre expérience, et dire ce qu’ils en pensent objectivement.
Plutôt que se gausser gauloisement.
Marrant que les réactions portent essentiellement sur le rebond hors du post, sur mes activités techno-musicales. Je dis bien techno-MUSICALES, donc forcément sensorielles. Maintenant, pour analyser une perception, il faut avoir quelque chose entre les oreilles, mais pour pouvoir entendre, il faut des oreilles…
Mes observations sur les transistors restent disponibles aux gens ouverts. Cordialement.

Merci pour votre objectivité.
Comme dit plus haut, mon post était avant tout pratique.
Le renvoi à mon site était effectivement à la croisée de la production musicale et de la technologie. A chacun son truc.
Cordialement

Pour ma part, les transistors germanium montés sur les postes des années 60 ont assez bien tenus dans le temps. Je n’ai eu lors de réparation que deux ennuis dus aux transistors GE :

  • Un AF 115 en court-circuit phénomène bien décrit sur le forum.

  • Un 2Nxx (je ne me souvient plus du modèle exact) qui avait un défaut assez curieux, le poste fonctionnait bien à la mise en route puis au bout de 1/2 heure à 1 heure s’arrêtait. Pas possible de le redémarrer. Deux à trois jour après, à nouveau un fonctionnement correct puis un arrêt au bout d’un certain temps. Après un examen attentif, plus d’oscillation locale sur le mélangeur. Le seul remède a été de changer ce transistor.

Effectivement, les transistors SI, plus stables et moins chatouilleux sur les problèmes de température existaient. J’en possède quelques uns de cette époque. Pas de fuite, bonne tenue en tension, mais un gain en courant tellement faible ( de l’ordre de 15 à 20) qu’ils n’étaient pas très utilisables par rapport aux GE à moins d’en utiliser deux fois plus pour compenser ce défaut. Leur prix devaient aussi faire la différence.

Voila une panne vicieuse comme je les adorent… Si on a du temps bien sur…

Petite remarque:
Les transistors silicium petits signaux fabriqués en très grandes série dans les années 70 ont aussi parfois des défauts. La plupart du temps… ils se coupent. Une des 3 électrodes est dans le vide… Je suppose que cela vient d’une migration autour de la thermo-compression des électrodes sur le corps de la minuscule pastille du transistor… Mais pas certain.

En tout cas, j’ai eu ce genre de problème plus d’une dizaine de fois dans des étages où aucune surtension ou surintensité n’était à envisager. Ceci en plein milieu de fonctions parfois complexes, ce qui provoquait d’étranges pannes que seules les mesures permettaient de découvrir.
Ceci arrive le plus souvent après plus de 10 années de service ininterrompu.
Rien n’est parfait .