Qualité mécanique des Optalix

On lit un peu partout en ce moment (cf notamment articles du magazine RADIOPHIL sur les studio Optalix), que les OPTALIX étaient d’une qualité électronique très moyenne. Il est vrai que sur ce plan, les circuits imprimés ne sont pas ce qui s’est fait de mieux. Mais je me souviens des publicités radio d’Optalix dans les années 1975, qui vantaient la musicalité de ces récepteurs (en GO à l’époque, qui étaient encore très écoutées). Et effectivement, j’ai noté que ces récepteurs étaient bien plus musicaux que leurs concurrents PHILIPS, THOMSON ou autres, en AM. Je pense que c’était dû à la largeur de la bande passante des transfos FI, qui est sans doute bien plus ample que la concurrence. La contrepartie, évidemment, c’est une faible sélectivité (en général, on remarque que RMC s’étend jusque sur la BBC, et que la réception d’Europe 1 commence au même endroit, ce qui rend impossible la réception de la BBC en région Lyonnaise, alors que d’autres modèles de récepteurs à transistors, permettent cette réception sans problème.
Cela dit, ciomme le dit le titre de ce post, c’est surtout de la qualité de construction mécanique que je veux parler. De ce coté, il me semble que cette marque était exemplaire. Par exemple, sur le TO 100, le bouton de commande du potar de volume est monté sur un axe guidé par des trous pratiqués dans le châssis, ce qui évite que ce soit l’axe du potar qui supporte l’effort mécanique dû à la pression du doigt de l’utilisateur. Sur le TO 99, comme le TO 100, les vis de fixation du boitier sont des vis à métaux, et un écrou laiton très profond est noyé dans le plastique pour recevoir chaque vis. Ceci évite les incidents que nous avons tous connu lorsque le fabricant a choisi des vis à plastique, vissées dans le boîtier, la vis arrachant les filets au bout de 2 ou 3 démontages-remontage. Pour ces raisons, quand j’ai vu ce matin au marché aux puces, un TO99 couleur moutarde pour 1 €, je n’ai pas hésité un seul instant, et je continuerai à aimer la construction OPTALIX, malgré le mal que certains en disent.

Personnellement, j’ai 7 exemplaires du « St James », tous de couleurs différentes, et je trouve ce poste d’une grande robustesse malgré sa petite taille. Le coffret plastique est quasiment incassable, et la simplicité d’accès à l’intérieur (un petit bouton à presser pour l’ouvrir en deux), est exemplaire. D’ailleurs ils fonctionnent tous, malgré la diversité des montages électroniques qu’ils contiennent compte tenu que c’est un modèle qui a été construit pendant plusieurs années
Cordialement

Bonsoir,

Absolument d’accord, sur le plan mécanique rien à redire !
La musicalité est excellente d’accord également !
Mais, la fabrication Optalix n’est pas le summum de la fabrication française en matière de radio. Grundig…Schaub Lorentz leurs sont supérieurs.
Optalix a permis cependant de démocratiser « le transistor » entendons par là, le poste portatif que l’on emmène partout !
C’est une fabrication de masse !
Et puis, il y a des différences…Le « Studio » avec 6 transistors, ne peut rivaliser avec le TO 308 par exemple ! Voilà, un excellent poste !

En conclusion, il faut comparer ce qui est comparable…!
Si je collectionne les Optalix (plus de 100 exemplaires!) c’est que je les aime ! Mais, je reste objectif…ce ne sont pas forcément les meilleurs !
Mais les plus diversifiés (couleurs) et en grandes variétés (plus de 50 modèles) et restent malgré tout, très musicaux !
De plus, je trouve passionnant de les ouvrir et de trouver au fil des années des améliorations…!

Alors « VIVE OPTALIX ! »

Bonne soirée et bon week end
Amicalement
Jean-Claude

Bonjour à tous.
Jean-Claude, vous parlez de fabrication française et vous citez deux marques allemandes. Comme vous le dites en conclusion, il faut comparer ce qui est comparable. Avec Reela, Socradel, etc…
Ceci dit, sans vouloir aucunement dénigrer mon pays qui a aussi fait des appareils de classe je pense à Technifrance notamment, enfin il me semble, je pense que les constructions d’outre-Rhin, sont effectivement d’une qualité supérieure. De plus, à l’époque, dans les années 50 et jusqu’à 65 environ (au delà, l’abominable faux-bois en façade a régné en maître y compris chez Grundig et Schaub), le look de ces postes allemands, portables à lampes, et premiers transistors, me plait particulièrement, mais là c’est question de goût.
Bien cordialement

à noter aussi que les teutons furent les premiers à lancer des récepteurs grand-public à double changement de fréquence ( La série des SATELLIT par exemple).

Alors que les US restaient avec leurs Zénith Transocéanic à leur conception vieillotte , mêmes les modéles à transistors.
Conception à simple changement 455 KHZ des premiers modéles de 1938.

Quant aux Technifrances , ce furent de beaux objets , avec un bon Marketting , mais les performance ne sont pas vraiment au rendez-vous.

Bonjour,

Exact Yves !!! Je m’en suis rendu compte en l’écrivant…mais les noms me manquaient…Socradel est peut être au-dessus du lot ?

En fait, ce que je voulais dire, comparons une 2 CV avec une autre 2 CV et non une Ferrari !
Ex: un poste avec 3, 4 ou 5 transistors est considéré comme un bas de gamme.
Avec 6 ou 7 transistors c’est un moyen de gamme…et au-dessus de 8 et + c’est du haut de gamme !
Ce n’est pas moi qui l’écrit c’est dans tous les bons livres : Sorokine, Schreiber, Besson…
Qu’on le veuille on non, le Studio est dans la gamme moyenne. Ce qui ne veut pas dire que tous les OPtalix sont des bas ou moyennes gammes !!!?
Ex le 308 est excellent !

Mais, avouez que le nombre de transistors comme le nombre de tubes électroniques du reste, fait la qualité d’un poste (sensibilité, sélectivité.etc…) cela correspond au nombre d’étages…
Un récepteur de trafic est bien plus sélectif qu’un poste de radio classique !
De même, un « world bande » est au dessus de n’importe quel Studio ou autre poste…et c’est normal ! Ce n’est pas un jugement de valeur de marque. Optalix s’en sort bien du reste !
De toute façon j’adore les Optalix !!!

loin de moi l’idée de jeter le discrédit sur cette marque Française CoCoRiCo !!!

Bon dimanche à tous !
Jean-Claude

Oui, d’ailleurs, à propos du nombre de transistors, ça me rappelle l’histoire d’une paire de talkie walkies que j’avais acheté à ma fille pour Noël lorsqu’elle était petite.
C’était deux talkies jouets de marque « Lansay » et qui affichaient généreusement 6 ou 7 transistors !!!
Dingue ! Me dis-je, avec un nombre de transistors pareil, il doit y avoir un récepteur super hétéro, pour le moins !
Au démontage, je me suis aperçu qu’il n’y avait que 3 transistors actifs (schéma classique super réaction oscillateur et BF), les autres n’étaient que des leurres, et n’étaient même pas connectés !!! Véridique.
Quelle arnaque !
Comme dans les postes à lampes, si on comptabilise les valves et les indicatrices d’accord, (pourquoi pas les lampes du cadran aussi).
Au niveau des Optalix, c’est vrai, ce sont des petits appareils attachants. Outre mes 7 St James, j’ai trois TO99, 1 TO100, 1 TO200, 1 TO300, 1 TO323 (PO GO FM), 1 Agnès, 1 Studio.

Mais j’aime bien les Technifrance aussi. J’ai un « Transatlas » à lampes en cuir noir(7 lampes, excusez du peu…), un « Monte Carlo » à lampes en cuir rouge, plus le même à transistors et vinyl gris, un « Intercept colonial » à lampes et un « Super Navitech » en acajou vernis (enfin je pense). De la belle ouvrage tout ça…

Regardez le cadran du Transatlas (2e document joint), ça vaut le coup d’oeil, pour un poste portable, ils ont même indiqué les noms des stations ondes courtes sur toutes les bandes (bande des 16 m. : Boston, New-York, Buenos Aires) et ça c’est pas courant.
Cordialement
Yves
Transatlas Cadran 2.JPG
Intercept Colonial Technifrance.JPG

J’ai remis en état un TO99 oh juste a nettoyer les contacts. Bonne musicalité, oui et c’est fort pour de si petits objets et puis très fiables. Sélectivité correcte, sensibilité très bonne: je reçois l’Algérie en plein jour ici depuis la Drôme. Optalix était spécialisé dans la miniature et avec son style particulier « rococo » conçu pour être emporté partout. Michel a comparé avec Philips! C’est vrai que les postes Philips n’ont pas un son bien naturel et Thomson, un peu trop de distorsion.
Un regret que chez Optalix qu’il se soient longtemps contenté de proposer uniquement PO/GO même pour le modèle de 1983 il était PO/GO alors que de nombreuses stations FM se sont crées et que c’est surtout les radiocassettes qui se vendaient.
Dans la décennie 70 les transistors japonnais devenaient très courants et presque tous les modèles avec la FM.
Optalix n’a il pas su prévoir l’avenir?

Bonjour
Ma seule expérience en matière Optalix est un radio réveil acheté en 1976. Il a fonctionné Zéro seconde !! la radio ne se déclenchant pas à l’heure programmée : c’est ballot pour un radio réveil. Je l’ai reporté dans la foulée, le vendeur m’a fait une tronche pas possible, a regardé à la loupe les têtes de vis au cas où je l’aurai démonté… palabres de marchand de tapis, ou marchand d’Optalix.
Il finit par m’en donner un autre de couleur orange " pasqueuyapuk’ça ", j’ai horreur de l’orange, mais ai-je le choix ?
Rentré à la maison : idem, pareil même chose : marche pas !!!
Je l’ouvre. En fait, il y a un circuit radio, et un circuit pendule complètement séparés. Lorsque l’heure programmée est atteinte, un signal commande un transistor qui a pour mission de mettre sous tension l’ensemble de la partie radio, une sorte d’interrupteur, et comme ce transistor est un peu faible… couic. J’ai monté un transistor un peu plus costaud, et ce radio-réveil a fonctionné des années.
Comme dans les deux cas de figure, ces deux modèles ont " fumé " immédiatement à la mise sous tension, je m’interroge donc sur le contrôle en fin de chaîne d’assemblage qui pouvait être fait à l’époque.
Je n’ai jamais acheté d’autres Optalix.
Cdlt
TANGUY

Bonjour,j’ai pas mal d’Optalix,ce sont de bons appareils.J’ai un St James avec CV à air et transistors GE,et un autre avec CV plastique et transistors Si.Tous fonctionnent trés bien.
Concernant Technifrance,j’ai un Intercept,il surclasse nettement les Zeniths à lampes en terme de sensibilité,de plus la couverture OC est plus étendue.J’ai un Zenith 1000D à transistors,ce n’est pas un foudre de guerre!Le seul simple conversion qui était suffisamment performant à l’époque c’était le Braun T1000,son prix malheureusement ne le mettait pas à la portée de toutes les bourses!
Interc 01.jpg
Le Braun:
Braun 001.jpg

Olivier

Bonjour à tous. Pour mon compte, je ne collectionne chez Optalix que les modèles ted saint germain.
C’est un modèle que je connais bien, je dois en avoir 7 ou 8… La qualité de cette radio est remarquable et très bien finie. Je parle là du boitier. C’est sûr que pour le collectionneur, ces radios comportent des défauts :
Usure du plaquage or, oxydation des cerclages en alliage cuivreux mais cela est très facilement réparable. Optalix n’avait sûrement pas imaginé que 50 ans après leurs radios seraient encore une attraction !
Un conseil d’achat pour les modèles 1° série :
Ne pas se fier à l’aspect du plaquage or, il se répare en quelques instants. Mais plutôt à ce qu’il y a en dessous : c’est un plaquage de nickel sur une coque en alu ou zamak. Si le nickel est boursoufflé, c’est définitivement mort. Et ce n’est pas un chromage comme indiquer dans le livre « la saga optalix ».
Pour les modèles 2° série, (pour raison de coût ou de fiabilité ?) Optalix a remplacé la coque métallique par du plastique ………plaqué de nickel ! Un vrai exploit technologique d’optalix (ou du sous-traitant)qui demande des installations très couteuses. Avantage de cette 2° série, elle résiste parfaitement au temps qui passe :

« Ne pas se fier à l’aspect du plaquage or, il se répare en quelques instants. » Intéressant… Comment faites-vous ?

Après avoir été échaudé par des pièces massacrées par les professionnels du chromage, j’ai fini pas investir dans du matériel de traitement de surface. Et comme je collectionne les radios et aussi des motos, je m’en sers souvent. Le plaquage or est la discipline la plus facile à faire et à réussir. Pour les ted saint germain, après avoir éliminé le vernis, il suffit d’activer le nickel puis plaquage or. Tous les produits que j’utilise sont ici :
goldn.eu/index.html

Merci pour ce lien intéressant, je vais étudier ça, je ne connaissais pas le plaquage au tampon.

J’ai définitivement abandonné le plaquage en cuve, plus délicat à maitriser et puis que faire de 2 litres de produits avec des ions nickel, cuivre, palladium ect une fois la solution périmée? Alors que le principe du tampon ne génère que quelques millilitres de déchets que l’on peut « balancé » dans l’évier…
Voici quelques exemples que vous pouvez obtenir après un peu d’apprentissage:




Fantastique…Plus beaux que des neufs! Félicitations.