J’ai possédé un 1481 sécam, appareil hélas peu fiable, dont le système mécanique de chargement se faussait facilement. De plus, la régulation de vitesse à frein de Foucault, quoi qu’astucieuse, devient vite ingérable à synchroniser. Pour régler ça, c’était ingérable : l’accès au potentiomètres en plein fonctionnement était quasiment impossible. Le 1502 était, lui, parfaitement fiable. Par contre la durée d’autonomie à 14,29 cm/s était très limitée à septante minutes maxi…
C’était le début, les 1481 et 1500 ça a bien marché quand c’était neuf, mais après ça a mal vieilli.
le N1502 puis le 1700 et 1702 étaient de très bons appareils robustes, et qui vieillissent bien.
le svr 4004 (dont j’ai eu accès à quelques exemplaires il y a quinze ans) par contre est une catastrophe en terme de vieillissement (comme très souvent le matériel Grundig qui n’a jamasi brillé par sa fiabilité ni sa longévité, sauf coup de chance), il était pourvu d’au moins un circuit intégré programmé vers la face avant et le clavier(genre ROM, ou mémoire bulle magnétique ou fusible (types plus anciens que les EPROM à UV)) ; circuits « intelligents » qui se sont tous dégradés avec le temps… ce qui fait que, à moins d’une exception que j’aimerais bien voir en fonctionnement, toutes ces machines sont normalement devenues inutilisables…
Que ce soit en TV, radio ou VCR, métrologie, électro ménager, etc, il faut se rendre à l’évidence : ce ne sont pas tous les modèles qui puisssent prétendre être maintenus en plein état de fonctionnement durant plusieurs dizaines d’années. Qualité des matériaux d’origine et des composants, marges de réserves, rusticité des montages de bases jouent beaucoup. Chez Thomson, il n’y a qu’à voir s’il reste beaucoup de chassis CAB10 qui fonctionnent encore.
Au fait, le tambour des 1502 est identique au 1481