Je recherche des informations concernant un poste batteries à lampes extérieures, dont la seule identification formelle est le sigle “Freja” gravé sur la face avant en ébonite.
Voici deux photos qui parleront mieux qu’une grande description.
Le détecteur à galène n’est manifestement pas d’origine et a été rajouté ultérieurement, du reste le câblage interne a été (malheureusement) complètement modifié a cet effet.
Lorsque j’ai récupéré ce poste il n’avait pas ses lampes (celles figurant sur la photo sont des reproductions perso). Ces dernières étaient-elle à haute ou basse consommation de filament ? Le rhéostat servant aux deux filaments fait 14 Ohms à valeur max.
Les trois selfs embrochables sont de marque Intégra (25,35 et 50 spires).
Je pense que ce poste date de la période 1924-1926 environ.
La marque “Freja” figure dans la liste des marques sur doctsf mais aucune information n’y est associée.
Je souhaiterais donc obtenir l’avis des spécialistes de ces postes batteries pour me permettre d’obtenir des informations sur cette marque/nom/initiales…, une datation plus précise et des conseils pour orienter mes recherches en comparaison à d’autres postes similaires.
Bonsoir Matt. Si vous le dites…Etre plus explicite, c’est difficile, c’est juste une appréciation qui n’engage que moi, bien sur.Je dirais qu’il est trop beau pour être vrai.Etes-vous certain, par exemple, que la face avant est bien en ébonite ( je dis ça parce qu’un poste de cet âge, avec une si belle ébonite, j’en ai rarement vu, même bien restauré) et on trouve de nos jours des matériaux qui ressemblent beaucoup, mais qui n’en sont pas.La vraie ébonite ( j’en sais quelque chose) ça coute un max et ça ne coure pas les rues…Et puis, une galéne avec deux tubes, ça ne coure pas les rues non plus. M’enfin, ça n’est que mon avis, je peux me tromper…
Cet appareil est resté sur Ebay pendant un moment, et il n’était pas restauré.
Je suivais la vente mais je le trouvais fort cher… Puis un jour il a été vendu… En recherchant “radio freja” dans les ventes terminées, on retrouve l’annonce et les photos de son état avant travaux.
Belle restauration en tout cas. C’est vrai que l’ébonite est comme neuve, et je serais curieux de connaître votre méthode de nettoyage.
Vous avez vu juste. Le poste a été négocié à un prix correct.
Comme je l’ai écrit le détecteur à galène a été rajouté à une époque ultérieure.
Le poste était bien encrassé et la plaque d’ébonite de la face avant complètement brunie. Du reste sur la photo du logo vous pouvez voir un reste de cette couleur car je n’ai, bien sur, pas pu poncer à cet endroit sinon le logo aurait disparu. (le logo semble avoir été gravé avec une pièce en fer chaud).
Pour la face avant en ébonite il a fallu que je ponce en insistant beaucoup pour retirer cette épaisseur brune, (bonjour l’odeur de vieux caoutchouc et la poussière). Ponçage avec un grain de plus en plus fin puis finition au mirror, bref du classique.
L’ébénisterie était en très bon état. Les autres pièces dans l’état d’usage après 80 ans de grenier.
Le mystère autour de ce poste n’est pas technique mais lié à son histoire et je souhaiterais en savoir plus d’autant que le nom de cette signature (sans doute d’un artisan) est déjà mentionné sans plus.
Sur un poste 2 lampes de ce genre (sans le détecteur à galène qui selon vous a été ajouté), avec trois selfs et un seul CV, il doit s’agir d’une détecrrice à réaction suivie d’un étage BF.
Dans ce cas on a une self d’antenne, une self d’accord (au milieu) couplée avec le CV et une self de réaction de l’autre côte.
L’ajout du détecteur a galéne était peut-être pour le transformer en montage réflexe.
Le câblage que j’ai relevé correspondait à une utilisation en récepteur à galène simple. La self du milieu, celle qui servait d’accord à l’origine a été câblée comme self de couplage d’antenne, tandis que les deux autres ont été câblées en montage parallèle, pour former le circuit résonnant à proprement parler sur lequel a été raccordé le détecteur à galène.
A l’origine ce poste était un montage très classique à réaction + ampli bf.
Ce qui m’intéresse surtout, sur le plan technique de ce récepteur, est le fait de savoir quel type de lampe était utilisé à l’origine, à faible ou forte consommation filament à la vue de la résistance de rhéostat de 14 Ohms ?
Ensuite si je pouvais en savoir un peu plus sur le nom gravé…
Avec des selfs à broches, on se situe plutôt dans les années 25-27, donc déjà avec des lampes radio-micro, pour trois lampes micro on mettrait un réostat de 10 ohms donc votre 13 ohms cadre bien avec deux lampes micro.
Sur ce genre de poste on peut mettre deux lampes à filament thorié : Philips A410 (de première génération sans N) ou Radiotechnique R36 et leurs équivalents du moment, voir ici : tsf-radio.org/pg.php?p=6#taEquiv.
Les lampes TM à forte consommation n’ont pas été utilisées après 1925, cela déchargeait trop vite les batteries de chauffage et le gain était aussi assez faible.
Merci beaucoup pour ces précisions qui me permettent d’avancer dans mes connaissances sur ce petit poste et sur l’histoire de cette période également.
Cordialement
Intéressant de trouver un autre modèle de ce constructeur (qui devait etre un petit constructeur local, comme tant d'autres à l'époque).
Depuis 4 ans je n'ai pas trouvé de nouvel indice sur lui. Ce modèle prouve qu'il a fabriqué des petites séries, bien classiques pour l'époque (jusqu'à 4 lampes au moins tout de meme). Je serais intéressé de savoir de quelle région il a été récupéré ?
Votre appareil est de toute évidence un appareil de type à résonance, deux lampes HF (dont une de "couplage") et deux lampes BF. Très certainement de 1925-26 (pas évident d'etre précis, en 25-26 il y avait encore un peu de tout, mais par contre les réhostats de chauffage sont manifestement pour des lampes micro donc pas avant 1925). Présentation sobre sans fantaisie, juste de quoi etre fonctionnel et pas trop cher... mais il se peut qu'il fonctionne aussi bien q'un poste de grande marque, tous ces postes de toute façon fonctionnaient très mals et étaient très capricieux (accrochage, sifflements etc...), c'est pour cela aussi qu'on les aime bien du reste!
Pour le refaire fonctionner il lui manque à minima le jeu de selfs embrochables en face avant. Les experts de cette liste pourront etre plus précis que moi pour vous aider à le restaurer.
Serait-il possible d'avoir une photo de l"intérieur ? Avec de la chance votre exemplaire est complet à l'intérieur, ce qui était loin d'etre le cas du mien!
Cablage et composants différents de mon exemplaire.
J'imagine qu'il n'y a pas d'inscriptions particulières à l'intérieur comme 99% des postes batterie (hélas)? Desfois quand on a de la chance on peut avoir une marque au crayon de bois avec la date ou une petite signature (déjà trouvé dans un poste Ducretet mais cela dépend de l'ouvrier qui a monté le poste).
Votre appareil utilise de la boulonnerie / mécanique nickelée donc pas oxydée et donc presque rien à faire à part un bon coup de pinceau pour chasser les toiles d'arraignée. Si l'odeur qu'il dégage est agréable (bonne odeur de bois...) c'est bon signe ;) Les deux transformateurs BF sont à vérifier à l'ohmmètre pour savoir si les enroulements sont coupés ou non (probabilité 50%), la résistance de détection grille aussi à vérifier.
Compliqué d'en déduire autre chose sur ce fabriquant à part le fait que c'était plus un assembleur de composants du commerce qu'un concepteur.
Doctsf (Modèles & Marques)
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