Tuto: Réparation d'un Monoc Chauvin Arnoux

Bonjour à tous!

Certains d’entre nous possèdent ce multimètre, qui fut l’un des rares produits phares de Chauvin Arnoux.
Sans risque de se tromper, beaucoup considèrent ce multimètre comme le meilleur multimètre analogique jamais construit, et je leur donne raison. Il était a mon sens supérieur au Metrix MX462 de par son changement de gammes par commutateur unique, ses cordons imperdables et son bracelet intégré.

Maintenant, ce multimètre a vieilli et pour beaucoup d’entre nous, il est nécessaire de le réparer ou de le modifier.
Voici donc quelques conseils sur ce multimètre …

1-Les différents modèles.

Il existe principalement 2 variantes de cet appareil:
-La version ancienne
-Les versions modernisées

La version ancienne est principalement connue sous le nom de Monoc ‹ J ›, avec un ‹ J › pour Jack, repiqué en parallèle du galvanomètre. cette version permettait entre autres de brancher la sortie jack sur un enregistreur monocalibres, le monoc servant ‹ d’adaptateur › de calibres (donc possibilité de mesurer des volts et des ampères, continus ou alternatifs).
Cette version se reconnait non seulement à sa prise jack près des cordons de mesure, mais aussi à ses résistances ‹ vintage › couleur crème, cablées toutes en ‹ volant ›.

La version modernisée possède un véritable circuit imprimé à part entière, avec (presque) les mêmes valeurs, mais sous une forme actualisée.
Cette version s’est principalement déclinée sous 3 formes:
-Le Monoc ‹ V ›, la version standard, avec un capot de galvanomètre noir.
-Le Monoc ‹ E › pour ‹ Export ›, version destinée à l’export - comme son nom l’indique ;-)) Identique, sauf capot plastique du galvanomètre rouge.
-Le Monoc ‹ L › pour ‹ Lumineux ›. Le boitier est bleu, le capot du galva aussi, et le cadran des graduations est phosphorescent.
Ce modèle est celui au look le plus jeune, et la lecture dans la pénombre est bien pratique, pour peu que le multimètre ait été éclairé avant.

Dans la suite de ce post, nous nous intéresserons plus particulièrement à la version moderne.

2- Les principales causes de panne.

Par ordre de fréquence:

-Pile RM401R HS (surtout en 2013 …).
Cela fera l’objet d’un chapitre dédié un peu plus loin.

-Les cordons de mesure multibrins qui se coupent.
Idéalement, il est de bon ton de retrouver les cordons d’origine (certes inadaptés aux normes de sécurité actuelles …).
Sinon:
-réparer le(s) cordon(s) en trouvant l’endroit où ils se coupe(nt): mesurer quelque chose (but: faire dévier l’aiguille), et plier les cordons à leur base sur le multimètre et à la hauteur des fiches bananes, donc aux endroits les plus sollicités.
La retombée de l’aiguille indique l’endroit où les cordons se coupent. Il ne reste plus qu’à les raccourcir.
-S’ils ne sont pas réparables, les remplacer par des cordons multibrins extra-souples siliconés (comme à l’origine). RESPECTER le diamètre de gaine du fil utilisé pour pouvoir réemployer les passe-fil.

-L’aiguille part à fond sur tous les calibres.
Conséquence de 2 causes successives:
-Mauvais choix de fil fusible de protection de l’ohmmètre. Ne PAS utiliser le gros fil fusible servant à protéger UNIQUEMENT le calibre 10A pour la protection ohmmètre … Le calibre ohmmètre se protège UNIQUEMENT avec le fil fusible fin. Sinon …:
-Mauvaise manip: appareil en ohmmètre branché sur le secteur et comme le mauvais fil fusible est employé, il y a de la casse car le fusible ne grille plus …
Les composants qui grillent sont, par ordre de priorité:
-La résistance de 31.2 ohms
-Le petit shunt de 28.08 ohms
-Plus rarement, la résistance de 312.5 ohms
-Et pour ceux qui ont investi dans cet accessoire, l’adaptateur de pile.
A noter que ces composants ont des valeurs non standard, et il est peu probable que vous les trouviez dans le commerce.
Le plus simple consiste à utiliser un assemblage de valeur, respectant la puissance et la tolérance.

-Faux en alternatif.
Diodes au germanium (selon les versions) HS ou fuyardes. Un remplacement simple et possible consiste à utiliser des BAT42, avec toutefois un risque de perte de linéarité.

-Faux sur les calibres haute tension (300V, 1000V). Vérifier la valeur des résistances de 1.4MOhms.

-L’aiguille qui semble bouger toute seule, ou en approchant le doigt.
Le capot plastique du galva est fait en plastique ordinaire. Il convient de passer une solution antistatique sur ce boitier, et quelquefois, de démonter le capot (attention a la petite taille des écrous!) pour mettre de l’antistatique dedans. Solution antistatique conseillée: Arquad 16-29 (à vérifier).

-Hors tolérance sur TOUS les calibres (mesure fausse du même écart partout).
Là, c’est le cas le plus grave. Vérifier d’abord que les composants soient tous bons. S’ils sont tous bons:
-Mettre l’appareil sur son calibre courant continu le plus faible, soit 100µA
-injecter précisément 100µA (être certain de la valeur injectée).
-Si l’appareil est dans sa classe sur ce calibre, la panne est dûe à un composant puisque faux ailleurs.
-Si l’appareil est en-dessous de cette valeur, le galva est dégonflé. Il faut regonfler l’aimant du galva, et c’est très compliqué. Ce cas arrive quelquefois …
-Si l’appareil est au-dessus de cette valeur, l’aimant est trop gonflé, il faut le démagnétiser. Ce n’est pas simple non plus …
Un point sera consacré à la réfection du galvamonètre.

3- L’adaptateur de pile.

La pile mercure utilisé à l’époque de 1.35V est désormais interdite à la fabrication. Il existe plusieurs solutions de remplacement, plus ou moins bonnes:
-Mettre une pile alcaline de 1,5V à la place, suivie d’un pont diviseur ou d’une diode. Fausse bonne idée, car une pile alcaline a un palier de tension qui diminue dans le temps, contrairement à une pile au mercure qui reste stable. Il faut donc refaire le zéro en permanence.
-Acheter l’adaptateur de Chauvin Arnoux. Pourquoi pas, si vous avez plusieurs dizaines d’euros à mettre dans une solution qui fait un peu bricolage (et qui en est un, d’ailleurs).
-Mettre un régulateur de tension. C’est la solution retenue par Chauvin Arnoux avec son adaptateur, mais qui est facilement reproductible, bricolage en moins.
Cet adaptateur consiste en une pine CR 1/3.N lithium de 3V, pris en sandwich entre une petite coupelle qui reprend le pole négatif de la pile, et la place restante est occupée par un circuit imprimé, métalisé sur la tranche, recréant ainsi le pôle positif, le tout encapsulé dans un petit capot.
Le régulateur de cet adaptateur est un régulateur de tension négatif, un MAX664 de mémoire (mais je peux me tromper). Il s’agit d’un choix astucieux car:
-ce régulateur ne consomme typiquement que 6µA.
-la résistance talon standard est d’1 MOhm, ce qui ne pénalise pas la consommation.
-la tension de référence du composant (1,3V) est très proche de la tension originelle de la pile. Le pont diviseur n’a donc pas besoin d’être très précis.
L’idée consiste à reproduire ce montage dans le Monoc, en l’insérant dans le circuit batterie, en fixe, et à utiliser une pile lithium de la même taille qu’une RM401R. Contrairement à Chauvin Arnoux qui utilise un boitier SOIC pour le régulateur, il peut être avantageux d’utiliser un circuit DIL monté sur support, pour n’avoir à changer que le circuit intégré en cas de mauvaise manip. Sinon, un boîtier SOIC peut être monté en volant côté soudures.

4- Calibration de l’appareil et réfection du galva.

Le galva a une déviation pleine échelle pour un courant de 36µA, de mémoire. La calibration est uniquement liée aux propriétés magnétiques de l’aimant.
La calibration se fait donc uniquement en contrôlant le champ magnétique de l’aimant, il n’y a aucun autre moyen
Même la bidouille ne peut rien ici (pas de pont diviseur, etc …), encore qu’un ampli OP CMOS monté en ampli ou en atténuateur devrait fonctionner.
Le matériel à se procurer est le suivant:
-Bobine de démagnétisation (gros bobinage électrique alimenté sur secteur, générant un champ magnétique intense par appui sur un poussoir). Le monoc doit pouvoir passer dedans.
-Gonfleur d’aimant: circuit magnétique parcouru par un courant continu intense, sous forme d’une barre. Alternativement, on peut bobiner du fil de forte section dans l’entrefer de l’aimant, et lui faire parcourir un courant un peu plus faible.
-Platine de support de l’équipage mobile en alu, permettant de désolidariser l’aimant de la platine du support
Sinon, voici l’idée de ce qui doit être fait:
-soit remplacer le galva complet, en se renseignant si chauvin Arnoux fournit encore des équipages mobiles complets et calibrés. Sinon:
-Injecter un courant continu de 100µA, en étant certain du zéro du galva (voir point sur les pannes):
-L’appareil est dans sa classe, c’est parfait! Il est normalement bon partout.
-L’appareil dévie de trop (ce qui doit être le cas en cas de remplacement de l’équipage mobile complet, non étalonné). Toujours avec un courant de 100µA sur le calibre du Monoc, dégonfler l’aimant de l’appareil en approchant de manière TRES PROGRESSIVE le Monoc du démagnétiseur, puis dégonfler l’aimant par accoup et très petites doses jusqu’à avoir une déviation parfaite pour 100 µA. Sinon …:
-L’appareil ne dévie pas assez. Il faut tout démonter pour accéder à l’aimant, regonfler l’aimant pour revenir au point de dessus.
Bien évidemment, cette procédure est très lourde, et demande de l’équipement. Il peut donc être plus facile de se procurer le galva étalonné - s’il est encore dispo.

5- Equilibrage du galva.

La qualité de fabrication du Monoc permet de s’attendre à ce que celui-ci puisse être utilisé dans toutes les positions sans qu’il soit nécessaire de retoucher au zéro de l’appareil. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas, et il faut équilibrer l’appareil. Voici comment:
-Mettre la vis de réglage de zéro en position médiane
-Démonter le capot et ne plus toucher au réglage de zéro.
-Mettre l’appareil à plat. S’il n’indique pas zéro, soit:
-Immobiliser la soudure de la spirale supérieure avec un micro tournevis, et bouger la raquette de zéro au centre, sinon:
-Dessouder une des sirales de rappel pour mettre le galva en position zéro.
-Mettre ensuite le galva à la verticale. Décaler légèrement la boudinette en plomb du côté opposé à la déviation (en approchant un fer à souder - attention: pas trop sinon ça fond :exclamation:)
Si le décalage est léger, on peut simplement rajouter de la parafine du côté opposé ou ça penche
-Vérifier que le zéro n’ait pas bougé à plat.
-mettre ensuite l’appareil à l’horizontale. Puis mettre de la parafine du côté opposé où le galva penche, c.a.d. vers l’aiguille ou vers la boudinette.
la parafine est à mettre au centre de l’axe de gravité. Attention, ne pas en mettre de trop, pour ne pas alourdir l’équipage mobile. Il ne faut normalement pas mettre de poids vers l’aiguille (mais il est des cas où c’est plus simple), il vaut donc mieux retirer un peu de poids vers l’arrière, en retirant un peu de plomb de la boudinette, que d’en rajouter à l’avant.
-le réglage de verticalité et d’horizontalité influant l’un sur l’autre, il est nécessaire de reprendre les réglages.
-Une fois fini, l’aiguille doit rester au centre dans toutes les positions (une légère déviation est toutefois permise)
-remonter le capot du galva, en le passant à l’antistatique (Arquad 16-29, à vérifier).

Voilà quelques points sur le Monoc. Cet appareil étant exceptionnel, il était nécessaire de lui consacrer quelques lignes ;-)

NB: pour ceux qui se posent la question, j’en ai réparé des dizaines et des dizaines… ;-)) Mais je n’ai pas
le matériel de réfection des galva, malheureusement, ni les pièces … :frowning:

Bonjour, voilà un bon tuto effectivement qui peut être très utile. Il ne reste plus qu’à dire un petit mot sur le remplacement du bracelet qui bien souvent a perdu définitivement son élasticité et qui est donc devenu inutilisable car très détendu. Pour ma part je n’ai pas encore trouvé de bonne solution surtout de couleur noire.

Bonjour Pierre, merci! 8)

Pour le bracelet, il était vendu avec le fond, mais se trouvait aussi en pièce détachée (comme tout chez Chauvin Arnoux d’ailleurs, quand les pièces n’étaient pas jetées car le matériel jugé trop vieux :confused: ).
Une astuce à peut-être tenter (pratiquée quelque fois en dépannage quand les bracelets n’étaient pas dispo): retirer les rivets d’un des 2 côtés, tendre le bracelet presqu’à fond, le raccourcir aux ciseaux, repercer 2 trous pour le passage des rivets, puis redéposer 2 rivets.

C’est une solution qui est plus propre qu’utile, car on est au maximum de la flexion du bracelet et on peut difficilement le repasser au poignet. Mais ça peut dépanner et en tout cas, ça fait plus propre ;-)

Bonne journée!

Bonsoir,j’ai deux Monocs plus une épave (dont le galva a été monté sur l’un des 2):
L’un est un Export,l’autre un Monoc PTT avec un poussoir ??,j’ai aussi l’étui cuir .
monoc005.jpg
Le modèle PTT,je ne sais pas à quoi sert le poussoir:
monocvb002bis (1).jpg
monocvptt001.jpg
Le pb c’est la pile,j’ai plusieurs piles au mercure (bonnes) mais elles sont trop grosses (destinées à mon Metrix 202B)
Pour moi le meilleur controleur c’est le Metrix MT222,trés précis,étanche et trés solide,on peut tomber de la soudure dessus sans crainte!
mt22201.jpg

Le plus performant c’est le METRIX MT215 avec 100000 ohms/V!
Olivier

Bonsoir
C’est bien mon avis .

Bonjour.
Le poussoir sur le Monoc PTT sert lors du contrôle d’une pile.
Le fait d’appuyer sur ce bouton insère une résistance en // sur la pile pour mesurer la tension en charge.

Bonjour.
Le poussoir sur le Monoc PTT sert lors du contrôle d’une pile.
Le fait d’appuyer sur ce bouton insère une résistance en // sur la pile pour mesurer la tension en charge.

Bonjour,
merci à « donglejack83 » de nous avoir fait partager de son expérience concernant le MONOC .
J"en ais plusieurs utilisés quotidiennement pendant des années, à l’arrêt maintenant faute de piles. J’aimais bien utiliser cet appareil très rapide de choisir le calibre et suffisamment précis pour du dépannage (TV et radio)
Le 462 Metrix un peu moins pratique pour le changement de gammes et de calibres mais quand même très solide
si on lui adjoint un « pneu » car sinon première chute c’est la casse
Avec vos conseils je vais tenter la modif concernant la pile
Cordialement
Michel Cupillard

Bonsoir Michel, de rien! En tout cas, content de voir que les conseils puissent être utile :slight_smile:

Si on se réfère à cette image:

atbatt.com/images_mlg/cr1-3n-bulk.jpg

On note que le pôle positif correspond au corps de la batterie, ce qui explique pourquoi Chauvin Arnoux a utilisé un régulateur négatif.

Maintenant, la difficulté va être de trouver une pile de tension >2V, donc lithium, qui puisse avoir les dimensions d’une pile ‹ N ›. Plusieurs solutions:

1- Faire de la bidouille avec éventuellement 2 piles maintenues ensemble par de l’adhésif. Bof …
2- Acheter une pile 3 CR 1/3N, soit un total de 9 V. Un peu plus long mais devrait rentrer. Mais …
-à 21€ HT la pile, autant acheter l’adaptateur…
-Tension dispo de 9V. Sachant qu’il nous faut 1,35V, c’est un peu du gâchis. Et 3 piles, c’est inutile…
3- Changer le design du Monoc, pour le faire fonctionner avec d’autres tensions. Autant donc changer de multimètre ;-)

Deux autres pistes, un peu plus sérieuses:

A- changer le design comme suit:

1- Utiliser une Pile N, donc pile poil aux dimensions.
2- Utiliser un régulateur ‹ ultra low dropout ›. Pas si facile à trouver, sachant qu’il doit être alimenté ente 1,4V et 1,6V, et fournir une tension de 1,35V sous 5mA maxi… D’autre part, une pile en-dessous de 1,4V doit être considérée comme HS … :frowning: Il y a bien des choses chez LTC et chez Maxim, mais les boîtiers actuels des régulateurs (DFN, par exemple) limitent nettement la maintenance - car il faut bien prévoir les mauvaises manips … :confused:

B- Modifier le support de pile:

1- Utiliser un support de pile CR 1/3N bas profil, et l’adapter en lieu et place des lamelles de pile (ne PAS détruire les lamelles existantes, mais percer les 2 rivets, et dessouder proprement les lamelles).
Encore mieux: utiliser une pile plate sur support comme par exemple une CR1220, ou pourquoi pas, si ça peut rentrer, une CR2032. L’avantage de la CR2032, si ça rentre, est d’être universelle, disponible partout, et ne coûte quasiment rien, voir rien si on en récupère une sur un PC.
2- Utiliser le design de son choix, vu qu’il y a désormais de la place. Tant qu’on y est, on peut du coup utiliser un régulateur positif (MAX663 ou autre …)

J’avoue que vu que je ne suis pas seul à m’intéresser à la pile de Monoc, je vais probablement me pencher sur le sujet de très près prochainement … Avec une préférence pour la CR2032 + MAX663 si ça peut rentrer.

Voilà, quelques idées qui pourront ravir les possesseurs de Monoc, même si le Monoc n’est pas le multimètre favori de tous :stuck_out_tongue: - j’aimais bien aussi le PO97, à cause de son impédance d’entrée, mais était nettement moins d’une résistance militaire comme le Monoc ou le MX462, avec leurs ceintures antichoc, bien entendu!
Et pour tout vous avouer, j’utilise depuis longtemps des multimètres numériques, du Fluke (et rien d’autre!). Honte à moi de dire ça sur ce forum … :blush:

Bonjour, le Monoc PTT dans son étui:

monocvbptt003.jpg
A noter la forme des bananes ,pointues en bout.
Je pense que le pb de la pile mérite d’être examiné.
Une LR1 entre au poil dans l’emplacement,en mettant 2 lamelles séparées par un mica on pourrait insérer le régulateur à coté.Il y a aussi les piles de télécommande qui font 12V.La CR2032 doit pouvoir être aussi casée dans l’appareil.
Olivier

Bonjour,

Je suis en possession d’un Monoc J…qui n’a plus de pile.
Je comprends que l’on peut adapter un circuit imprimé qui délivre la bonne tension.
Quelqu’un a-t-il le schéma de ce circuit et la façon de le connecter dans le boitier ?
Merci de vos réponses

Tiki

Bonjour,

J’ai eu très brièvement en main un adaptateur de ce type
j’en ai relevé un schéma sans les valeurs malheureusement et je n’avais en tout et pour tout qu’un crayon et un papier…

donc schema peut etre pas tout a fait exact , ref du circuit intégré elle est sure

Amicalement

Rémy

PS désolé word a bouffé une parti du trace lors de la conversion en image Jpeg
je remédie au pb et renvoie le tout…
adaptateur 1,5 1,35V.jpg

Merci Rémy pour le schéma, qui explique bien en tout cas le principe utilisé par Chauvin Arnoux! Vu que je suis sûr aussi pour le MAX664, Chauvin Arnoux a utilisé 2 sources: Intersil et Maxim. Et comme les 2 sont compatibles, ça tombe plutôt bien ;-)
Je ne suis plus certain pour la limitation de courant, qui n’aurait pas vraiment d’intérêt, à part apporter une protection minimale pour le circuit intégré.

Reste à remonter au grenier pour aller chercher un Monoc, et voir si on peut mettre une pile CR2032. Car ce serait quand même plus pratique à l’usage qu’une CR 1/3 N …

Sinon, en plus du Monoc PTT, il y avait aussi le Monoc Motobécane - en vente en ce moment sur un site d’enchères - on a dû en voir passer un ou deux seulement. Et si je ne l’avais pas vu, honnêtement, je ne m’en serais pas rappelé du tout:

Monoc_Mb.jpg

@ bientôt!

Bonjour,

Voilà le schéma relevé avec ce qui n’était pas passé a la conversion…

Il ne semble pas y a voir de limiteur de I sur le schéma releve a moins d’une erreur possible de ma part n’ayant pu mesurer les R ni les continuités qui ont été repérées par la vue sous le CI…

par contre en sortie il y a un composant polarise ( cathode marquée) qui est soit une simple diode soit une zener 2 a 3 V qui a mon avis assure la protection du montage en cas d’application d’une tension sur les bornes ohmmètre.
Peut etre pour cela une limitation de courant est elle nécessaire, ce qui étaye mon doute et plaide en faveur d’une erreur de schéma c’est le fait que le CI
a une reference interne de 1.3V donc bouclé sur lui même il sort 1.3V pourquoi 2 resistrances la ou une seule suffit ?
A moins que chauvin arnoux puriste n’ait fait un réglage usine pour etre pile poil a 1,35V.
amicalement

Remy
adaptateur 1,5 a 1,35V.jpg

Bonjour à tous.Excellent topic qui m’a rappelé mes " jeunes" années de distributeur C et A depuis 1979 ! J’ai cependant utilisé le Monoc dés les années 1963.Pourtant, je lui préfére ( et de loin!) le CDA 977 qui supportait le 220 v en ohmétre. J’en ai gardé un qui datait de 1982, et qui est tombé de la table l’année dernière.Que de regrets ! Irrécuopérable…Depuis, hélas, un certain nombre d’appareils sont fabriqués au Moyen Orient.Encore qu’en ayant utilisés certains ( géné de fonctions par exemple) il n’y a pas trop à redire.Merci encore pour cet excellent article.

bonjour,
Monoc en vente (à prix d’or):" leboncoin.fr/materiel_profes … tm?ca=17_s "
peut etre pile comprise!
Michel

Bonjour Michel, effectivement, à prix d’or. En tout cas plus cher qu’un Monoc L tout neuf quand il se vendait (encore qu’il est peut-être encore au catalogue). Le bracelet est détendu et les cordons ne sont pas d’origine …

Mieux vaut attendre un prix plus raisonnable ailleurs … :stuck_out_tongue:

Concernant le remplacement des piles du monoc (j’en ai un en parfait état), j’ai trouve cet article ou l’auteur propose un montage à base de transistors ma foi assez simple:

(traduit en francais par Google)

Une batterie de remplacement:
Il y avait un moment où piles à l’oxyde de mercure étaient disponibles. Ces batteries ont des avantages importants: Le premier était qu’ils avaient la plus grande capacité par la taille de leur temps, et l’autre était une tension de sortie extrêmement stable. Mais ils avaient aussi un inconvénient majeur: ils étaient très toxique, donc ils avaient besoin d’élimination des déchets prudent.
Mais ces temps étaient similaires à la nôtre dans un aspect: Vous ne pouvez pas faire confiance à tous les gens à se comporter intelligemment. Au lieu d’apporter leurs piles au mercure usagés à des centres de stockage, les gens il suffit de les jeter dans la poubelle. Ainsi, le poison a été de se retrouver dans le sol, dans les rivières, dans notre eau potable.
Ces temps sont terminées, que nos dirigeants dans leur infinie sagesse, a jugé bon d’éliminer la pile au mercure problème de l’élimination des déchets en éliminant les piles au mercure. Ainsi, la fabrication, la vente et l’utilisation a été interdite dans presque tous les pays du monde, et alors que les stocks de ces petites piles demeurent, ils sont de plus en plus difficile de s’en sortir, et leurs prix atteignent des niveaux de collection. Des alternatives sont nécessaires.
Les plus couramment utilisés piles au mercure a été l’un connu sous le nom PX625 ou plusieurs autres désignations. Il s’agit d’une cellule de forme irrégulière qui rappelle un peu une soucoupe volante. Cette batterie a été utilisé dans de nombreux appareils photo, posemètres, et quelques autres équipements réalisés dans les années 1960 et 1970. Les luxmètres (à la fois celles autonomes et ceux intégrés dans les caméras) emploient généralement les 1.35V très stables livrés par ces batteries, pour alimenter directement un mètre à travers une cellule sensible à la lumière. Si la tension de la batterie varie, l’appareil donne une mesure erronée. Donc, nous avons besoin de la puissance de ces appareils à partir d’un 1.35V stable, générée par une sorte de batterie, nous pouvons trouver.
Les fabricants de batteries sont sortis avec tri-de-remplacements qui ont la même forme que le PX625, mais sont basées sur alcaline zinc-manganèse chimie. Habituellement, ils sont appelés PX625A. Ces cellules sont théoriquement évalué à 1,5 V, mais la tension varie beaucoup, d’environ 1,6 V à l’état neuf jusqu’à 1V à ce qui est considéré comme la fin de leur vie utile. Ces batteries peuvent alimenter certains appareils photo qui ne nécessitent pas une tension stable, ce qui est commun avec les caméras qui utilisent deux ou trois cellules. En raison de la faible capacité des piles alcalines par rapport aux cellules à mercure, ils dureront environ deux fois moins longtemps que les originaux. Mais les caméras mono-cellulaires normalement utiliser directement la tension, et l’utilisation des produits de remplacement alcalines se traduira par une mauvaise exposition.
Remplacement d’oxyde d’argent aurait pour le PX625 existent aussi, mais je ne suis pas venu à travers eux. Il semble que la plupart des gens qui veulent utiliser des cellules à oxyde d’argent dans leurs caméras faite pour PX625 cellules finissent fabrication ou l’achat d’un adaptateur pour SR44 ou des cellules équivalentes. En utilisant des cellules à oxyde d’argent sera bien entendu également donner une mauvaise exposition, mais au moins l’exposition sera éteint par à peu près le même pendant toute la durée de vie de la cellule …


Solutions:
Piles zinc-air: Ils ont été autour pendant un long moment. Elles délivrent une tension qui est assez proche de celle de la pile au mercure à être utilisée directement, et cette tension est assez stable aussi. Leur capacité est élevée, donc il n’ya pas de problèmes avec cela. La grande difficulté, c’est que ces batteries doivent être activés avant utilisation, et une fois activées, elles ne durent que pendant un temps relativement court avant de se dessécher, indépendamment du fait qu’ils soient utilisés ou non. Ce temps est typiquement de 1 mois, ce qui est mal à l’aise court pour la plupart des utilisateurs habitués à la caméra 3 ou 5 années de service à partir d’une pile au mercure. Spéciales piles zinc-air sont apparues, qui utilisent moins de ventilation et donc durent plus longtemps, jusqu’à environ trois mois, ce qui est encore loin pour de nombreuses applications. Mais les professionnels qui utilisent leur équipement d’un lot peuvent être satisfaits de cette solution, spécialement en considérant que piles zinc-air sont assez pas cher.
Piles à l’oxyde d’argent avec chute diode: Une pile à oxyde d’argent 1,55 V produit un nominal. Cette tension est relativement stable, mais pas autant que celle d’une cellule de mercure. C’est typiquement 1,65 V pour une nouvelle cellule, alors que la fin de vie est généralement évalué à 1,35. Certaines personnes utilisent ces cellules et de les connecter en série avec une diode Schottky, dans l’espoir que la diode chuter d’environ 0,2 V, pour finir avec la tension correcte. Il s’agit d’une très mauvaise solution, pour trois raisons:

  • La tension devient fortement dépendante du courant de charge, en raison de la chute de tension dans une diode n’est pas du tout une valeur constante, mais une fonction logarithmique de courant. Un test rapide avec une diode Schottky SB160 connecté à 1.55V 1.29V produit à un courant de charge de 1 mA, 1.52V et à une très faible charge (le courant nécessaire par le voltmètre utilisé pour le test).
  • La tension est dépendante de la température, car la chute de tension de diode dépend de la température.
  • La tension de sortie à un courant donné et la température est beaucoup moins stable au cours de la durée de vie de la cellule, alors il serait pour une cellule de mercure. Cela est dû à la combinaison de deux faits: C’est la pile à oxyde d’argent est moins stable, et qu’il a une tension plus élevée, un fixe dont une partie (pas une proportion!) est lâché par la diode. Donc, si la cellule oxyde d’argent diminue sa tension de 10%, la tension de sortie diminuera de 11,5%.
    Je considère la solution diode Schottky seulement dans les situations où la demande actuelle de la caméra est assez constante, et ce, seulement si je peux trouver une diode Schottky, qui passera le montant exact de la tension à ce niveau de courant spécifique.
    Régulateur de tension: La solution la plus évidente serait un régulateur de tension produisant un 1.35V propre à partir d’une pile à oxyde d’alcalin ou d’argent. Mais il ya quelques problèmes avec cette approche:
  • Un régulateur aura toujours besoin d’un peu de courant pour son propre usage. Ce courant peut être un petit pourcentage du courant de sortie, mais si la sortie est requise seulement une minute par jour, et le régulateur reste connecté 24 heures par jour, la quantité de décharge de la batterie causée par le régulateur est importante.
  • Le circuit nécessite plusieurs composants électroniques, et il est trop grand pour installer à l’intérieur du compartiment à piles. Il devient nécessaire de l’intégrer dans l’appareil.
    Dans les situations où ces deux inconvénients semblent acceptables, un régulateur de tension peut être la meilleure approche pour le problème de batterie mercure.

Mon régulateur
Dans le souci d’aider les nombreuses personnes qui sont troublés par l’absence de piles au mercure, j’ai conçu, prototypé et testé un circuit de régulation de peu qui pouvait être utilisé dans de nombreux appareils et compteurs. Il n’emploie que des composants très facilement disponibles: 6 résistances de valeurs standard, et 3 petits transistors, qui peuvent être choisis parmi d’autres.

Ce régulateur est adapté pour les appareils qui ont besoin jusqu’à 1mA. Pour le courant de sortie plus élevée, les résistances devront être revus à la baisse en proportion inverse du courant de crête attendue. Avec la résistance de valeurs affichées, le régulateur absorbe un courant de 0.015mA seulement, ce qui signifie qu’un type de cellule SR44 oxyde d’argent durerait environ un an et trois mois en l’alimentant. Ajouter le courant réellement consommé par l’appareil photo, vous pouvez vous attendre toute une vie batterie typique de près d’un an. La tension de sortie mesurée en laboratoire varie de 1,39 V pour une charge nulle, à 1.34V pour une charge de 1 mA. Cela semble acceptable, même pour les applications les plus critiques.
L’oxyde d’argent cellule fournit la tension de référence, de sorte que la tension de sortie varie proportionnellement à la tension de la cellule. Pour cette raison, la tension de sortie réelle varie au cours de la vie de la cellule. Mais en tout cas, ce sera beaucoup mieux que d’utiliser une diode Schottky!
Il semble attrayant pour y inclure une référence de tension réelle dans le circuit, de sorte qu’il peut être utilisé avec une pile alcaline et de garder la tension de sortie constante même lorsque la cellule diminue. Le problème est que ce n’est pas facile à mettre en œuvre une référence de tension stable qui a très petite consommation de courant interne, en particulier lorsque la tension d’entrée est disponible aussi bas que ici! Un tel circuit serait probablement possible seulement quand il ya un interrupteur d’alimentation entre la batterie et le régulateur, de sorte que l’augmentation de la consommation du régulateur n’est plus important que cela.
Si vous voulez construire ce circuit, voici quelques conseils:

  • Les transistors que j’ai utilisées sont en aucune façon optimale. Je les ai utilisés tout simplement parce que je n’avais pas traîner sur le bureau. Si vous voulez chercher de meilleurs, Q1 et Q2 sont des transistors NPN petits signaux qui devraient avoir un Hfe aussi haut que possible, au collecteur de courant très faible. Ces transistors travaillent à seulement quelques microampères de courant de collecteur, ce qui devrait se traduire par un courant de base de seulement quelques dizaines de nanoampères! Q3 est un petit signal transistor PNP, qui devrait également avoir une grande Hfe à de faibles niveaux actuels et basse tension collecteur-émetteur, mais il est moins critique que les autres. Le courant de fuite de l’ensemble des trois transistors doit être aussi faible que possible. Les transistors peuvent pas être Darlingtons, car ceux-ci doivent trop tension base-émetteur et ne peut pas saturer suffisamment faible.
  • Les résistances peuvent être de la plus petite puissance absolument que vous pouvez trouver. En fait, R4, qui est celui ayant la plus forte dissipation, fonctionne à un niveau d’environ 5 microwatts!
  • Dans la plupart des cas, vous voulez construire ce circuit dans l’appareil photo. Donc, c’est une bonne idée de chercher les moindres résistances et des transistors montés en surface que vous pouvez trouver. Même si les vieux appareils qui utilisent des cellules à mercure ne sont généralement pas trop entassés à l’intérieur, ça aide si le circuit que vous avez à ajouter est minuscule!
  • Utiliser de bonnes techniques d’assemblage propres. Si vous avez des chemins de fuite à travers les résidus de flux de soudure ou de tels, ils peuvent facilement perturber le fonctionnement de ce circuit.
  • Je ne comprend pas de filtrage / condensateurs de découplage. Si vous vous sentez mieux faire, vous pouvez les ajouter à travers la cellule, à travers R2, et peut-être à travers la sortie. Les deux premiers pourraient être de 10 à 100 nF, mais à travers la sortie je voudrais utiliser une plus petite, peut-être 1nF. En tout cas, ici, dans mon environnement de l’atelier plutôt bruyant le circuit fonctionne bien sans de tels condensateurs.

Ce régulateur n’est certainement pas une solution universelle, mais peut-être une bonne chose pour certaines applications. J’espère que cela peut aider certains d’entre vous sauver un appareil ancien!


Bonjour,

je suis allé faire un tour sur le site chauvin arnoux ou il parlent de cet adaptateur
Comme celui que j’ai eu en main n’avait pas la pile j’ai fait des déduction peut être un peu rapides en concluant pile 1.5V mais en y regardant de près sur les tensions de déchet des régulateurs…

Je n’ai pas réalisé ce montage et le schéma comme indique plus haut a été relevé a vue sur un coin de table sans aucune mesure des résistances ni certitude sur son exactitude. seule la référence du régulateur est sure.
Je pense qu’avec un peu de sueur on doit réussir a le faire marcher.

motralec.com/appareil_de_mes … noc_l.html

il semble que la pile soit une lithium CR1/3N

Image1.jpg

amicalement

Rémy