Bonjour à tous,
Comme promis dans mon précédent message relatif aux difficultés de lecture de nos CD et DVD, voici quelques mots sur la procédure adoptée pour tester nos productions avant de les envoyer à la gravure :
VERIFICATION DU CONTENU
Un exemplaire du futur « Rétro-DOcs » est envoyé à 4 ou 5 testeurs volontaires reconnus pour le soin et la sévérité qu’ils apportent dans la relecture du contenu du futur « master ». Parmi ceux-ci figure un chercheur du CNRS, très minutieux - voire tâtillon - qui n’est pas adhérent à RFL. Ces exemplaires sont produits sur l’une de mes machines personnelles. A ce moment, notre sous-traitant n’est pas intervenu. Les erreurs ou anomalies éventuellement signalées sont corrigées.
CREATION DU MASTER
On appelle ainsi l’exemplaire créé « à la main » (en dehors de toute procédure de duplication de masse) qui servira d’étalon et envoyé au sous-traitant pour la production de quelque 100 à 200 exemplaires destinés à être diffusés parmi les adhérents.
VERIFICATION DU MASTER
Il est entièrement recopié sur un disque dur, ce qui garantit raisonnablement qu’il ne comporte pas de défaut physique de gravure. SI un quelconque secteur ne peut pas être lu, le processus de création est recommencé.
DUPLICATION
Le sous-traitant reçoit en même temps que le master un bon de commande indiquant le nombre d’exemplaires que nous commandons. Il charge alors le master (après l’avoir éventuellement reproduit en plusieurs exemplaires) sur une ou plusieurs tours de gravure et il réalise la duplication.
DIFFUSION
Ce sous-traitant expédie alors directement ces exemplaires à la Boutique appropriée de Radiofil à charge pour elle d’effectuer les expéditions au fur et à mesure des commandes des adhérents.
INCIDENTS POSSIBLES
Le fait que le master ait pu être lu sans erreur ne garantit que sa qualité PHYSIQUE. Pas celle de son contenu. Si, pour une raison quelconque, il manque un fichier ou que l’un des fichiers ait un défaut LOGIQUE (le contenu ne correspond pas à celui qui est prévu ou le fichier est incomplet), il sera néanmoins relu sans erreur signalée par le lecteur de l’acquéreur.
Dans la seconde hypothèse (manque d’informations), bien que le fichier en question ait été pu être lu sans difficulté, c’est Acrobat (le logiciel de lecture d’Adobe) qui ne retrouvera pas ses petits et sera dans l’incapacité de restituer les informations qu’on s’attend à y trouver (c’est ce qui vient d’arriver pour RD9).
UNE VERIFICATION IDEALE
Elle consisterait à parcourir tous les chemins possibles (tous les liens) présents sur le CD/DVD. Dans la plupart des cas (et en particulier pour RD9), ce n’est pas réaliste étant donné le nombre de fichiers présents sur le CD/DVD. Pour RD9 - qui contient près de 10 000 fichiers - en admettant une durée de lecture (par l’appareil physique puis par le vérificateur humain) minimale de 10 secondes (ce qui est sans doute une hypothèse très optimiste) il faudrait y consacrer plus de 27 (vingt sept) heures, non compris quelques pauses indispensables pour satisfaire à certains besoins que je ne détaillerai pas davantage ici.
Ce problème est le même que celui rencontré avec certains numéros de « Radiofil Magazine » ou quelques uns des livres diffusés par Radiofil. Il est commun à tous ceux qui distribuent des « objets » fabriqués en petite ou grande série.
********** Le zéro défaut n’existe pas **********
J’accueillerai avec beaucoup d’intérêt toute suggestion permettant d’améliorer la qualité de cette chaîne de production.
Bonne journée à tous
MD