Transistor à pointes artisanal

Sur E Bay une interessante réalisation de Gérard Pierron.Un récepteur avec un **transistor à pointe **artisanal.Du beau travail! Je possède un détecteur à zincite réalisé par lui qui fonctionne trés bien,et qui peut etre considéré comme un ancetre du transistor.
Voir:
cgi.ebay.fr/Recepteur-de-TSF-equ … 4cf5ba41ec
ou objet N°: 330540138988
Olivier

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Bonjour.

Et quand on voit, dans des livres des années vingts, des détecteurs doubles fait avec deux aiguilles et un morceau de métal oxydé… l’on se dit que l’on est, alors, pas passé très loin de l’effet transistor .
L’histoire de la radio aurait été tout autre…
De Forest aurait quand même dû inventer le tube pour faire des émetteurs à ondes entretenues puissant mais les les récepteurs des particuliers auraient été bien différents…

Oui c’est un bel objet, faussement ancien, qui aurait pu exister. Mais Cent euros tout de même…

Ce’ n’est que le prix de départ… :ange:

Si l’on considère le tarif horaire de n’importe quel mauvais artisan ou dépanneur, je trouve que 100€, ce n’est pas excessif !
J’imagine le temps qu’il a fallu pour réaliser et mettre au point ce petit bijou…
Mais une chose aurait tendance à m’inquiéter : le transport !?..

Bonjour.

Si l’on prend en compte le temps passé à l’étude et la construction de cet objet, au tarif du ménage, le prix doit être de mille Euros. Et au tarif d’une personne qui est à la fois, bonne historienne, bonne technicienne, et bonne ouvrière, le prix doit être de cinq milles Euros…

La personne qui à construit cet objet s’est faite plaisir en montrant son savoir, son savoir-faire, ses goûts esthétiques et en démontrant qu’il est possible de fabriquer des semi-conducteurs sans grands moyens industriels. Rendons hommage à son talent et à son esprit curieux et touche à tout.

Pour le reste, cet objet n’a rien d’historique, il ne représente en rien la technique des années vingts, c’est juste un exercice de style comme l’est le chef d’oeuvre d’un compagnon.
Cet objet est certainement vendu par manque de place ou pour financer la prochaine création. Il pourrait tout aussi bien être donné à une exposition consacrée à la promotion de l’artisanat où plus de gens pourraient l’admirer et où il susciterait peut-être quelques vocations.

S’il existe un acheteur fortuné désirant, à tous prix, mettre cet objet sur sa cheminée, très bien.
Mais le prix de cet objet sur le marché est indéfinissable.

Et puis ce qui se paie n’a guère de valeur.