Quel est le modèle de ce téléviseur et de quand date-il?

Merci kiki :slight_smile:

Du coup, plus facile pour le fabricant de téléviseur, mais image moins bonne en couleur française SECAM. Ça se voyait tant que ça?

Cordialement,

Broguvic :slight_smile:

Hello,
Comme déjà expliqué plusieurs fois, la notion de « meilleur » ou « moins bon » est purement subjective et dépend du goût des individus et de leur perception.
Certains adorent les spécificités parfois étranges du Sécam et d’autres ne jurent que par le PAL avec ses propres limites et artefacts. On a déjà expliqué que la démodulation affecte certaines caractéristiques.
En revanche entre 1966 et 1975 en conditions « studio » / broadcast, même s’il n’a pas été exploité très longtemps pour des raisons de coût et de certaines contraintes (magnétoscopes), le vidéocomposite Sécam était de très bonne qualité par rapport au PAL. Ensuite toute l’exploitation et les tournages ont été réalisés en PAL et seulement le codage final a été en Sécam juste avant la diffusion.
Il n’y a donc pas de réponse tranchée entre la qualité perçue de l’un ou de l’autre.

Est-ce qu’on sait si thomson et les autres rivaux de l’époque ont opté aussi pour la même astuce que philips (la chroma secam convertie en pal) dans les années 80 pour ses chassis TV « secam-only » ?

Parmi les autres fabricants français (Thomson, Océanic, Grundig Creutzwald, LME Amplivision étaient plus ou moins les seuls) aucun n’a utilisé ce système de « transcodeur » SECAM-> « Pseudo PAL ».
En fait ce n’était pas vraiment un transcodage, c’était une transmodulation SECAM FM → SECAM AM à porteuse supprimée.
Ce système n’apportait pratiquement pas de défaut supplémentaire à partir du moment où le circuit cloche et la désaccentuation étaient correctement ajustés.

Par contre pour répondre à Clopos je pense qu’on peut dire que le PAL donnait une globalement une meilleure image que le SECAM, à cause des problèmes inhérents à la FM et au fait qu’une seule différence de couleur était transmise à la fois :
-porteuse toujours présente, y compris dans les zones non-colorées,
-impossibilité de faire un filtrage en peigne d’où moins bonne bande passante luminance,
-préaccentuation/ désaccentuation donnant des transitions verticales de couleurs vives beaucoup moins nettes,
-flicker de lignes à 12,5 Hz lors de transitions horizontales de couleurs vives.

Le seul point de supériorité potentielle du SECAM était à mon avis une meilleure fidélité des teintes pastel sur de larges zones de l’image.

Bonjour et merci, marceljack pour ces précisions relativement « neutres » et étayées.
Il est donc probable que les normes de télédiffusion à largeur de bande supérieure dont nous avons conservé les caractéristiques à 8 MHz (6 MHz pour la vidéo) étaient mieux adaptées aux limites du Sécam lors de la transmission, par rapport aux 7 MHz (5 MHz vidéo) de la norme B/G, par exemple.

Maleureusement, au fil des années, TDF a bridé le signal émis et n’a pas respecté la norme nominale pour réduire certains paramètres et intégrer Antiope puis le Nicam, ce qui a encore dégradé l’image affichée.
Quand on écoute ou quand on lit certains techniciens, ils déclarent qu’entre le début et la fin des années 1970, il y avait une grosse différence qualitative, clairement perceptible.

Sinon, il y a eu à partir de 1989 en Allemagne, un format assez malin, le PALplus que j’ai vu fonctionner et qui était très performant, tout en restant compatible avec les téléviseurs B/G PAL non équipés de ce format. :wink:

Non, cette largeur de bande vidéo a été définie pour le noir et blanc car elle est plus proche d’une résolution horizontale équivalente à la résolution verticale qu’avec 5 MHz seulement. C’était d’ailleurs le choix qu’avait fait l’OIRT (pays de l’Est) pour le 625 lignes avec la norme D puis K.
Pour la France je pense que ce choix a été fait pour minimiser la différence de résolution apparente entre le 819 et le 625 lignes.

J’ai du mal à croire cela car la version SECAM utilisée partout (en France comme ailleurs) a été le SECAM III B qui a été optimisée pour la bande passante de 5 MHz des canaux de la norme B/G pour essayer de la « vendre » à nos voisins utilisant cette norme. Sans succès, sauf en Allemagne de l’Est et en Grèce.
C’est pourquoi la couleur ne bénéficie pas de la bande passante plus grande des normes D, K, K’ et L, seule la luminance peut en bénéficier (en principe) mais le SECAM avec le spectre continu de sa FM est beaucoup plus « aggressif » contre la luminance que le PAL ou le NTSC.
En SECAM III B les transitions entre couleurs vives sont plus dégradées que cela serait nécessaire avec une bande de 6 MHz en partie du fait que les pointes de préaccentuation sont tronquées pour tenir dans la bande de 5MHz. Antiope n’a rien à voir là-dedans (hormis l’identif trame) et le NICAM non plus puisque la porteuse NICAM à 5,85 MHz est au-dessus de la limitation à 5MHz.
Le NICAM peut apporter une légère perturbation de la luminance aux TV qui ont une bande passante video effective de 6 MHz ou plus (à mon avis seuls des TV noir et blanc assez anciens).

Oui, c’était une idée intéressante (concurrente du D2-MAC) mais comme lui arrivée trop tard car le numérique pointait le bout de son nez, ce qui fait qu’elle n’a pas eu plus de succès que le D2-MAC.

Bonjour à tous,

Comme le sujet a bifurqué vers les mérites respectifs du PAL et du SECAM, j’ajouterais deux observations venant des diffuseurs lors de l’étude des systèmes couleur à la fin des années 60.

Deux paramètres étaient difficiles à maîtriser sur une cascade de dispositifs devant transmettre un signal vidéo :

  • Le gain différentiel : le gain varie dans la bande passante à transmettre.
  • La phase différentielle : la phase varie dans la bande passante.

Sur une chaîne de relais Hertziens, par ex. envoyer les images de Paris à Lyon ou Marseille on a observé que la FM du SECAM supportait bien mieux un long parcours. On a fait un essai Paris/Marseille/Paris satisfaisant en comparant les images source et retour.

Magnétoscopes : situons nous vers le milieu des années 70.
à l’époque, il y avait les machines 2 pouces avec un correcteur de base de temps (TBC). Extrêmement chères, entre 1,5 et 3 millions de Francs, et les machines 1 pouce à usage industriel, sans TBC et beaucoup plus économiques (180KF à 300KF).
Le réseau FR3 régional, doté de peu de moyens, a opté pour ces machines « low cost » car la bande passante était suffisante pour enregistrer le SECAM directement sans utiliser un hétérodynage « color under » comme l’U-Matic.
Cela se passait à l’époque où la France travaillait encore en SECAM au niveau de la production.
ça n’a pas duré longtemps, tellement le SECAM était peu commode à gérer en studio (mélangeurs).

En 1982, les progrès technologiques ont rendus le format 1 pouce véritablement Broadcast.
Ce fut la naissance du format C normalisé par le SMPTE avec Ampex et Sony proposant la norme.
Le TBC est devenu numérique. Les machines ont offert la recherche rapide visuelle, la couleur parfaite en ralenti/accéléré (-1/+3), l’arrêt sur image.

Les avantages étaient tels, que le 2 pouce a disparu très rapidement.

Anecdote perso : au NAB 1982, l’encre était juste sèche sur les spécifs techniques de la norme C.
Dans les premiers jours du salon, une délégation d’ingénieurs s’est présentée pour lire une bande Ampex sur une machine Sony et vice-versa. Le double essai a été réussi et la compatibilité démontrée.
Plus tard, autour d’un repas, j’ai appris qu’il régnaient une forte appréhension à propos de cet essai effectué « sans filet » car malgré la coopération entre les deux constructeurs pour la mise au point de la norme, aucun test préalable n’avait jamais été effectué dans des conditions réelles d’exploitation.

Cordialement
jhalphen

Voici un résumé très intéressant de cette technique ▼
(cliquer sur l’image pour agrandir)

source ► avec l’aimable autorisation de l’auteur :wink:

Merci de l’info,
de toutes façons ça ne devait pas trop gêner l’utilisateur lambda dans les années 80 cette impossibilité de gérer le pal vidéo-composite via la péritel, vu la difficulté d’avoir des sources Pal dans ces années là en France si on n’était pas frontalier (laserdisc coûteux et qui a fait un flop, le câble peu développé, les offres satellites démocratisées que dans les années 90).

Les TV sont ensuite devenus multistandards dans les années 90, excepté le support du NTSC qui était rare.

Bonjour,
bien au contraire, le Laserdisc a réellement cartonné sur trois marchés: Les Etats Unis, le Japon et la France.
NTSC au Japon et aux Etats unis, et PAL en France.
EN France les premiers lecteurs de Laserdiscs avaient un « transcodeur » PAL vers RVB.
Ensuite les lecteurs de LD Pionner PAL/NTSC (leader sur le marché) avaient un transcodeur commutable NTSC=> PAL 60.
De nombreuses boutiques Parisiennes proposaient l’import de Laserdiscs NTSC, même la FNAC et le feu Virgin Megastore en vendaient.
Pour les personnes maitrisant mal l’anglais, on pouvait trouver des décodeurs Close Caption, pour avoir les sous-titres anglais sur les LD NTSC.
Le magasine mensuel LES ANNEES LASER était dédié au début au Laserdisc !

Le PAL s’est développé en France grâce au satellite PAL puis numérique, au camescope PAL 8mm et Hi8, les consoles de jeu.
Même avec le Mediasat de Canal Satellite numérique on pouvait sortir en PAL au lieu du SECAM, seule solution pour avoir des enregistrements VHS de qualité.

Tu tapes « laserdic flop » dans google, tu vas voir le résultat :mrgreen:.
En Asie ça a été un peu moins la débacle en terme de vente.

C’est un flop dans le sens où il n’a jamais réussi à avoir le même succès que le DVD et la cassette VHS auprès du grand public, les freins ont été le prix des appareils et du disque, sa taille encombrante, le fait de devoir le retourner en milieu de film et pas de possibilité d’enregistrer la TV dessus, du coup c’est resté un marché de niche, pour les amateurs de home cinema, alors que les inventeurs du laserdisc voulaient que ça entre dans le foyer de monsieur tout le monde.

Ce youtubeur résume assez bien les raisons de l’échec de ce format :
youtube.com/watch?v=TClRRMFZ7Sw

C’est vrai, le Laserdisc était un marché de niche, je l’admets, un caprice d’enfant gâté, pour les cinéphiles, et pour les amateurs de home cinéma.

Un édito de 60 millions de consommateurs de décembre 1993 était très critique sur le LD:

  • support lourd et encombrant
  • obligé de retourner le disque au milieu du film car une heure par face.
  • n’enregistre pas
  • produit bâtard car numérique pour le son et analogique pour l’image
  • ce n’est pas un format d’avenir
  • il est urgent d’attendre disait la magazine en décembre 1993 un nouveau support plus pérenne: il évoquait sans le savoir le futur format DVD.
    Je rajouterais:
  • pas de version multilingue, pas de S/T.

En tout cas la mauvaise qualité du VHS SECAM divisé par 4 (système Franco-français), a permis à la France d’être le premier marché Européen du LD PAL. Même si c’était un marché confidentiel.

Le SECAM me rappelle les célèbres « bouteilles » qui devinrent inactives bien plus tard. Aussi, cette sous-porteuse couleur qui semblait faire une sorte de « moirage » sur la veste d’un costume gris du présentateur du JT du soir. En compétition avec le PAL, heureusement que l’on a connu les téléviseurs PAL/SECAM qui permettaient de visualiser les images des camescopes et magnétoscopes.
Il est vrai que géographiquement, le système SECAM dans ses différentes varaiantes occupaient une grande partie du territoire international, notamment l’URSS.
Tout cela est entré dans l’histoire du 20ième siècle, celle de la TV de nos parents.

pour ce châssis tvc8 je possède une alim complète au cas ou… 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8)

Le système couleur de la Radiotechnique, avec les TDA 3560 et 3591, ne plaisait pas tellement à THOMSON.

Quant au PAL PLUS, j’ ai acheté, en 1997, à Genève, le SV 260X de SAMSUNG, un S-VHS uniquement PAL, avec PAL Plus, j’ enregistrais le concert du Nouvel An, sur la ZDF, via ASTRA, du temps de l’ analogique, en PAL Plus, S-VHS HIFI STEREO en vitesse SP uniquement.Cet appareil n’ était pas commercialisé en France !

Il y a 25 ans, THOMSON, avait fait courir un " fake " évoquant un « SECAM Plus », qui n’ a abouti à rien de concret, c’ était, uniquement de la politicaillerie.

Les appareils ANTIOPE ont fini à la déchetterie, même si ça a fait travailler des gens en France.

Cependant, en 1979, les tv Multistandard, avec chassis K, étaient initialement optimisés pour la Belgique, avec les canaux Télédistribution, et s’ il y avait le chipset 640 650 660, le TCA 640 était optimisé en Usine Belge pour les salves d’ identification ligne, car le tv pouvait aussi recevoir le SECAM B/G de la DDR, du Maroc, de la Grèce, et de la Tunisie( de toutes façons, voila 30 ans, en analogique, l’ image couleur SECAM de ces pays, dont les chaines étaient transmises via satellite Eutelsat 16 ° Est, avait les 2 identifications simultanées, tout comme la TV Russe, transmise en Bande C, via GORIZONT, en 1983-1985.)
Rapidement, les chaines Marocaines Tunisiennes et Grecques via satellite, ont été transcodées de SECAM en PAL.

Même en DX TV, sur les propags OIRT de l’ époque, quant apparaissaient la couleur SECAM, on avait la couleur avec les tv avec identif ligne, et on remarquait la ligne " verte " sur les VBI, prouvant que les " bouteilles y étaient aussi présentes, pareil pour les chaines sur Eutelsat 16 ° Est, en 1991( couleur sur un chassis THOMSON ICC3 en identif ligne, et couleur, sur un TVC 5 en identif trame )

Bonjour, je suis intéressé par ton TVC8, je t’ai envoyé un mp.

Cordialement,

Broguvic :slight_smile:

+1 !

Mauvaise qualité du VHS SECAM Français, problème avec l’ absence de "bouteilles " sur les K7 VHS Françaises, protégées par la MACROVISION, tout ça a contribué au succés, en France du LASERDISC à la fin des années 90, jusqu’ à l’ avènement du DVD.
Cerise sur le gâteau: PIONEER a commercialisé un lecteur capable de lire les LD, et les DVD :smiley:

les lecteurs PHILIPS CDV 476, et 486, manquaient de fiabilité, pour les SONY, je ne sais pas, mais pour les PIONEER, ça " tient la route " 25 ans, plus tard ! :smiley:

Avec les TV avec commutation lente uniquement externe, en branchant le lecteur de LD, lorsqu’ on met en marche ce dernier, il fait commuter automatiquement la Péritel.

Même avec le TV portable 36 cm avec 8 touches mécaniques, de 1982( chassis TVC 12, version uniquement L/L’ ), avec l’ image du LD en couleur PAL, sans besoin de refaire une " fausse RVB ", comme c’ est le cas pour le CDV 486 de PHILIPS, le PIONEER nous sort, directement une CVBS PAL, restituée en couleur sur le TVC 12 ! :smiley:

Bonjour tout le monde :slight_smile:

Grâce à

, J’ai maintenant un vrai Philips TVC8. Merci encore à lui d’ailleurs. :slight_smile:

Ce téléviseur est super :slight_smile: :smiley: il fonctionne très bien. En revanche, mon Transcodeur PAL SECAM Sony SFR-1000 ne donne pas de très bonnes couleurs, son résultat ressemble à du NTSC je trouve, avec des couleurs tirant vers le vert sur les visages. En RVB par la péritel, je trouve que c’est plutôt propre. En revanche, dans le tiroir où il y a les molettes de réglage des chaînes, il y a un switch rouge dont je n’arrive pas à comprendre le fonctionnement. Contrairement aux switchs blancs, il ne change pas la bande de fréquences reçu. En revanche, dans une certaine position, l’image va légèrement de bas en haut quand je referme le tiroir. Je pense qu’il doit avoir un lien avec le switch « Ancienne norme Nouvelle norme » qui est rouge aussi.

Savez-vous précisément à quoi correspond ce fameux interrupteur rouge du « tiroir à programmes »?

Cordialement,

Broguvic :slight_smile: