Discussion : NOSTALGIE

Mouais, bof … On la trouve sur le net:-/


Claude Boulet écrit sur le net ??? :mdr1:

*bsr* Sinon je vais me faire engueuler par Nico :wink:
En parlant de nostalgie, j’avais envie de revoir une série de 1964 que je regardais avec mon grand-père : L’abonné de la ligne U". Chose faite avec presque 50 épisodes en N&B qui ont un peu vieillis mais n’ont pas perdu le charme de cette époque.

JE NE CRIE JAMAIS, la preuve ! :ange:

Seuls les + de 50 ans peuvent comprendre ! Vengeance des vieux ! :smiley:

A la caisse d’un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats.

La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l’écologie et lui dit:
" Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique.
Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources !

La vieille femme s’excuse auprès de la caissière et explique :
-Je suis désolée, il n’y avait pas de mouvement écologiste de mon temps."

Alors qu’elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute :
« Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens »
C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps !

Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer qu’à l’époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les bouteilles étaient recyclées,

Mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.

Elle ajoute : De mon temps, on montait l’escalier à pied : on n’avait pas d’escaliers roulants et peu d’ascenseurs.
On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues : On marchait jusqu’à l’épicerie du coin.

Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

On ne connaissait pas les couches jetables : On lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde. On avait un réveil qu’on remontait le soir. Dans la cuisine, on s’activait pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu’ EDF en produit.
Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.
On n’avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou autoportées : On utilisait l’huile de coude pour tondre le gazon.
On travaillait physiquement; on n’avait pas besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité.

Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

On buvait de l’eau à la fontaine quand on avait soif. On n’utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter.
On remplissait les stylos dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo.
On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations.

Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l’école à vélo ou à pied au lieu d’utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 H sur 24.
Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d’une année sur l’autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu’ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
On n’avait qu’une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d’aujourd’hui.

ALORS VIENS PAS ME GONFLER AVEC TON MOUVEMENT ECOLOGISTE !

Tout ce qu’on regrette, c’est de ne pas avoir eu assez tôt la pilule, pour éviter d’engendrer la génération des jeunes comme vous, qui s’imagine avoir tout inventé, à commencer par le travail, qui ne savent pas écrire 10 lignes sans faire 20 fautes d’orthographe, qui n’ont jamais ouvert un bouquin autre que des bandes dessinées, qui ne savent pas qui a écrit le Boléro de Ravel… (pensent même que c’est un grand couturier), qui ne savent pas mieux où passe le Danube quand on leur propose Vienne ou Athènes, etc. Mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres, du haut de leur ignorance! MERDE à la fin !

Merci de ne pas imprimer ce message afin de préserver l’environnement.

Mais ne vous privez pas de faire suivre !

Qui se souvient du " bon petit diable " ??? :smiley:

Ce que rapporte Claude est plein de bon sens. Et on pourrait en rajouter…
Quant à l’illustration : ce me semble être du Jean Eiffel. Un style naïf touchant.

*bsr* à tous

vu le temps , je trie mes archives …

Mon premier bouquin d’ électronique , avec le Berché …1959 !


mes premiers pas dans la mécanique … , ma première voiture , j’ avais 20 ans ! 1964 :smiley:

1964 - 2013 : 49 ans … :confused:

Ça pourrait bien quand même m’ être encore utile . il y a de la dauphine en vente sur coin coin … :wink:

Ça changerait un peu des radios :ange:


Salut Claude, Bonsoir à tous

Sacré nostalgie en effet…
Ta photo me ramène presque 50 ans en arrière quand mon père est revenu du garage avec sa voiture presque neuve (Renault dirait une occasion OR) une Ondine Gordini qui nous permit de partir en vacances en Italie pour voir la mer pour la première fois!! avec toile de tente… j’avais 12 ans.

*merci*

Michel

bonsoir Michel

Nos premières vacances " au loin " , ça a été en 1950 , dans les Alpes .( la mer on y allait déjà chaque été, certains dimanches , à Malo les bains ( 70 km env ) , en train de plaisir " ! :smiley: )

Donc dans les premières vacances dans les Alpes , du côté de Morzine , se firent avec la 202 d’ occasion que papa venait d’ acheter , contre l’ avis de son beau père … " vous allez tuer votre femme et vos enfants " jurait mon grand père maternel qui lui , n’ ayant jamais passé son permis , ne conduisait donc pas .

Mon grand père paternel lui , avait eu une 201 jusqu’ à la guerre , réquisitionnée par les allemands .
Mon grand oncle lui , avait une " Rosalie ". Avant que les allemands ne passent , il avait enlevé la tête du " delco " , si bien que la voiture n’ ayant pu démarrer , il l’ ont laissée! :smiley:

Mes grands parents maternels , eux , enlevaient la " 80 " du poste de radio Laÿta ( que j’ ai toujours ) , après chaque écoute, et cachaient le poste dans le pigeonnier … si bien que les allemands ne l’ ont pas pris non plus :wink:

Papa avait passé son permis en 1937, aussi l’ année de se s18 ans , avec la 201 de son père , simplement en faisant le tour du pâté de maisons avec l’ inspecteur . c’ est ainsi qu’ on passait son permis en 1937 :smiley:

Faut dire que les craintes du garnd père ont failli se réaliser . Un croisement avec un camion chargé de grumes à 20 km du but , camion qui gêné par le surplomb de la montagne , empiétait sur le milieu de la chaussée et faillit nous mettre dans le torrent " la Dranse " . Heureusement , au moment du croisement il y avait sur env 100 m un parapet de pierre qui nous garda sur la route . Mais déjà la 202 fut éraflée … On était 5 dans la 202 ! on a bien eu peur . :ghee:

Le trajet ( 800km ) se faisait en deux jours … escale à Dijon , chez le chanoine ! :ange: Et le second jour , le col de la faucille !

L’ été d’ après en allant à " Paris Plage " ( le Touquet ) papa traversa un passage à niveau non gardé juste devant une micheline … qui heureusement démarrait de la gare toute proche . On était encore 5 dans la voiture ! re :ghee:

" trains de plaisir " Tourisme de masse

*" Les compagnies ferroviaires, alors privées, proposent des voyages à prix réduits, avec itinéraires et horaires fixés et déterminés à l’avance.

L’initiative de ce que l’on va appeler les trains de plaisir, lancée encore une fois par les Anglais, est reprise, en 1847, par la compagnie des chemins de fer de l’Ouest. Un train est affrété de Paris au Havre : un aller et retour dans la journée, pour un prix presque moitié moins cher que le tarif ordinaire. La compagnie des chemins de fer du Nord organise, à son tour, des trains de plaisir et l’été 1850 voit éclore cette première forme de tourisme de masse. Valenciennes n’est pas en reste : un train en direction de Paris, doit partir de la gare valenciennoise, le vendredi 13 août, à 10 heures du soir le retour étant prévu le lundi 15, à 6 h du matin.

Un « week-end » dans la capitale (l’expression n’était pas encore consacrée…) : voilà de quoi susciter un réel engouement. De fait, les réservations vont, si l’on ose dire, bon train. D’après L’Écho, « tous les billets de place destinés à ce voyage, ont été rapidement enlevés et, dès 8 heures du soir, on n’en délivrait plus ». Sept cent quinze Valenciennois, répartis en une vingtaine de voitures, de trente-deux places chacune, ont répondu à l’appel du premier train de plaisir. Le départ ainsi que le retour sont vécus comme un événement local, largement couvert par la presse. Vendredi, dans la soirée, « c’était un spectacle à la fois pittoresque et animé que celui du convoi de Valenciennes pour Paris, sous le nom de train de plaisir. Trois à quatre mille curieux et curieuses avaient voulu assister au départ des émigrants de trois jours, dont beaucoup quittent leur foyer pour la première fois. À 10 heures précises, le train se mit en marche, aux cris de Vive Paris, poussés par les joyeux voyageurs. Ils y ajoutaient même quelquefois pour leur ville natale qu’ils quittaient, un autre cri assez peu courtois qu’il ne faut attribuer qu’à un moment de gaieté ». Le rédacteur de L’Écho en est persuadé : une nouvelle forme de loisir vient de naître. « Le branle est donné : les trains de plaisir ont acquis tout à coup une faveur immense : ce sera désormais un besoin, une nécessité pour toutes les populations à portée des chemins de fer ».

(1)C’est le cas pour l’une des premières lignes du Nord et de France, à savoir Saint-Vaast-Denain, ouverte en 1838

La Voix du Nord "*

"




Dans seconde moitié du XIXe siècle, l’existence d’une ligne de chemin de fer est la condition sine qua non du développement des stations balnéaires.
C’est le moyen de transport le plus rapide pour se rendre sur son lieu de villégiature.
Ainsi, s’il faut 12h00 en voiture attelée pour se rendre de Paris à Dieppe en 1840, le voyage ne dure plus que 4h00 en train sous le second Empire.

Les époux retenus à la ville pour leurs affaires peuvent rejoindre leurs compagnes en séjour sur la côte normande à la fin de la semaine, en prenant place dans ces premiers « trains de plaisir » lancés en 1848.
À chacun selon sa bourse : le bourgeois pouvait s’offrir un voyage en train de luxe pour aller à Trouville moyennant le paiement d’un billet qui équivalait à vingt journées de travail d’un ouvrier.
Le domestique, quant à lui, payait un billet pour une somme dix fois moindre.

Alors que la côte normande est fréquentée par un public mondain, la Bretagne et le Cotentin accueillent sur leurs plages un public familial.
Pour atteindre ces lieux de villégiature, les tarifs ferroviaires étaient moins élevés…

Merci pour ce pan d’histoire Claude. La gravure avec les tarifs est très belle.

Et voila à quoi devait ressembler la " Rosalie " du grand oncle … S’ il avait pensé me la conserver … :smiley:

Ce qui m’ amène à me poser la question : dois je remettre en état et conserver la 205 du papy pour mes petits enfants ???

That is the question !

Pour la 205 je ne sais pas. L’avenir le dira. En tout cas, moi je regrette de n’avoir pas gardé ma première voiture, une Fiat 850 :pleur4: . Mais où aurais-je pu la mettre à l’époque ?
Cordialement

Ah pour sur , t’ aurais du … sympa cette petite voiture

J’ en ai eu une en location à Bordeaux , en 1970 - 71 ! ils m’ avaient refilé une Simca 1000 ( vraie caisse à savon monté sur ressorts et noyaux de pêche ) , à la place des 1100 qu’on avait habituellement … Je me suis empressé de la rapporter pour l’ échanger contre la fiat 850 dispo .

Et pour rentrer avec le collègue vers Lorient , on avait eu une FORD 2.6l à boite automatique !!! on s’ est bien régalé ! :smiley:

Ah oui, la mille ! Mon beauf avait une 1000 “rallye”.
Après la Fiat achetée neuve, mais dont je me suis débarrassé assez vite il faut le dire, à 72 000 km seulement, car j’avais plein de pépins avec. Ruptures de courroies, chaîne de distrib, difficultés à démarrer par temps humide (il fallait sécher le delco avec un séche-cheveux), bref, c’était pas le top.

Après, en 76, j’ai eu une Simca 1307 neuve. Elue voiture de l’année, s’il vous plait ! Et là, j’ai revécu. Un plaisir de conduire cette voiture spacieuse, élégante (d’après les canons de l’époque), et au démarrage électronique jamais défaillant. A la montagne l’hiver, le matin, par -10 degrés, je démarrais au quart de tour, sans même mettre le starter (qui était manuel).
Hélas, un jour, j’ai quitté la route avec (malgré une tenue de route exemplaire), pour éviter un tracteur et sa remorque que j’étais en train de doubler, et qui a tourné brutalement à gauche sans prévenir. Le chauffeur, un ouvrier agricole portugais, recruté pour les vendanges, m’a affirmé avoir “agité un mouchoir blanc” (sic) pour indiquer qu’il allait tourner. Au moment où j’allais doubler cet attelage, j’ai soudain vu ma route obturée. Pour éviter de freiner à mort, j’ai essayé de le doubler par la droite en chevauchant le bas-côté herbeux et mouillé, sur lequel j’ai dérapé, fait un début de tête à queue rapidement redressé. Ca n’aurait donc pas été plus grave s’il n’y avait eu un poteau téléphonique malencontreusement posé là par l’administration des P et T, et sur lequel j’ai terminé mon dérapage à vitesse presque nulle, mais suffisante pour déformer l’habitacle. Le poteau quant à lui, était intact. Et en plus c’était ma faute : perte de contrôle du véhicule. Je l’ai laissée en l’état à un garage contre une BX. Bonne voiture la BX mais gouffre à essence et à fric pour entretenir la suspension hydropneumatique. Fin de l’épisode.
Cordialement

Ces trains étaient également appelés ironiquement « trains jaunes ». Allez savoir pourquoi.

« Trains de plaisir » ! Ca a une connotation « maison close » ou Hôtel Carlton de Lille ! Mais peut-être pas à l’époque ! De nos jours, on a l’esprit déplacé, que voulez-vous ! :laughing: