Charlestine cesse son activité

Oui c’est vrai, mais il y a plusieurs métiers… Ingénieur est un métier, comptable en est un autre…

Pour les taxes et impôts, Rémy vous a cité la source officielle.
Et il n’y a pas que la taxe sur le stock mais aussi les locaux que cela vous prends et sur lesquels vous êtes aussi taxé, sans parler de l’entretien de ces mêmes locaux, le coût foncier, et le personnel que vous devez avoir pour gérer ces stocks…
Aujourd’hui, chaque centime dépensé est calculé au plus juste dans une société…

Pour avoir travaillé dans différentes sociétés, je peux vous garantir que les temps ont changés au fil des ans.
Au début, nous avions nos propres magasins en interne pour l’approvisionnement du matériel et nous avions de tout comme disait une grande enseigne de bricolage.
Il y a 40 ans, c’était presque du libre service, après il fallait faire un « bon » pour chaque article récupéré.
Les références disponibles ont été réduites au fur et à mesure que le temps passait pour arriver à la fermeture des magasins en interne.
En dernier, nous étions reliés directement chez des grossistes qui livraient dans la journée pour le courant et sous 24 à 48h pour le reste.
Je viens de voir dans la presse qu’un de mes anciens grossistes qui avait déjà été racheté par un autre appartenant à un groupe anglais, vient maintenant d’être racheté par un concurrent. Finalement, c’est trois gros grossistes français qui ne font plus qu’un aujourd’hui. Il appartient à des sociétés originaires de différents pays.
Toujours dans la presse, j’ai lu que ces grossistes ont perdu beaucoup de clients au profit d’internet et qu’ils vont aussi se mettre à vendre sur internet pour ne pas sombrer.
Les dernières fois où je suis passé chez ces grossistes, je peux vous garantir qu’il n’y avait plus grand chose sur les rayonnages et dans les bacs. Il travaillaient comme tout le monde en flux tendu…
Je ne connais plus beaucoup de monde qui stocke beaucoup d’articles.
Vous n’avez qu’à regarder le hard discount (le soir, les rayons sont très léger). Les arrivages sont quotidien…
Les temps ont changé et la plupart vivent au jour le jour.
C’est de l’optimisation à outrance…
Quand j’ai commencé à travailler, nous parlions que de qualité et les sociétés faisaient leur renommée sur la fiabilité et la qualité de leurs produits. Aujourd’hui, ils ne parlent plus que de chiffres de production et de vente journaliers, hebdomadaires, mensuels, annuels; et cela dans tous les domaines…
Oui, c’était mieux avant mais j’ai bien compris que les comparaisons apportent toujours des critiques.
Beaucoup de produits ne sont plus réparables (essayez de changer des roulements sur une machine à laver avec un tambour en plastique thermosoudé).
Bref, il faut vendre…

Bonjour Remy,
Tu dis: « les stocks sont imposables car ils font parti de l’actif de la société
dixit le vampire
bofip.impots.gouv.fr/bofip/4561 … 0-20190703 »

Pour l’impôt sur les stocks, ce n’est pas exact: il y a une grosse confusion dans la tête des gens, les stocks ne sont pas taxés en France et je vais essayer d’expliquer le chose.
Pour les PME ayant le statut fiscal des SARL,EURL, SA ou SAS, soumis au régime réel d’imposition (qui n’est pas le pire).

Ce qui est imposé, c’est le bénéfice de l’entreprise, c’est à dire ce que l’entreprise à vraiment gagné dans l’année.

Une grosse partie de ce que l’entreprise devra payer comme impôts l’année suivante, sera calculé sur la base du bénéfice réalisé dans l’année. Les charges sociales du dirigeant (non salarié) seront aussi calculées sur ce bénéfice.

Ce n’est pas le stock en tant que tel qui est imposé, c’est uniquement la variation du stock entre le début de l’exercice fiscal et la fin de l’exercice fiscal.

Pour faire simple:
La variation du stock, c’est ce que l’entreprise possède « en plus » à la fin de l’année par rapport à l’année précédente, c’est constaté par la différence de montant entre les deux inventaires. Cela a été payé aux fournisseurs et si c’est positif, cette variation de stock est simplement du bénéfice qui a disparu de la trésorerie (l’argent disponible à la banque) , mais qui sera vendu ultérieurement l’année suivante. Donc cette variation de stock dans l’année est bien la constatation du bénéfice de l’année et ce montant doit être taxé comme tout bénéfice.

En gros à la fin de l’année, le bénéfice de l’entreprise est la différence entre les recettes (le total des factures payées par les clients à l’entreprise) et les dépenses (toutes les factures payées par l’entreprise au cours de l’année à ses fournisseurs, les assurances, les impôts et taxes)

Au final, ce bénéfice doit être égal à la somme de la variation de trésorerie et de la variation de stock entre le début et fin de l’année. (sinon c’est qu’il y a de l’argent qui disparait quelque part et que quelqu’un tape dans la caisse)

Si le stock a augmenté de 100 000 euros, (ce qui a entrainé une baisse de trésorerie/liquidités de 100 000 euros), ces 100 000 euros de plus dans le stock, sont bien le constat d’un bénéfice réalisé dans l’année et il est tout à fait normal qu’il soit taxé, comme du bénéfice.
Si la valeur du stock n’a pas bougé entre l’année précédente (exercice fiscal n-1) et l’année courante (exercice fiscal année n) le delta de stock est à zéro et rien ne sera payé comme impôts sur la valeur du stock.

Le stock, c’est une masse d’argent nécessaire et non liquide, qui permets à l’entreprise de faire son travail et de gagner du temps pour servir ses clients.
Croire que l’on peut fonctionner sans stock est pour moi une grosse erreur, cela entraine des retards et des surcouts considérable que beaucoup de dirigeants perçoivent rarement. *

Mais un stock, cela doit être optimisé et même si une pièce coute très cher, il faut mettre en regard de cette dépense, l’impact financier du manque de cette pièce entrainant un arrêt de production, ou la non tenue des engagements vis à vis d’un client.

Pour les pièces de moindre valeur (quelques centimes) il faut au contraire ne pas les gérer, car leur gestion coute infiniment plus cher que la valeur de la pièce.
La réussite d’entreprises comme Amazon repose sur la disponibilité immédiate et en masse des produits à vendre, avec des stocks dans ses entrepôts qui sont toujours la propriété de ses fournisseurs.

Pour une entreprise industrielle qui n’a plus de stock de maintenance et ou une machine (ou une chaine de production) reste arrêtée plusieurs jours, pour une pièce cassée de valeur ridicule.

Gestionnaires, acheteurs, conseils en stratégie et organisation qui ne comprennent pas les impacts réels de leurs méthodes d’optimisation.
A découper le travail entre personnes expertes sans vision transversale, plus personne n’a de vue globale et ne comprends les interactions entre les différents rouages qui permettrait un fonctionnement fluide de l’entreprise.

En espérant que mes explications éclaircissent un peu les choses.
Guy

PS: Si les dirigeants expliquaient clairement et en toutes transparence, ce que gagne et dépense l’entreprise, il y aurait moins de phantasmes et de fausses croyances.
Cela permettrait aussi une plus juste rémunération, en fonction de ce que chacun contribue à la création de richesse dans l’entreprise. Cela montrerait aussi que certains très/trop bien payés ne méritent pas leurs salaires.

Bonjour à tous,

tout ça c’est bel et bon mais les taxes de production (109 Milliards € en 2018, + que tous pays Européens réunis, y compris Allemagne ) rendent les entreprises Françaises peu compétitives. Voir analyse IFRAP ci-dessous.

Taxes sur les stocks : alors comment expliquez-vous que nombre d’entreprises fournissant des pièces détachées pour l’électronique (Panasonic, Sony, Aswo…) aient délocalisées leur stocks en Espagne, Belgique, Allemagne… au grand dam des stations techniques devant expliquer à leurs clients des délais de 2/3 semaines pour se procurer un simple composant.

ifrap.org/sites/default/fil … inal_1.pdf

ifrap.org/budget-et-fiscali … diagnostic

ifrap.org/budget-et-fiscali … lallemagne
Cordialement
jhalphen

PS : j’ai travaillé 30 ans en entreprise

Oui mais attention à ne pas s’égarer , on parle de PME qui gagnent leur vie avec leur production , pas de grands groupes qui ont d’autres moyens et tapent tous azimuts

Je ne suis pas le ministre de finances et pas responsable de la fiscalité des entreprises, mon propos avait juste pour but de préciser les choses et rétablir la vérité sur une croyance fausse.

La fiscalité n’est pas la plus légère qu’il soit en France, mais si l’on compare ce qui se passe aux Etats Unis et en France avec le covid, l’on verra qui perdra le plus d’emploi.

L’herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin. Mais si l’on veut vraiment comparer la fiscalité des entreprises des différents pays, il faut creuser dans le dur et tout mettre sur la table. Et ça, je ne suis pas certain que beaucoup de patrons le souhaitent.

Malgré ce que l’on entends ici ou là :« Il n’y a pas d’impôts sur la possession d’un stock en France » C’est comme ça et pas autrement.

Oui, il y a des tas de taxes, mais faut pas se mentir si l’état dépense, il faut bien prendre le pognon quelque part.

Il y a aussi un tas d’aides et de défiscalisations pour les entreprises sur lesquelles celles qui les touchent, restent très discrètes.

Un peu trop de patrons pleurnichent sur les taxes, mais savent bien demander toutes les aides possibles en France tout en défiscalisant un maximum en déclarant les bénéfices hors France.
Ce sont les mêmes qui en restant très discrets sur leur rémunérations, justifient les salaires bas du personnel car il y a trop de taxes en France.
Pour Panasonic et Sony je ne commande pas chez eux directement
Pour Aswo, que je connais bien, et que j’apprécie pour leur professionnalisme, ils sont partis de Bezons pour aller dans un nouveau bâtiment à Neuville sur Oise, environ 6 fois plus de place (12000 m2 de stockage et 3000m2 de bureaux).
Sauf erreur de ma part leurs étagères ne sont pas vides, je suis livré en général en un ou deux jours selon l’heure de ma commande et le colis n’arrive pas de l’étranger. Aswo est une entreprise Allemande avec une implantation importante en France. J’ai pas l’impression qu’ils aient délocalisé leur stock.

Une fiscalité plus simple avec beaucoup moins d’aides, permettrait d’y voir beaucoup plus clair, mais ce n’est pas demain que ce sera mis en place en France.

C’est bien moins simple de savoir ce qui reste aux entreprises quand elles payent d’une part beaucoup d’impôts et taxes et que d’autre part certaines (mais pas toutes) reçoivent beaucoup d’aides et d’incitation fiscales. C’est un bon moyen pour noyer le poisson, et de faire croire que l’entreprise ne gagne rien.

C’est un aussi énorme déséquilibre de traitement fiscal entre les TPE/PME et les multinationales.

Ah la gestion des stocks avec LIFO ou FIFO …

Bonjour,

Le carnet de commande de Charlestine affiche 600 radios Bluetooth. A l’exposition française de Dubai, les émirs ont bien apprécié car leurs épouses poussaient des cris, m’avait-il dit. Souhaitons à Xavier Barthélémy bonne chance dans la réalisation de ses nouveaux projets.

Bonsoir

En tout cas c’est une bonne chose car au moins ils vont se montrer très loin nos vieux postes de radio même si l’intérieur est aménagé.Par ailleurs,l’exposition universelle de Dubaï qui devait se tenir à partir du mois prochain est reportée sur 2021…

[quote=« Ph Sourdon »]
Bonjour,

Le carnet de commande de Charlestine affiche 600 radios Bluetooth. A l’exposition française de Dubai, les émirs ont bien apprécié car leurs épouses poussaient des cris,
Bjr,
je serais bien curieux de savoir d’où viennent ces chiffres?
Car si les arabes sont immensément riches, ils ne sont pas totalement stupides et j’ai du mal à imaginer qu’ils achètent ce genre de produit en se fiant simplement aux belles paroles de ce monsieur! :mrgreen:

Bonjour à tous,

Et bien, en voilà un argument commercial qu’il est excellent!
Je connaissais l’applaudimètre dans les salles de spectacle mais pas le « Youyoumètre » dans les expositions. :mrgreen:

La vente d’une société est rarement d’une transparence totale, le cédant connaissant parfaitement son marché essayant souvent d’escroquer l’acheteur un peu naïf, qui lui souvent ignore les spécificité de la niche de l’entreprise et les détails locaux.

Les bilans comptables sont souvent orientés depuis plusieurs années (3-4) pour présenter l’entreprise comme à fort potentiel, même si c’est une coquille totalement vide.

Un carnet de commandes de 600 poste par an, c’est énormément de boulot,
déjà trouver 600 (ou un peu plus) postes en à peu près bon état restaurables pour être vendus est un sacré travail.

Ces 600 achats annuels de vieux postes pour être « modernisés » ou « massacrés » , s’ils sont comptabilisés dans l’observatoire des prix doivent sacrement fausser les moyennes de prix.

A l’autre bout, c’est aussi une moyenne de 3 ventes par jour et au prix ou ils sont vendus, il faut les trouver les clients.
Moins facile à vendre que du bon pain.

Que l’on aime ou pas, j’ai un peu de mal à croire qu’il y a un marché aussi important.

C’est assez facile pour créer une entreprise, il suffit de surfer au début de la création avec les aides et les soutiens locaux.

Passer le cap de 3 ans d’existence est déjà plus compliqué en cherchant simplement à arriver à un simple équilibre économique et en arrivant à payer toutes les charges et remboursements d’emprunts.

Passer le deuxième cap de 6 ou 7 ans en arrivant simplement à en vivre est une autre affaire.

Concernant le problème d’impôt, en comptabilité comme en fiscalité, on raisonne sur les achats consommés lors de l’exercice et la production de l’exercice. Ainsi, si vous achetez pour 100000 € de marchandises et que ces marchandises sont toujours en stock. Vous n’aurez pas de produit et vos achats consommés (achat : 100000 ; variation de stock : - 100000) sont de zéro. In fine pas d’impôt.

En revanche, dans l’exemple, au niveau de l’analyse financière, votre besoin en fonds de roulement augmente de 100000. Or, les banquiers aiment cette formule :

Trésorerie = Fonds de Roulement - Besoin en Fonds de Roulement

C’est pourquoi, pour améliorer la trésorerie, on achète et on règle les fournisseurs après l’inventaire et on encaisse les règlement des clients avant l’inventaire afin que la photographie (bilan) soit plus jolie.

Par ailleurs, j’apprécie beaucoup l’analyse fort claire et détaillée de Guy. Beaucoup mieux que je n’aurais pu faire moi-même. Le probléme, c’est que beaucoup confondent fiscalité et comptabilité, malgré quelques points communs… D’autres confondent bénéfice et chiffre d’affaires.Dans les deux cas, c’est casse-gueule !!

C’est bien vrai !! HI !

Votre analyse est parfaite et très juste.

Si l’on regarde le prix d’achat du poste (quelques dizaines d’euros) et le prix du module chinois (10 euros et je reste large sans même parler des quantités achetées).
Le prix de vente est de plusieurs centaines d’euros. Lorsque vous faite le bilan, les entrées sont bien plus importantes que les sorties si la société est correctement gérée (je sais qu’il faut intégrer les salaires, les locaux, le matériel, etc…). Mais bon, je pense pas que les frais généraux soient exceptionnels pour transformer 2 postes par jour… Il s’agit plutôt d’une micro entreprise dans un garage ou un sous-sol…
Après comme le dit si bien Guy, il faut trouver autant de clients que de postes produits… Et cela reste une autre affaire et je suis en phase avec Guy…

Vendre une société qui ne fait pas de bénéfice reste délicat (déficitaire), cela veut dire qu’elle perd de l’argent si le bilan n’est pas à l’équilibre.
Cela peut provenir d’un cout de production trop élevé (cela peut être trop de personnel, trop de dépenses, prix de vente trop bas, etc… ou aussi que la société n’a pas assez de commandes, ou pas assez de vente.
Pour le reste, les sociétés se vendent en fonction de leur chiffre d’affaire (rentrées annuelles) mais aussi en fonction de leur bilan (excédentaire si bénéfice, déficitaire si perte)

Pour bien analyser une telle situation, Je suis d’accord avec vous, il faut avoir tous les chiffres (chiffre d’affaire, bilans etc…) et même regarder la comptabilité dans le détail que vous expliquez très bien (entrées, sorties) et à quel moment sont faites les opérations…
Vous en expliquez parfaitement quelques subtilités…Toute la fiscalité fonctionne ainsi mais malgré cela, quand vous gagnez, vous payez…
Je sais déjà que vous allez me dire qu’il y a pleins de moyens d’éviter de faire des bénéfices pour ne pas payer d’impôts sur ceux ci en investissant dans la société (véhicules, matériels, locaux, etc…)
Malgré cela, tout à une incidence dans le fonctionnement d’une société. C’est beaucoup plus complexe que l’on peut imaginer et je suis parfaitement d’accord avec vous.
Comme l’explique aussi Guy, il y a les subtilités des premières années avec des exonérations ou du décalage dans certaines sorties d’argent.

Pour en revenir aux stocks, une petite anecdote, j’ai un ami artisan qui a pris sa retraite il y a quelques années et je peux vous dire qu’il s’est arraché les cheveux quand il a du faire l’inventaire de ses montagnes de stock de produits (invendables pour beaucoup) pour clôturer les comptes de son entreprise.

Pour un salarié, c’est très simple, tu organises ton pot de départ et tu te retrouves retraité le lendemain.
Et en plus, souvent, tu as une prime de départ en retraite. Elle est pas belle la vie.

Je confirme, pour un Artisan ou un patron de PME et bien ceci avant le jour de départ en retraite, il faut vraiment anticiper les choses, pour éviter de se trouver dans une situation inextricable, voir ne pas pouvoir partir à la retraite pour des raisons fiscales.

Le stock accumulé pendant des années doit correspondre à sa valeur marchande, c’est à dire la valeur ou il devrait pouvoir être vendu à un repreneur ou un confrère.
Surévaluer le stock à fait artificiellement apparaitre du bénéfice fictif les années précédentes, qui a été fiscalisé ce qui a permit d’améliorer le bilan pour berner un repreneur, pourtant il ne vaut rien… c’est un jeu de dupes.
Ne pas avoir trop d’amortissements en cours, sinon la valeur des biens non amortis, va se transformer en bénéfice pour la dernière année d’exercice, et s’il n’y a pas de trésorerie personnelle suffisante, cela va rendre la situation impossible et peut amener à travailler quelques années de plus.

Toutes les dettes fiscales (impôts et taxes, TVA) et les dettes sociales (Ursaff) vont devenir exigibles et être à payer rapidement, cela peut être trop lourd pour celui qui n’a rien provisionné.

Ce n’est pas compliqué, mais il faut prévoir le départ en retraite bien à l’avance (2 à 3 ans au minimum), Un expert comptable peut-vous aider moyennant une juste rétribution, qui sera de l’argent bien utilisé pour pouvoir partir serein, au moment choisi.

Voilà bien une affaire qui devait finir « en queue de poisson » ,ces appareils affreusement bricolés finiront à la benne à ordure une fois leur utilisation sera passée de mode

« Charlestine cesse son activité »: tant mieux !

A +.

bjr,
quand toute l’activité d’une entreprise est basée sur un produit détourné de ses origines il n’y a rien à regretter! :blush:

Sympa, l’ambiance « fossoyeur ».
Sachez quand même qu’il y a des gens qui détournent des objets pour leur faire vivre un seconde vie : ça s’appelle du recyclage. Une bouteille en PET qui devient une veste en fourrure polaire, c’est du recyclage. Un tas de toles qui devient de l’acier autoobile, c’est du recyclage.
Vous détestiez Charlestine, soit. Mais ne généralisez pas, s’il vous plait.
Et de toutes façons, nos radios finiront à 99% à la benne un jour ou l’autre.
Michel

Recyclage?
J’ai un peu de mal à percevoir une démarche quelconque de recyclage, dans la modernisation de vieux postes.

Cela est pour moi, mais je me trompe peu être, un simple marché de niche qui corresponds apparemment à la demande d’une certaine clientèle.
C’est une entreprise à but tout à fait lucratif et ce n’est pas critiquable en soit. Le but d’une entreprise est très souvent d’enrichir son dirigeant.
Cette entreprise a réussi à surfer sur une mode, mais ce n’est pas une entreprise de recyclage ou de réemploi avec valorisation des vieux matériaux, cela n’enlève rien au savoir faire du fondateur qui a su créer une entreprise qui colle avec le marché.

Maintenant, si cela représente un marché de 600 postes par an, ce prélèvement dans le stock des vielles radios disponibles sur le marché n’est pas négligeable et c’est autant de postes qui ne seront pas remis en état par des collectionneurs.

Il reste quoi de la matière originale: la caisse en bois, qui n’est pas vraiment le plus polluant et qui a un bilan carbone faible.
Tout le reste qui représente au moins les 3/4 du poids total: l’acier, le cuivre, l’alu, les composés chimiques des condensateurs et des tubes, les plastiques, les isolants, la bakélite, rien ne reste pas dans le produit qui est revendu.
Toute la nouvelle électronique, (chinoise?) est-elle produite en respectant l’ensembles des règles environnementales?

A coté de cela, il y a des amoureux des vielles choses, des passionnées (voir intégristes) qui vont chercher à remettre en état des vielles radios pour préserver un patrimoine. Cela n’est bien sur que futilité, car au final la plupart des collections ne survivrons pas après la disparition de ceux qui les ont restaurées.